J'aimerais bien lire un peu cet auteur. J'adore Fight Club et donc j'aurais 2 questions :
- Est-ce-que ça vaut la peine, après avoir vu le film un nombre conséquent de fois, que je lise le livre ?
- Quels autres livres du bonhomme me conseillez vous ? (je suis très tenté par Choke)
Et accessoirement vous pouvez déblaterer et débattre sur l'auteur et ces livre.
Merci.
- Errm. Do you want to put another meeting in?
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
Johnny Doe a écrit :J'aimerais bien lire un peu cet auteur. J'adore Fight Club et donc j'aurais 2 questions :
- Est-ce-que ça vaut la peine, après avoir vu le film un nombre conséquent de fois, que je lise le livre ?
- Quels autres livres du bonhomme me conseillez vous ? (je suis très tenté par Choke)
Et accessoirement vous pouvez déblaterer et débattre sur l'auteur et ces livre.
Merci.
Si tu aimes le film, tu aimeras le bouquin : c'est à la virgule près le film (enfin, l'inverse évidemment)... Pour les autres bouquins, perso je n'aime pas trop (voire pas du tout) Choke mais te conseille vivement Survivor. Pour autant, mon favori reste de loin Fight Club.
Margo a écrit :
Si tu aimes le film, tu aimeras le bouquin : c'est à la virgule près le film (enfin, l'inverse évidemment)... Pour les autres bouquins, perso je n'aime pas trop (voire pas du tout) Choke mais te conseille vivement Survivor. Pour autant, mon favori reste de loin Fight Club.
Merci beaucoup Tu avais vu Fight Club avant d'avoir lu le livre ?
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Je trouve Fight Club le livre meilleur que le film: plus court, plus percutant. La fin est différente mais tout aussi ambigüe.
Mon livre préféré reste Survivant; l'auteur tire à boulets rouges sur tous les travers de la société: secte, religion, télé, dopage etc ... Jouissif.
Choke et Monstres Invisibles m'ont déçu. Du coup, Palahniuk a baissé dans mon estime, et j'attends son prochain avec bcp moins d'impatience. Choke est vain, l'histoire n'a pas grand intérêt. Un twist final pour essayer de relever le niveau, mais livre oubliable.
Monstres Invisibles se veut trop philosophique, avec trop de digressions qui alourdissent l'histoire, et encore un twist (marque de fabrique de Palahniuk) amusant mais sans plus.
Mais tout ceci n'engage que moi, et je connais des gens qui ne jurent que par Choke.
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
Le monde avait-il vraiment besoin d’un Fight Club 2 ? Je ne pense pas mais étant admirateur du roman de Palahniuk et encore plus du film de David Fincher, je n’ai pas pu m’empêcher de m’aventurer dans cette suite. Malgré le choix pertinent du comic (l’adaptation cinématographique a rendu l’univers Fight Club si connoté visuellement qu’il est impossible de s’en passer), le résultat est aussi inégal que je m’y attendais. Dix ans plus tard, le narrateur est devenu un père de famille embourgeoisé et suffisamment drogué pour éviter le retour de Tyler. Enfin ça serait le cas si Marla n’échangeait pas ses médicaments par des placebos pour ajouter un peu de piment à son existence et si Tyler ne profitait pas des séances d’hypnose chez le psy pour mener ses affaires à l’échelle planétaire. De cette base, Palahniuk va développer un récit prévisible… ou pas… ou peut-être que si en faite. A la fin de la lecture, j’ai bien du mal à considérer l’œuvre dans son ensemble. Sur une bonne partie de l’ouvrage, j’ai trouvé que Palahniuk tombait dans le travers de la suite pour les fans. C’est l’avalanche des clins d’œil et le retour des protagonistes de l’original (gueule d’ange, Chloé, Robert Paulson) vire à l’absurde. L’univers semble replié sur lui-même et ne cherche pas à aller plus loin, se montrant ainsi incapable de retrouver l'émotion choc du roman. Il y a bien de nouvelles pistes lancées. Il peut y avoir de bonnes choses lorsque Palahniuk se concentre sur ce qu’implique ce bond de dix ans dans le temps. Certains concepts sont intéressants comme de faire Durden non plus juste l’expression de la schizophrénie du narrateur mais une idée parasite. Malheureusement, c’est souvent bancal dans l’exécution.
Puis vient le dernier chapitre. Faisant jusqu’alors de courtes apparitions, Palahniuk prend le devant de la scène et remet pas mal de chose en perspective. La démarche de l’auteur prend alors un sens un peu différent, jetant un regard sur son ancien travail tout en considérant ce que le culte du film a pu engendrer. Cela n’excuse pas tous les scories de l’histoire mais révèle au moins une réflexion qui a quelque chose d’intéressant.
"Les contes et les rêves sont les vérités fantômes qui dureront, quand les simples faits, poussière et cendre, seront oubliés" Neil Gaiman
Perso j'ai plutot de bon souvenirs d' A l'estomac et Snuff, un peu moins Choke et Survivant (mais la lecture remonte).
Mais comme dis plus haut, je pense aussi que Fight club est ce que j'ai lu de mieux chez lui.
Je viens de lire Snuff (vu le sujet je me devais de le lire) et je dois dire que j'ai trouvé ça marrant 50 pages et chiant les 150 autres. Et vraiment mal torché, j'ai lu des romans de gare à 5 cents mieux écrits.
Bref je ne vais pas persévérer avec le bonhomme, je me contenterais de revoir une fois de plus Fight Club.
Marrant de voir que j'avais créé ce topic il y a... 12 ans. Entre temps j'ai lu pas mal de chose de Palahniuk. J'avais commencé plutôt bien avec les deux romans que j'ai préféré de l'auteur et qui m'on poussé à tenter la suite : Choke et Survivant. Ensuite je m'étais aventuré dans le presque nul Berceuse, le "un peu mieux mais pas top" Monstres invisibles pour finir par tenter, quand même, son Fight Club que j'avais trouvé tout bonnement... sans intérêt. Une bonne base pour le film, dont Fincher extrait quelque chose de bien plus puissant et jouissif à mes yeux. En fait j'ai trouvé le bouquin un peu chiant.
Le style de Palahniuk et ses points de départ de roman me semble souvent un peu interchangeable, avec toujours ces anti-héros en marge pour une raison ou une autre. Cette volonté d'être à tout prix iconoclaste dans ce que ça raconte, cette apparente férocité, ce goût pour la provoc', ça a fini par me gonfler parce que j'avais l'impression de ne plus voir que ça. J'ai toujours À l'estomac dans mon étagère, que je pense lire un jour parce que c'est un recueil de nouvelles et que ça sera peut-être moins pénible que ses romans. Sa petite musique a vraiment finie par me fatiguer, du coup j'ai du mal à dire si Choke est vraiment beaucoup mieux que Berceuse en fait, peut-être simplement que je le style de Palahniuk m'avait lassé à ce moment là. Faut aussi dire qu'à part le postulat de départ (et encore) je me souviens très peu de ces bouquins.
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J'avais, comme une majorité, découvert l'existence de monsieur Palahniuk avec l'adaptation de Fight Club par David Fincher... et quelle découverte. Son style, sa roublardise, sa provocation, ses personnages torturés, marginaux, constamment en lutte contre l'establishment, le bon gout, la société, l'ordre,... l'accroche de l'affiche du film Fight Club résumait parfaitement le style Palahniuk : Mischief / Mayhem / Soap...
La lecture du roman FIGHT CLUB ayant été conditionnée par les images du film de Fincher qui revenait en tête (toujours le soucis de lire un livre après avoir vu son adaptation cinématographique), c'est avec la lecture de SURVIVOR que l'accroche c'est vraiment faite... (ça allait tellement loin que l'adaptation du film a été abandonnée suite à des événements ayant eu lieu un 11 septembre).
Après ça, je guettais chaque nouvelle sortie... au point d'avoir lu toute l'oeuvre du bonhomme ayant été éditée en France...
et en presque 20 ans (Fight Club a été édité en France en 1999) ce magnifique soufflé (métaphore culinaire on) que j'appréciais retrouver tous les 2/3 ans a fini par crever à partir de BERCEUSE (Lullaby), pour aujourd'hui ne ressembler qu'à une crêpe (métaphore culinaire off). Un petit sursaut avec A L'ESTOMAC (Haunted - on parle souvent des traductions tordues des titres de films étrangers en France, mais en littérature c'est encore pire), pour retomber immédiatement. Comme une impression de "mode automatique" enclenché, comme le souligne Johnny Doe "Le style de Palahniuk et ses points de départ de roman me semble souvent un peu interchangeable”, comme l'impression que la roublardise est devenue de l'esbroufe.
Le summum ayant été atteint avec PYGMY. Si on peut saluer l'audace d'écrire tout un livre à la première personne, suivant un personnage (un enfant) qui ne maîtrise pas la langue du pays où il se trouve, en mettant les complément avant le verbe, en ne conjuguant pas les verbes, en omettant la plupart des pronoms, des sujets... et en faisant des fautes tous les 2 mots (bref un livre écris comme le personnage parle) il faut dire qu'étaler sur 300 pages l'exercice agace rapidement pour finir par être irritant (et ne plus s'intéresser à ce qu'e l'on est entrain de lire).
Le dernier en date, ORGASME (Beautiful You), sorti cette année se lit d'une traite (ce qui semble être l'effet recherché, le livre n'ayant pas de chapitres) mais sans véritable saveur. Palahniuk ayant chercher à donner sa vision (forcément plus tordue que celle des autres) du style littéraire initié par 50 nuances de Grey & Co.
Je rejoint une nouvelle fois l'avis de Johnny Doe, sur les 13 livres lu, je serais bien incapable aujourd'hui de résumer les intrigues de la plupart sans relire la 4e de couverture.
Je ne sais meme plus de quoi parle PESTE (Rant), BERCEUSE (Lullaby) et JOURNAL INTIME (Diary).
SNUFF, PYGMY, DAMNES et ORGASME vont suivre le meme chemin avec le temps, n'étant pas ce que Palahniuk à écrit de mieux.
Me reste en mémoire ces 3 premiers FIGHT CLUB, SURVIVOR, CHOKE. D'une certaine manière MONSTRES INVISIBLE que j'avais adoré, et que j'aimerais relire depuis déjà plusieurs années sans le faire (au risque d'en dénaturer le souvenir que j'en ai)
Et A L'ESTOMAC, qui de par sa structure pourrait faire une excellente adaptation en mini-série avec un réalisateur différent pour chaque épisode (et un épisode pour chacun des personnages).
Bref, l'attente du nouveau Chuck Palahniuk n'est plus là...
FIGHT CLUB 2 vient de sortir en BD. L'envie quand meme de voir ce qu'il a à proposer sur ces 3 personnages (Tyler, Marla et le Narrateur), mais l'inquiétude de la suite pas maitrisée ou inutile.
" Accélère minouche !" - Michel Poiccard /// “When you have to shoot shoot don't talk” - Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez /// "Alors tu vois où elles nous ont menées tes ondes négatives, tu devrais avoir honte.” - Oddball dit Le Cinglé /// "Wake up !... Time to die" - Leon Kowalski /// "C'est quoi minouche ?" - Patricia Franchini
Tu avais vu Fight Club avant d'avoir lu le livre ?
