White Fire (J.-M. Pallardy, 1986). Rescapés d'une attaque de l'armée turque qui a emporté leurs parents, un frère et une soeur forment un duo de choc... bien vite, ils se retrouvent au coeur d'une affaire de grande ampleur tournant autour d'un diamant de légende.
Action époustouflante, tragédie grecque, couple mythologique, transgression des tabous sociaux, tronçonneuses... White Fire n'a peur de rien. Pallardy signe ici son chef d'oeuvre ultime qui a renouvelé le film de genre et le design des masques de soudeurs.
Tous en coeur "White Fire !"
"Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti" (Albert Camus)
Armée turque ( ??? ) qui porte des casques de la Whermacht d'ailleurs, sauf erreur.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
AlexRow a écrit :White Fire (J.-M. Pallardy, 1986). Rescapés d'une attaque de l'armée turque qui a emporté leurs parents, un frère et une soeur forment un duo de choc... bien vite, ils se retrouvent au coeur d'une affaire de grande ampleur tournant autour d'un diamant de légende.
Action époustouflante, tragédie grecque, couple mythologique, transgression des tabous sociaux, tronçonneuses... White Fire n'a peur de rien. Pallardy signe ici son chef d'oeuvre ultime qui a renouvelé le film de genre et le design des masques de soudeurs.
Ghost World de Terry Zwigoff
Première fois que je le vois en VO et purée le chef-d'oeuvre! J'en ai déjà parlé maintes et maintes fois donc je m'étends pas plus mais il y a toute une notion sur le non-dit qui m'avait échappé lors des autres visions.
SPOILERS:
Les problèmes dans lesquels Enid se met lorsqu'elle évoque la chaîne de restaurant Cook Chicken qui autrefois s'appellait Coon Chicken, la farce anodine du début dont les personnages ne parlent jamais jusqu'à la fin où la révélation du canular ne fera qu'enfoncer Seymour plus bas que terre (Steve Buscemi parfait, mais c'est un euphémisme). Il y a une réflexion sous-jacente très intéressante sur le tabou et l'incapacité actuelle de l'Amérique et plus généralement de l'Occident à se dire enfin la vérité.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
harry callahan a écrit :Armée turque ( ??? ) qui porte des casques de la Whermacht d'ailleurs, sauf erreur.
Le côté aryen m'avait échappé...
On peut encore découvrir du sous texte, des détails révélateurs, au bout de la vingtième contemplation de cette pépite.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
harry callahan a écrit :Pas un immense fan d'Elephant, mais envisager ce film sous l'angle du suspense c'est forcément s'exposer à des déceptions, vu que le film ne joue absolument pas sur ce registre là. Le concept serait plutôt à mon sens celui de "tranches de vie de Trucmuche, Tartempion et Untel, le jour J, à l'heure H".
Tu as raison. En fait je ne me suis pas très bien exprimé: ce n'est pas un film à suspens, mais certains effets en présentent les caractéristiques
(comme le bruit de l'armement d'un flingue hors champs dans la bibliothèque, la fille, Michelle, se retourne et... cut. Flash-back. C'est subjectif bien sûr, peut-être l'effet Lost? car bien sûr le but de Van Sant est de faire durer son film jusqu'au massacre, montrant donc des scènes de la vie quotidienne des lycéens jusque à ce moment, mais du coup il y a grand sentiment de vide tout le long du film...
MJ a écrit :Elephant travaille forcément sur le suspens puisqu'il s'inspire de manière quasi-absolue de Shining.
Ben tiens. On se demande pourquoi Van Sant a pas apellé son film Shining 2 et pourquoi c'est pas Nicholson qui tient le premier rôle.
C'est pas parce que Van Sant a utilisé une technique très prisée par Kubrick qu'il a voulu faire un film ayant les mêmes intentions qu'un de ceux de Kubrick.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
MJ a écrit :Ghost World de Terry Zwigoff
Première fois que je le vois en VO et purée le chef-d'oeuvre! J'en ai déjà parlé maintes et maintes fois donc je m'étends pas plus mais il y a toute une notion sur le non-dit qui m'avait échappé lors des autres visions.
SPOILERS:
Les problèmes dans lesquels Enid se met lorsqu'elle évoque la chaîne de restaurant Cook Chicken qui autrefois s'appellait Coon Chicken, la farce anodine du début dont les personnages ne parlent jamais jusqu'à la fin où la révélation du canular ne fera qu'enfoncer Seymour plus bas que terre (Steve Buscemi parfait, mais c'est un euphémisme). Il y a une réflexion sous-jacente très intéressante sur le tabou et l'incapacité actuelle de l'Amérique et plus généralement de l'Occident à se dire enfin la vérité.