J'avais aussi envie de le voir avant de déchanter pas mal pendant la vision. Pour info: la majorité des personnes qui m'accompagnaient l'ont plutôt appreciétewoz a écrit :Je découvre vos commentaires, vous me faites un peu peur quand même, m'avait l'air marrant ce film...
Je pense que j'irai quand même parce que je ne vous fait pas du tout confiance!
Jean-Philippe (Laurent Tuel - 2006)
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Ben moi aussi j'ai apprecié. Pourtant en découvrant les premiers teasers, le film m'a fait très envie et j'avais peur que le reste ne suive pas. C'est un petit peu dommage d'avoir vu dans les bandes-annonces tous ces moments si bien trouvés. La surprise n'est plus trop-là. Pour ce qui est de la suite, je n'ai pas été déçu du voyage. Même si l'intrigue est peut-être assez prévisible, il y a une si bonne utilisation des petits détails de la vie d'Hallyday que j'excuse certaines facilités.
Je ne suis pas du tout fan de Johnny Hallyday, je trouve même certains éléments de son public réellement beauf (ah ces t-shirts à l'effigie de la star ) et ses chansons me font hérisser les poils. C'est probablement pour cela que je regrette le passage obligé (donc excusé)
Reste que ce concept me parait vraiment très bon, assez bien utilisé (surtout dans la mise en place) auquel Luchini (que j'apprécie assez, j'avoue) apporte toute sa folie, sans en faire trop. Hallyday montre par contre quelques faiblesses de jeu, je trouve. Je ne suis parfois pas très convaincu par sa prestation. Amusant clin d'oeil, dans une scène tournée à la FEMIS, à PODIUM, film à l'univers pas si lointain mais qui, lui, ne m'avait pas beaucoup emballé.
Je ne suis pas du tout fan de Johnny Hallyday, je trouve même certains éléments de son public réellement beauf (ah ces t-shirts à l'effigie de la star ) et ses chansons me font hérisser les poils. C'est probablement pour cela que je regrette le passage obligé (donc excusé)
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Reste que ce concept me parait vraiment très bon, assez bien utilisé (surtout dans la mise en place) auquel Luchini (que j'apprécie assez, j'avoue) apporte toute sa folie, sans en faire trop. Hallyday montre par contre quelques faiblesses de jeu, je trouve. Je ne suis parfois pas très convaincu par sa prestation. Amusant clin d'oeil, dans une scène tournée à la FEMIS, à PODIUM, film à l'univers pas si lointain mais qui, lui, ne m'avait pas beaucoup emballé.
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Nestor Almendros a écrit : Je ne suis pas du tout fan de Johnny Hallyday, je trouve même certains éléments de son public réellement beauf (ah ces t-shirts à l'effigie de la star ) et ses chansons me font hérisser les poils. C'est probablement pour cela que je regrette le passage obligé (donc excusé), séquence totalement gratuite à la gloire de la star. Je ne sais plus où j'ai lu ça, mais dans ce film sanctifie Hallyday de son vivant, son personnage passe définitivement à la postérité. Cette séquence du concert, destinée à glorifier le mythe m'a quand même un peu saoulé., difficile de supporter ce titre
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J'en reviens. Film sympathique auquel il manque quelque chose pour que ça prenne. Moi qui partais avec plein de préjugés, je dois reconnaître que Jeannot y est plutôt bon.
Par contre, la tendance naturelle de Luchini à susciter l'exaspération est transcendée par son rôle, d'autant que c'est un personnage qui n'évolue absolument pas de tout le film. Au bout d'une heure et demi, j'avais envie de le baffer.
La comparaison avec Podium, quoiqu'inévitable, me paraît quelque peu excessive.
Par contre, la tendance naturelle de Luchini à susciter l'exaspération est transcendée par son rôle, d'autant que c'est un personnage qui n'évolue absolument pas de tout le film. Au bout d'une heure et demi, j'avais envie de le baffer.
La comparaison avec Podium, quoiqu'inévitable, me paraît quelque peu excessive.
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Assez belle "claque" pour le film que toute la profession vendait comme "l'évènement de l'année", le film qui devait enterrer "Podium", remplir les salles des millions de fans de Johnny, etc.
Le film fait 555.000 spectateurs en première semaine, et devrait selon toute probabilitiés finir sa carrière en salles autour de 850.000 spectateurs, soit 4 fois moins que Podium.
De temps en temps, il n'est pas mauvais que le public fasse mentir les analyses de producteurs.
Le film fait 555.000 spectateurs en première semaine, et devrait selon toute probabilitiés finir sa carrière en salles autour de 850.000 spectateurs, soit 4 fois moins que Podium.
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Mouais, pas complètement d'accord... Tout film produit est le fruit d'une analyse de producteur (il ne met son argent dans un film que parce qu'il pense pouvoir le récupérer, voire mieux). Et puis les grosses plantades éloignent les financiers du cinéma, qui garde sa réputation d'investissement au retour douteux. Déja que c'est difficile de monter un projet...Sergius Karamzin a écrit :De temps en temps, il n'est pas mauvais que le public fasse mentir les analyses de producteurs.
Je n'arrive pas à me réjouir qu'un film ne marche pas, ormis pour quelques productions américaines ultra-alimentaires, déja amorties sur leur territoire d'origine (et encore...).
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Je ne m'en réjouis pas. D'autant qu'il ne se "plante" pas. Mais là où ils espéraient ouvertement au moins 3 millions, ils ne devraient pas franchir le million d'entrées.cinephage a écrit :Mouais, pas complètement d'accord... Tout film produit est le fruit d'une analyse de producteur (il ne met son argent dans un film que parce qu'il pense pouvoir le récupérer, voire mieux). Et puis les grosses plantades éloignent les financiers du cinéma, qui garde sa réputation d'investissement au retour douteux. Déja que c'est difficile de monter un projet...Sergius Karamzin a écrit :De temps en temps, il n'est pas mauvais que le public fasse mentir les analyses de producteurs.
Je n'arrive pas à me réjouir qu'un film ne marche pas, ormis pour quelques productions américaines ultra-alimentaires, déja amorties sur leur territoire d'origine (et encore...).
Je dis juste que cela me fait plaisir que parfois les chiffres du box office fassent mentir les prévisions "quesi-certaines" de certains producteurs qui nous vendent un film comme un "best seller" avant d'avoir vendu un ticket.
Un petit film comme "Essaye-moi" fait autant d'entrée que "Du jour au lendemain", à la surprise des professionnels, ça me met de bonne humeur.
On a beau prendre le public pour des gogos (Bronzés 3, Doublure), parfois ils n'en font qu'à leur tête (box office pathétique de "Incontrôlable" avec Michael Youn).
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Les producteurs (encore que la plupart du temps, ce soit plutôt le fait des distributeurs et des attachés de presses) ne sont pas réellement assurés de ces succès annoncés.Sergius Karamzin a écrit :Je dis juste que cela me fait plaisir que parfois les chiffres du box office fassent mentir les prévisions "quesi-certaines" de certains producteurs qui nous vendent un film comme un "best seller" avant d'avoir vendu un ticket.
On a beau prendre le public pour des gogos (Bronzés 3, Doublure), parfois ils n'en font qu'à leur tête (box office pathétique de "Incontrôlable" avec Michael Youn).
L'imprévisibilité du public est notoire chez les professionnels, et ce n'est pas un hasard si les banques fuient l'audiovisuel, au point que l'Etat aie jugé utile de créer un organisme public de garantie de crédit.
Qu'ils en fassent un argument de vente pour attirer le chaland (entrez, entrez, mesdames et messieurs, venez voir le spectacle que tout le monde attendait !!) ne doit pas tromper : le producteur doit survendre son projet à ses financiers, à son public, à ses diffuseurs (télévisions et exploitants). Si la "recette" n'est pas évidente, l'investisseur potentiel ne perçoit pas la rentabilité du projet, et ne croit pas à son succès, tout simplement.
Par ailleurs, sur un projet à forte visibilité, un producteur joue un peu son va-tout pour les 2-3 ans qui suivent (et encore, uniquement s'il est solide. De plus jeunes jouent leur avenir dans la production), il mise sa crédibilité, qui lui permettra peut-être d'être suivi dans ses choix de producteur plus confidentiels.
Dans l'exemple de Jean-Philippe, Fidélité Films a bénéficié de la visibilité du projet pour en monter un autre carrément audacieux, le nouveau film d'Eric Barbier. Depuis le désastre du Brasier, plus personne ne voulait se risquer à le produire. Le semi-échec de Jean-Philippe se répercutera donc fatalement sur les autres projets de Fidélité, ce que je trouve dommage(pas sur celui de Barbier, déja en production, mais sur d'autres à venir)...
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Je dis juste que j'aime quand les chiffres font mentir les prévisions, les entrées les vantards, et rendent un peu plus humbles au final.cinephage a écrit :Les producteurs (encore que la plupart du temps, ce soit plutôt le fait des distributeurs et des attachés de presses) ne sont pas réellement assurés de ces succès annoncés.Sergius Karamzin a écrit :Je dis juste que cela me fait plaisir que parfois les chiffres du box office fassent mentir les prévisions "quesi-certaines" de certains producteurs qui nous vendent un film comme un "best seller" avant d'avoir vendu un ticket.
On a beau prendre le public pour des gogos (Bronzés 3, Doublure), parfois ils n'en font qu'à leur tête (box office pathétique de "Incontrôlable" avec Michael Youn).
L'imprévisibilité du public est notoire chez les professionnels, et ce n'est pas un hasard si les banques fuient l'audiovisuel, au point que l'Etat aie jugé utile de créer un organisme public de garantie de crédit.
Qu'ils en fassent un argument de vente pour attirer le chaland (entrez, entrez, mesdames et messieurs, venez voir le spectacle que tout le monde attendait !!) ne doit pas tromper : le producteur doit survendre son projet à ses financiers, à son public, à ses diffuseurs (télévisions et exploitants). Si la "recette" n'est pas évidente, l'investisseur potentiel ne perçoit pas la rentabilité du projet, et ne croit pas à son succès, tout simplement.
Par ailleurs, sur un projet à forte visibilité, un producteur joue un peu son va-tout pour les 2-3 ans qui suivent (et encore, uniquement s'il est solide. De plus jeunes jouent leur avenir dans la production), il mise sa crédibilité, qui lui permettra peut-être d'être suivi dans ses choix de producteur plus confidentiels.
Dans l'exemple de Jean-Philippe, Fidélité Films a bénéficié de la visibilité du projet pour en monter un autre carrément audacieux, le nouveau film d'Eric Barbier. Depuis le désastre du Brasier, plus personne ne voulait se risquer à le produire. Le semi-échec de Jean-Philippe se répercutera donc fatalement sur les autres projets de Fidélité, ce que je trouve dommage(pas sur celui de Barbier, déja en production, mais sur d'autres à venir)...
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C'est vrai qu'il est toujours amusant de constater que le public ne fait pas forcément là où on lui dit de faire...Sergius Karamzin a écrit :Je dis juste que j'aime quand les chiffres font mentir les prévisions, les entrées les vantards, et rendent un peu plus humbles au final.
Mais c'est une chose que les producteurs gardent toujours en tête, quels que soient les discours autour de leurs productions.
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Jamais les fans de Johnny se sont précipités pour aller voir un de ses films, c'est pas aujourd'hui que ça aurait changéSergius Karamzin a écrit :Assez belle "claque" pour le film que toute la profession vendait comme "l'évènement de l'année", le film qui devait enterrer "Podium", remplir les salles des millions de fans de Johnny, etc.
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Sergius Karamzin a écrit : Je dis juste que j'aime quand les chiffres font mentir les prévisions, les entrées les vantards, et rendent un peu plus humbles au final.
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Eh bien tout cela est très sympa finalement. Johnny est très touchant et Luchini (que je n'aime pas) est plutôt correct, je trouve. la dernière partie dans le stade de France est très émouvante, une très bonne surprise.
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J'ai enchainé OSS 117 et Jean Philippe dans la même journée.
OSS est vainqueur par K.O.
Sans être mauvais (loin de là) Jean-Philippe veut ratisser large et l'aspect comédie familiale (on a envie de prendre le fils de Johnny pour taper sur la fille de Luchinni) m'a carrément gonflé.
Le film me fait l'effet d'un sous-podium.
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Sans être mauvais (loin de là) Jean-Philippe veut ratisser large et l'aspect comédie familiale (on a envie de prendre le fils de Johnny pour taper sur la fille de Luchinni) m'a carrément gonflé.
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