Jeremy Fox a écrit :Oui c'est vrai ; j'ai découvert Je vous salue Marie l'an dernier et j'avais bien aimé. Il ne m'en reste qu'un à voir dans le coffret : For Ever Mozart : je me lance ou pas ?
Euh. Peut-être pas tout de suite, non... Tu sais tout ce que je peux accepter de Godard, je le critique rarement... For ever Mozart et, plus encore, Eloge de l'amour ne sont pas parmi mes favoris...
Prends un autre coffret...
"Je ne veux pas rester dans l'histoire comme le gars qui a détruit l'Univers" Dude, where's my car Tears in my beers
Jeremy Fox a écrit :Oui c'est vrai ; j'ai découvert Je vous salue Marie l'an dernier et j'avais bien aimé. Il ne m'en reste qu'un à voir dans le coffret : For Ever Mozart : je me lance ou pas ?
Euh. Peut-être pas tout de suite, non... Tu sais tout ce que je peux accepter de Godard, je le critique rarement... For ever Mozart et, plus encore, Eloge de l'amour ne sont pas parmi mes favoris...
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I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Je vous jure monsieur l'agent que je ne copie pas mister Fox, j'ai juste profité de la rétro Jane Birkin à la Tek...
SOIGNE TA DROITE - Jean-Luc Godard (1987) découverte
La France Mitterrand-ienne sort de table, chancelante, fatiguée d'une soirée alcoolisée où s'est mêlé grosse bouffe et discutions culturelles autours du cinéma français, de musique, de la politique, du sport et de plein d'autres choses. Le corps est lourd et la tête tourne, l’hexagone tombe à la renverse et laisse son esprit divaguer. Elle imagine Jean-Luc Godard en sosie de Monsieur Hulot qui passerait son temps à saluer du couvre-chef. Elle imagine les Rita Mitsouko enregistrer leur album The No Comprendo. Elle imagine un avion piloté par un Michel Galabru suicidaire, habité d'hystériques faisant la course, d'une soupe servie en plein appareil, d'une ricaine demandant une tarte toujours plus grosse. Elle imagine des bobines de films récupérées par Dominique Lavanant. Elle imagine un remake de La Cigale et la Fourmi avec Jane Birkin et Jacques Villeret. Elle imagine un monde commenté par la voix chaude de François Périer, elle imagine à nouveau Jacques Villeret dansant tantôt seul, tantôt avec une femme nue. Elle imagine une porte fenêtre qui donne sur une plage. Elle imagine encore et toujours Jacques Villeret lisant Mickey tandis que Pauline Laffont fait du golf en mini short. Elle imagine d'autres choses mais le mal de crâne se réveille et avec lui les paupières gonflées. Lorsqu'elle essaye de se rappeler de son rêve, la miss Hexagone fronce les sourcils, soupire mais rit toute seule. On aurait dit un film de Godard se dit-elle. Faut vraiment y aller mollo avec les cuites !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Vu quelques jours avant son apparition sur Youtube (il a circulé dans les réseaux godardiens avant d'apparaître), il est étonnamment bon ! Je n'espérais pas autant de traces de son art à venir dans ce premier court que je rêvais de voir. Bonne pioche !
"Je ne veux pas rester dans l'histoire comme le gars qui a détruit l'Univers" Dude, where's my car Tears in my beers
Ressortie du livre de Michel Vianey, "En attendant Godard", sous le titre "Michel Vianey : 1966 Masculin féminin Godard" Présentation : "En novembre 1965, Jean-Luc Godard invite l’écrivain et journaliste alors célèbre Michel Vianey, devenu son ami pendant le tournage du Mépris à Capri, à suivre durant trois mois celui de Masculin féminin, en toute liberté de mouvement et d’écriture. Les deux hommes ont alors trente-cinq ans. Vianey saisit sur le vif de jeunes acteurs et techniciens, comme Jean-Pierre Léaud, Marlène Jobert, William Lubtchansky ou Willy Kurant. Avec un art vivant du tableau dans divers lieux emblématiques du Paris d’alors et une rare vivacité de la silhouette, ce récit d’une grande modernité de composition restitue plusieurs journées de ce film décisif. Devenu introuvable après sa parution en 1967, ce texte, accompagné d’une iconographie et de notes que cinquante ans d’histoire ont rendues nécessaires, mérite une nouvelle mise en lumière." Un livret de 150 pages, 62 illustrations, 18 euros. Voir : http://202editions.blogspot.fr/p/michel-vianey.html
"Jamais je ne voudrais faire partie d'un club qui accepterait de m'avoir pour membre." (Groucho Marx)