Sleepy hollow (Tim Burton - 1999)
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Sleepy hollow (Tim Burton - 1999)
Je crée un topic pour poursuivre le débat sur un film qui me tient beaucoup à coeur et qui est, à mon avis, vilipendé de manière injuste.
Voila donc ce que j'ai envie de répondre suite à ce qui a été dit sur le topic des "chefs-d'oeuvres" des années 90.
D'abord je trouve incroyable cette manie de prendre un film pour taper sur un autre. Mais vous allez laisser Spleepy Hollow tranquille oui ??
Le film de Burton est loin d'être aussi cloisonné et peu ambitieux que deux forumeurs ici présents l'affirment.
Spleepy Hollow est au contraire l'adieu flamboyant et émouvant d'un cinéaste à une période de sa vie artistique.
Souvenez-vous comment se termine le film : par un regard porté vers l'avenir. Un passé fantasmagorique bâti sur des légendes laisse la place à la modernité. Le sombre disparaît au profit de la lumière. Le rationnel l'emporte malgré tout sur le fantastique mais Burton nous dit que, sans ce fantastique et son apport à la psyché humaine, le rationnalisme est une impasse. D'où ce mélange de beauté et de tristesse. Sleepy Hollow est une vision souterraine de l'une de ces petites histoires mythiques qui façonnent la grande Histoire. C'est une aussi mélopée mélancolique, émaillée de sursauts horrifiques servie par une photographie superbe et une partition sombre et poétique.
Parallèlement à un discours sur le passé et la mythologie, le film est également un bel hommage à un certain cinéma gothique. Ainsi qu'à une vision faite de merveilles et de peur enfantines propre à à un adolescent qui se construit.
La maturité de Burton se poursuit peut-être avec La Planète des Singes, mais alors comme la première entreprise adulte d'un adolescent devenu homme qui se prend les pieds dans le tapis d'un monde (du cinéma) rempli de contraintes non assimilées.
Et dire que je dois expliquer ça à un burtonien !
Voila donc ce que j'ai envie de répondre suite à ce qui a été dit sur le topic des "chefs-d'oeuvres" des années 90.
D'abord je trouve incroyable cette manie de prendre un film pour taper sur un autre. Mais vous allez laisser Spleepy Hollow tranquille oui ??
Le film de Burton est loin d'être aussi cloisonné et peu ambitieux que deux forumeurs ici présents l'affirment.
Spleepy Hollow est au contraire l'adieu flamboyant et émouvant d'un cinéaste à une période de sa vie artistique.
Souvenez-vous comment se termine le film : par un regard porté vers l'avenir. Un passé fantasmagorique bâti sur des légendes laisse la place à la modernité. Le sombre disparaît au profit de la lumière. Le rationnel l'emporte malgré tout sur le fantastique mais Burton nous dit que, sans ce fantastique et son apport à la psyché humaine, le rationnalisme est une impasse. D'où ce mélange de beauté et de tristesse. Sleepy Hollow est une vision souterraine de l'une de ces petites histoires mythiques qui façonnent la grande Histoire. C'est une aussi mélopée mélancolique, émaillée de sursauts horrifiques servie par une photographie superbe et une partition sombre et poétique.
Parallèlement à un discours sur le passé et la mythologie, le film est également un bel hommage à un certain cinéma gothique. Ainsi qu'à une vision faite de merveilles et de peur enfantines propre à à un adolescent qui se construit.
La maturité de Burton se poursuit peut-être avec La Planète des Singes, mais alors comme la première entreprise adulte d'un adolescent devenu homme qui se prend les pieds dans le tapis d'un monde (du cinéma) rempli de contraintes non assimilées.
Et dire que je dois expliquer ça à un burtonien !
Re: SLEEPY HOLLOW ou l'incompréhension
CLAP CLAP CLAP !
Pour moi, l'un des trois chefs-d'oeuvres de Tim Burton, avec "Edward aux mains d'argent" et "Ed Wood" (les courts métrages mis à part).
Plutôt que d'y voir un vain essoufflement, il faut mieux y voir un aboutissement logique du style burtonien.
Pour moi, l'un des trois chefs-d'oeuvres de Tim Burton, avec "Edward aux mains d'argent" et "Ed Wood" (les courts métrages mis à part).
Plutôt que d'y voir un vain essoufflement, il faut mieux y voir un aboutissement logique du style burtonien.
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- King of (lolli)pop
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Pour moi c'est un grand film gothique, au visuel superbe et flamboyant, hommage émérite aux productions de la Hammer des années cinquante.
L'interprétation est très inspirée et le film fourmille d'idées de mise en scène.
Certes Burton a fait mieux, mais ce film là ne dépareille pas de sa filmographie.
L'interprétation est très inspirée et le film fourmille d'idées de mise en scène.
Certes Burton a fait mieux, mais ce film là ne dépareille pas de sa filmographie.
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- Ed Bloom à moto
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d'abord c'est Sleepy hollow et pas SPleepy Hollow
Je ne vais pas te contredire car ce que tu dis est très juste.
Mais, force est de connaître que là où il avait l'habitude de nous offrir de nombreuses pistes thématiques, la lutte rationnel/fantastique reste pratiquement l'un des seuls thèmes correctement exploité du film. Pour le reste, il faut se contenter de peu de chose : une histoire d'amour très caricaturale, le groupe de bourgeois sous-employé ou encore le mythe du cavalier peut-être pas assez intégré aux thématiques du film.
Pour essayer de masquer les ambitions limités du scénario, Burton nous offre du Burton; alors ça reste joli et au-dessus de la moyenne mais ça ne marche qu'à moitié.
Reste Danny Elfman, Rich Heinrichs et le casting qui nous permettent de savourer de très belles images.
Avec Sleepy Hollow, Burton assure; avec Pota, il ne rassure pas mais au moins il se met en danger...
Je ne vais pas te contredire car ce que tu dis est très juste.
Mais, force est de connaître que là où il avait l'habitude de nous offrir de nombreuses pistes thématiques, la lutte rationnel/fantastique reste pratiquement l'un des seuls thèmes correctement exploité du film. Pour le reste, il faut se contenter de peu de chose : une histoire d'amour très caricaturale, le groupe de bourgeois sous-employé ou encore le mythe du cavalier peut-être pas assez intégré aux thématiques du film.
Pour essayer de masquer les ambitions limités du scénario, Burton nous offre du Burton; alors ça reste joli et au-dessus de la moyenne mais ça ne marche qu'à moitié.
Reste Danny Elfman, Rich Heinrichs et le casting qui nous permettent de savourer de très belles images.
Avec Sleepy Hollow, Burton assure; avec Pota, il ne rassure pas mais au moins il se met en danger...
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- Mister Ironbutt 2005
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Re: SLEEPY HOLLOW ou l'incompréhension
Ce que tu dis est très juste, avec le débat interne du film sur le rationnel qu'on peut identifier à l'évolution de Tim, mais j'ai pas vraiment trouvé que ça transparaissait de façon vraiment convaincante dans la mise en scène. A la limite, "Sleepy Hollow" est le film d'un type lassé, mais justement, cet hommage au Gothique, ne l'a-t'il pas fait suffisemment à travers ses films précédents?Roy Neary a écrit :Je crée un topic pour poursuivre le débat sur un film qui me tient beaucoup à coeur et qui est, à mon avis, vilipendé de manière injuste.
Voila donc ce que j'ai envie de répondre suite à ce qui a été dit sur le topic des "chefs-d'oeuvres" des années 90.
D'abord je trouve incroyable cette manie de prendre un film pour taper sur un autre. Mais vous allez laisser Spleepy Hollow tranquille oui ??
Le film de Burton est loin d'être aussi cloisonné et peu ambitieux que deux forumeurs ici présents l'affirment.
Spleepy Hollow est au contraire l'adieu flamboyant et émouvant d'un cinéaste à une période de sa vie artistique.
Souvenez-vous comment se termine le film : par un regard porté vers l'avenir. Un passé fantasmagorique bâti sur des légendes laisse la place à la modernité. Le sombre disparaît au profit de la lumière. Le rationnel l'emporte malgré tout sur le fantastique mais Burton nous dit que, sans ce fantastique et son apport à la psyché humaine, le rationnalisme est une impasse. D'où ce mélange de beauté et de tristesse. Sleepy Hollow est une vision souterraine de l'une de ces petites histoires mythiques qui façonnent la grande Histoire. C'est une aussi mélopée mélancolique, émaillée de sursauts horrifiques servie par une photographie superbe et une partition sombre et poétique.
Parallèlement à un discours sur le passé et la mythologie, le film est également un bel hommage à un certain cinéma gothique. Ainsi qu'à une vision faite de merveilles et de peur enfantines propre à à un adolescent qui se construit.
La maturité de Burton se poursuit peut-être avec La Planète des Singes, mais alors comme la première entreprise adulte d'un adolescent devenu homme qui se prend les pieds dans le tapis d'un monde (du cinéma) rempli de contraintes non assimilées.
Et dire que je dois expliquer ça à un burtonien !
Moi j'ai toujours ce sentiment de rabachage et d'inutilité. C'est une fin d'adolescence difficile.
Si tu savais le nombre de films qu'on considère comme des chefs-d'oeuvres alors que le réalisateur ne s'est pas du tout mis en danger, tu serais étonné....Jack Torrance a écrit :Avec Sleepy Hollow, Burton assure; avec Pota, il ne rassure pas mais au moins il se met en danger...
Burton fait ce qu'il sait faire et le fait même très bien. Alors pourquoi bouder?
Re: SLEEPY HOLLOW ou l'incompréhension
Si justement. Nous partons d'un univers visuel en demi-teinte dans une ville où cohabite le surnaturel et les avancées de la modernité. Ensuite Johnny Depp arrive comme un étranger dans un monde cauchemardesque peuplé de personnages typés liés par une mythologie commune. Depp progressivement fait sa place dans ce monde, apportant sa personnalité et ses connaissance, mais se nourrissant également de celles des habitants du village. Plusieurs scènes se répètent, et le point de vue de Burton change au niveau de l'implication du détective.Mac Lean a écrit :mais j'ai pas vraiment trouvé que ça transparaissait de façon vraiment convaincante dans la mise en scène.
Quand le film s'achève, le spectateur est emmené vers la lumière de la civilisation naissante. La neige recouvre les pas du héros, de même qu'elle "enterre" le passé mythologique que Burton a fait revivre.
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Je suis tout sauf un grand connaisseur de Burton, mais j'ai du mal à saisir pourquoi il faudrait en prendre la défense. Est ce que par hasard il s'agirait des rushes d'un Navarro turc des années 70 ? Pas d'après ce que j'ai vu. Le considérer comme mineur, soit ( je répète, j'y connais pas grand chose en Burton ) : devoir en assurer la défense comme si on avait affaire au pire des Bruckheimer, ça me dépasse un peu.
C'est bien de chercher des thématiques, et des interrogations, et de chercher à comprendre la démarche du cinéaste. En ce qui me concerne, cela me passe largement au dessus de la tête le plus souvent. Quelque part, c'est comme si on croisait une superbe fille dans la rue et qu'on se mettait à l'étudier sous toutes les coutures, à la soumettre à tous les tests possibles et imaginables, à la disséquer sans fin pour tenter de comprendre pourquoi elle est si jolie. Alors que pendant ce temps là, on pourrait simplement profiter de ce qu'elle a à nous offrir.
Sleepy Hollow n'a rien de honteux à mon sens, j'y vois une histoire assez prenante, baignant dans une athmosphère de mystère renforcée par une très belle esthétique générale et de bons comédiens. Pour moi, c'est bien là l'essentiel : il n'y rien de mal à trouver un film très divertissant et bien fait.
Bientôt, on va vouer Blade II ou Versus aux gémonies simplement parce que leurs thématiques sont considérées comme simplistes, et le discours ceci ou cela. Est ce une honte de faire du divertissement de grande qualité, sans autres prétentions que de raconter brillament une histoire ( je ne sais pas quelle était la volonté de Burton pour ce film ) ? Faut il absolument chercher et trouver un discours ou des thématiques élaborés derrière pour qu'un film soit jugé intéressant, et donc qu'il ne soit pas objet de critiques négatives ?
C'est bien de chercher des thématiques, et des interrogations, et de chercher à comprendre la démarche du cinéaste. En ce qui me concerne, cela me passe largement au dessus de la tête le plus souvent. Quelque part, c'est comme si on croisait une superbe fille dans la rue et qu'on se mettait à l'étudier sous toutes les coutures, à la soumettre à tous les tests possibles et imaginables, à la disséquer sans fin pour tenter de comprendre pourquoi elle est si jolie. Alors que pendant ce temps là, on pourrait simplement profiter de ce qu'elle a à nous offrir.
Sleepy Hollow n'a rien de honteux à mon sens, j'y vois une histoire assez prenante, baignant dans une athmosphère de mystère renforcée par une très belle esthétique générale et de bons comédiens. Pour moi, c'est bien là l'essentiel : il n'y rien de mal à trouver un film très divertissant et bien fait.
Bientôt, on va vouer Blade II ou Versus aux gémonies simplement parce que leurs thématiques sont considérées comme simplistes, et le discours ceci ou cela. Est ce une honte de faire du divertissement de grande qualité, sans autres prétentions que de raconter brillament une histoire ( je ne sais pas quelle était la volonté de Burton pour ce film ) ? Faut il absolument chercher et trouver un discours ou des thématiques élaborés derrière pour qu'un film soit jugé intéressant, et donc qu'il ne soit pas objet de critiques négatives ?
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
Pas obligatoirement bien sur. Mais je répondais à des arguments précis émis sur un autre topic déjà assez chargé en discussions.harry callahan a écrit :Faut il absolument chercher et trouver un discours ou des thématiques élaborés derrière pour qu'un film soit jugé intéressant, et donc qu'il ne soit pas objet de critiques négatives ?
Je pense aussi que Sleepy Hollow est un merveilleux spectacle visuel et émouvant, sans qu'on ait besoin de se prendre la tête (même si j'aime bien ça ).
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j'ai vu le film au ciné en Février(Mars?)2000 et je garde le souvenir d'un film référentiel très beau visuellement masi aussi froid et quelque peu ennuyeux,un beau livre d'images(comme le 1er SEIGNEUR DES ANNEAUX,tiens! )...en fait j'ai commencé à décrocher du cinéma de Burton à partir de MARS ATTACKS(les 2 chefs d'oeuvre de Burton restent à mon avis BATMAN RETURNS et EDWARD AUX MAINS D'ARGENT)...néanmoins comme tout film mérite 2 visions il faudrait que je revoie SLEEPY HOLLOW pour confirmer(ou infirmer?)mon opinion de départ...
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- Ed Bloom à moto
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Avec Sleepy Hollow j'ai eu l'impression de revoir un film de la Hammer à sa grande epoque:l'elegance de la mise en scéne,le gothisme,l'humour,l'interpretation,l'ambiance,l'epouvante mélée d'horreur.bref tout concours à me rappeler cette epoque geniale où l'on pouvait faire des films fantastiques intelligents,sans clichés et sans un humour de beauf...merci Mr Burton!
Si c'est tout ce que tu peux répondre à mon argumentaire, Jack....Jack Torrance a écrit :certainement pas celle du cavalier !Roy Neary a écrit :sans qu'on ait besoin de se prendre la tête
sinon, oui bien sûr on peut apprécier un film comme un spectacle (et dans cette optique, Sleppy Hollow offre ce qu'il faut) mais on prenait ici le film dans le cadre générale de la filmo de Burton...
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- King of (lolli)pop
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harry callahan a écrit :Je suis tout sauf un grand connaisseur de Burton, mais j'ai du mal à saisir pourquoi il faudrait en prendre la défense. Est ce que par hasard il s'agirait des rushes d'un Navarro turc des années 70 ? Pas d'après ce que j'ai vu. Le considérer comme mineur, soit ( je répète, j'y connais pas grand chose en Burton ) : devoir en assurer la défense comme si on avait affaire au pire des Bruckheimer, ça me dépasse un peu.
C'est bien de chercher des thématiques, et des interrogations, et de chercher à comprendre la démarche du cinéaste. En ce qui me concerne, cela me passe largement au dessus de la tête le plus souvent. Quelque part, c'est comme si on croisait une superbe fille dans la rue et qu'on se mettait à l'étudier sous toutes les coutures, à la soumettre à tous les tests possibles et imaginables, à la disséquer sans fin pour tenter de comprendre pourquoi elle est si jolie. Alors que pendant ce temps là, on pourrait simplement profiter de ce qu'elle a à nous offrir.
Sleepy Hollow n'a rien de honteux à mon sens, j'y vois une histoire assez prenante, baignant dans une athmosphère de mystère renforcée par une très belle esthétique générale et de bons comédiens. Pour moi, c'est bien là l'essentiel : il n'y rien de mal à trouver un film très divertissant et bien fait.
Bientôt, on va vouer Blade II ou Versus aux gémonies simplement parce que leurs thématiques sont considérées comme simplistes, et le discours ceci ou cela. Est ce une honte de faire du divertissement de grande qualité, sans autres prétentions que de raconter brillament une histoire ( je ne sais pas quelle était la volonté de Burton pour ce film ) ? Faut il absolument chercher et trouver un discours ou des thématiques élaborés derrière pour qu'un film soit jugé intéressant, et donc qu'il ne soit pas objet de critiques négatives ?
Je suis assez d'accord avec ton point de vue qui met en exergue le problème complexe de la sensibilité et du point de vue.
Pourquoi réfréner le plaisir simple d'un bon divertissement quand il nous est offert. Pourquoi y bouder son plaisir par des interrogations insensées sur le discours du film ( l'histoire du drapeau final dans Spider-Man) ?
Je ne suis pas très fan de Blade 2 mais j'avoue que les vingt première minutes sont jouissives. Pourquoi j'irais contrarier l'enthousiasme d'un autre parce qu'il a envie de prendre du bon temps en allant le voir ?
Je suis parfois surpris de voir que des gens s'interrogent de l'enthousiasme de certains pour des films. Pourquoi contester l'enthousiasme ?
A contrario un film comme Les Lois de l'attraction que beaucoup de monde semble apprécier m'a laissé de marbre et m'a énervé par ses partis pris sans que je ne juge de l'intelligence des gens qui l'ont apprécié