Jerry Schatzberg

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Jeremy Fox
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Re: Jerry Schatzberg

Message par Jeremy Fox »

Ni vu ni connu :fiou: :lol:
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Alexandre Angel
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Re: Jerry Schatzberg

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :Ni vu ni connu
Celle-là elle était belle, quand même :lol:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Jeremy Fox
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Re: Jerry Schatzberg

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Ni vu ni connu
Celle-là elle était belle, quand même :lol:
J'avoue :mrgreen:
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Alexandre Angel
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Re: Jerry Schatzberg

Message par Alexandre Angel »

The Seduction of Joe Tynan est excellent. Je viens de le voir et je vais remettre le couvert. C'est très bien écrit, magnifiquement joué, vif, lucide, adulte.
Vive Schatzberg!
Je n'ai pas encore vu le Spielberg mais j'aime bien ce parallèle (que je me fabrique) entre deux sujets liés à la politique, interprétés par Meryl Streep et réalisés à presque 40 ans d'intervalle par deux représentants du Nouvel Hollywood.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Alexandre Angel
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Re: Jerry Schatzberg

Message par Alexandre Angel »

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La Vie privée d'un sénateur
(The Seduction of Joe Tynan, en VO) est un film qui ne paie pas de mine à priori, à l'instar de son titre français. Il me faut aussi reconnaître que les films, non pas politiques, mais sur la vie politique américaine, ne m'excitent pas trop tout comme ne m'attire guère naturellement la série The West Wing.
Le film de Schatzberg, au moment de sa sortie, s'inscrivait en outre au confluent de plusieurs états de la cinégénie américaine du moment : l'avènement de Meryl Streep au premier plan en cette année 1979 (et le multi-oscarisé Kramer Vs Kramer), le film de Capitole dont le Being There de Hal Ashby constituera le parangon satirique talentueux et partagera avec Joe Tynan l'honneur de voir briller Melvyn Douglas de ses derniers feux histrioniques et , d'une manière plus générale, le film d'intrigues politiciennes et/ou judiciaires où des messieurs en cravate discutent beaucoup dans des bureaux capitonnés photographiés dans des tons automnaux, façon Gordon Willis mais en plus fonctionnel.
Bons nombres de films américains de l'époque nous montraient donc des arbres dénudés, des manteaux tout beiges et des feuilles mortes balayer l'allée de parcs où l'on parlemente le nez un peu rougi par le froid (voir Et justice pour tous! , de Norman Jewison).
Joe Tynan n'y déroge pas.
Ainsi, le générique au cours duquel des gamins noirs sont acheminés par bus vers le Capitole pour ce que l'on imagine être une visite scolaire et qui pose d'emblée ce qui sous-tendra le thème de campagne développé dans le film, à savoir la mixité raciale, ce générique, donc, nous achemine, spectateurs, vers les conventions filmiques que je viens d'évoquer (l'image est brunâtre et blafarde, limite terne) au son d'une musique enjouée de Bill Conti.
Cette musique est intéressante en ce qu'elle révèle quelque chose de la manière de Jerry Schatzberg.
A première ouïe, la ritournelle du fifre porteur de mélodie évoque, de par ses relents dixie, l'embrigadement presque martial que suppose l'engagement dans une vie politique à l'américaine. A l'écouter de plus près et compte-tenu de ce qui émane de la filmographie schatzbergienne, d'autres effluves, plus enclines à la fanfare, surviennent comme elle survenaient chez le Fred Myrow de Scarecrow avant d'émaner du Philippe Sarde de L'Ami retrouvé.
Peut-on alors visionner The Seduction of Joe Tynan "à l'aveugle" et identifier en direct la griffe de Jerry Schatzberg? Ce serait beaucoup s'avancer.
Mais pourtant, au fil tranquille de ce film remarquable, on finit par se rendre à l'évidence de ce qu'il faut bien appeler un style. Et ce style est tributaire de la vision exigeante d'un artiste qui possède tous les attributs de ces confrères les plus doués du Nouvel Hollywood (de Steven Spielberg à Michael Cimino, en passant par Coppola, Scorsese, Malick, quelques aînés qui ont pigé le truc comme Robert Altman et Bob Fosse ou un étranger tel que Milos Forman) mais les utilise de façon presque monastique, sans l'once d'une mégalomanie.
Schatzberg subvertit au rasoir la moindre strate de classicisme, lui conférant un lustre, une finition cristalline qui rend captivant un récit qui, de ce fait, ne ronronne jamais mais lance des pistes stimulantes sur la vie politique américaine en particulier et, plus généralement, la vie d'un politicien que son ambition (aussi démocrate soit-elle)et son âge (la quarantaine épanouie) condamne à la séduction (titre original du film). Angle original qui évite, au risque de la sécheresse et de la désaffection du public, coups de théâtre, morceaux de bravoure et suspense fabriqué.
The Seduction of Joe Tynan est une œuvre adulte, mature, traitant le spectateur en grande personne, ne lui prémâchant jamais quoique ce soit, ne trichant jamais sur la lucidité. Rarement film américain n'aura montré l'adultère comme une chose aussi parfaitement naturelle lorsqu'elle doit arriver. Rarement aura-t-on eu une telle impression de voir du sexe à l'écran alors que rien ne nous en est montré.
C'est que Schatzberg, brillant dans la direction d'acteurs et servi par le bon scénario (son premier) d'Alan Alda, la vedette du film, tire d'une histoire d'apparence classique des trésors de sophistication discrète et épurée, ménageant des "poches" impressionnistes de mise en scène plus ample, et dans le trivial (une scène de blow job, très drôle, filmée comme dans un Scorsese contemporain)et dans le shakespearien comme pour cette prodigieuse séquence où Melvyn Douglas se met à réciter le premier paragraphe du Rouge et le Noir, dans la langue de Stendhal, s'il vous plaît.
Cette maîtrise jamais ramenarde non seulement préserve l'œuvre du vieillissement mais nous gratifie de réminiscences inattendues (Joe Tynan évoquerait presque le Jean-Pierre Chevènement de la grande époque du CERES)ainsi que de résonnances modernes, américaines ou non, lorsqu'il s'agit de décrire la tension et le fusionnel de rigueur entre l'homme politique et sa première dame.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Jerry Schatzberg

Message par Jeremy Fox »

Malgré tes réticences, tu devrais tester The West Wing :wink:
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Alexandre Angel
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Re: Jerry Schatzberg

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :Malgré tes.réticences, tu devrais tester the west wing :wink:
Ah mais j'ai bien noté que toi et d'autres la prisaient beaucoup! Le problème est que je ne suis pas suffisamment accro de séries pour ne pas prioriser (je viens de finir la mini-série Big Little Lies sur Replay OCS) mais je vais m'y intéresser :) .
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Jerry Schatzberg

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit :je viens de finir la mini-série Big Little Lies sur Replay OCS
Alors ? :D
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Alexandre Angel
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Re: Jerry Schatzberg

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :
Alexandre Angel a écrit :je viens de finir la mini-série Big Little Lies sur Replay OCS
Alors ? :D
Si je mets de côté quelques "chichiteries" un peu insistantes et, comme souvent dans les séries, le sentiment du répétitif à un moment donné, c'est plutôt classe et intéressant, avec des actrices magnifiques et des notations sur la violence masculine bien de notre temps. Très belle utilisation également des paysages des abords de Monterey, que je n'avais jamais vus comme ça!
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Re: Jerry Schatzberg

Message par Joshua Baskin »

J'ai moi aussi découvert La vie privée d'un sénateur hier soir et je rejoins le rang des conquis.

Le film a cette patine très marquée années 70 qui lui sied à merveille. Sur une histoire très simple et plus romanesque que politique, le film arrive à capter l'attention pendant 1h50 et n'ennuie jamais. Il est prétexte à d'excellents numéros d'acteurs, évidemment mention spéciale à Melvyn Douglas et à une toute jeune et jolie Meryl Streep. Alan Alda est lui aussi très bon et je n'ai pas pu m’empêcher de penser à son personnage de Sénateur Vinick dans The West Wing bien que les bords politiques s'opposent avec le sénateur qu'il incarne dans le Schatzberg.

Ca m'a donné envie de revoir l'excellent The Candidate de Michael Ritchie.
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Jeremy Fox
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Re: Jerry Schatzberg

Message par Jeremy Fox »

Une quasi unanimité si ce n'est le "nanar" de tenia :D
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Re: Jerry Schatzberg

Message par odelay »

Besoin d'amour (Misunderstoood 1984 ou plutôt 82 vu que le film a mis deux ans à sortir)

Image

Je n'ai jamais vu l'incompris (critique Classik ici : L'incompris de Comencini), mais par contre je suis tombé sur le remake de Schatzberg la semaine dernière qui n'a pas très bonne réputation. On râle souvent contre les méchants producteurs qui peuvent bousiller les montages des gentils réalisateurs, moi le premier, mais il arrive qu'un producteur ait plus de recul qu'un metteur en scène qui a eu le nez dans le guidon pendant plus d'un an, et propose des options qui vont dans l'intérêt du film. Mais là, quand on connait l'histoire de la post production du film, force est de constater que tout ce qui peut faire grincer les dents est justement ce qu'a imposé le producteur Tarak Ben Amar.
Rappel : en 1982, juste après E.T., Jerry Schatzberg engage Henry Thomas et Gene Hackman pour tourner dans le remake du film de Comencini. Il demande à Philippe Sarde d'écrire la musique et est fidèle à son modèle en tournant une fin où le jeune héros ne survit pas à son accident. Ben Amar ne veut pas de ce film trop déprimant, impose que le réalisateur tourne une autre fin où le personnage Henry Thomas ne meurt pas et pleure tous les larmes de son coeur avec son père car ce dernier lui donne enfin l'amour dont il a besoin, et puis il remplace la musique Sarde par une guimauve dont il tartine le film écrite par un certain Michael Hoppe dont ce sera le seul score pour le cinéma. C'est justement la musique qui traine à chaque fois le film aux bords de la niaiserie alors que Sarde n'avait pas du tout choisi cette option, il avait pris une direction plus réaliste où des sonorités Tunisiennes (l'endroit où se déroule le film) côtoyaient des ambiances country. Cette musique a d'ailleurs été éditée il y a 4-5 ans avec celle de l'Ami Retrouvé.

La musique sirupeuse de Hoppe qui aurait pu être acceptable seulement en générique mais qui là est utilisée encore et encore pendant tout le film:


La musique rejetée de Sarde :


Sans cet encombrement musical non stop, je suis sûr qu'on aurait une vision bien différente du film car il y a de très belles scènes dans le film, notamment entre les deux enfants, et entre Hackman et Thomas. Ce dernier est d'ailleurs vraiment très bon. Il arrive à être émouvant sans nous resservir sa prestation dans E.T. Il y a une certaine complexité dans les rapports entre le père et le fils où rien n'est clair. Le père n'est pas méchant, le fils n'est pas un ange, ils sont juste tous les deux déboussolés par la perte de l'épouse/mère. Schatzberg arrive à être assez subtil, mais tout cela est complètement gâché par la bande son et par cette fin larmoyante à souhait qui, si ça se trouve, n'a même été tournée par le réalisateur. D'ailleurs je me souviens qu'il avait déclaré qu'il voulait enlever son nom du générique après ce remontage. Il ne l'a pas fait, mais ce sont justement ces propos qui me font dire qu'il n'était peut être même pas derrière la caméra quand la nouvelle fin a été tournée. Une curiosité à voir avec de l'indulgence.
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Alexandre Angel
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Re: Jerry Schatzberg

Message par Alexandre Angel »

Zelda Zonk a écrit : 7 avr. 23, 09:32
Alexandre Angel a écrit : 6 avr. 23, 22:17
Je mets de côté toute considération logistique, budgétaire ou quoi que ce soit d'approchant, mais c'est un film qui cohabite avec Deliverance et The Deer Hunter sur le plan de l'importance.
Ce n'est pas juste un bon road movie, bien évocateur et bien joué. C'est, pour moi, un vrai chef d'œuvre, un film magistral de cette époque -là.
Perso, quand je pense à L'épouvantail, c'est Macadam Cowboy qui me vient immédiatement à l'esprit. Deux films cousins[....]qui marchent sur les mêmes pas.
Tu as raison, on est obligé d'y penser dans un premier temps.
Mais ça s'arrête vite.
Les points communs sont très superficiels : buddy movie, environnement sordide, ton désenchanté..
Au delà de ça, le couple formé par Jon Voight et Dustin Hoffmann répond au stéréotype du rat des villes et du rat des champs. Voight incarne le sujet classique du personnage qui quitte sa cambrousse pour faire la conquête de la Ville, et en repartir la queue basse (c'est un peu le cas de le dire).
Par ailleurs, stylistiquement, Midnight Cowboy est truffé d'effets, de transitions cut, de flirt constant avec le pop art, le psychédélisme. Cela me paraît indéniablement talentueux mais clinquant, assez m'as-tu vu.
Le film porte son âge là où Scarecrow, beaucoup plus classique et posé formellement, souffre beaucoup moins (voire pas du tout) des 50 années qui se sont écoulées.

C'est que, du coup, le sujet diffère totalement : les deux protagonistes du Schatzberg se heurtent à une misère endémique, universelle et atemporelle. Je n'ai qu'à traverser ma rue pour trouver des mecs comme ça à l'Armée du Salut. Le film présente une facette plus tragique, à la Steinbeck (il y a un côté Des souris et des hommes dans les relations entre Max et Lion), que le Schlesinger qui est porté par le souffle contestataire de la fin des sixties.

Le Schatzberg s'inscrit dans une veine plus traumatique, héritée du cinéma d'Anthony Mann notamment, qui montre les conséquences psychiques et physiques de la violence (ici sociale) et du malheur, en même temps qu'un rapport organique aux paysages traversés.
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Re: Jerry Schatzberg

Message par Rick Blaine »

Ce sont tout de même deux films qui instaure la même atmosphère je trouve, dont on ressort avec le même sentiment un peu désabusé.
Et je les rapproche aussi parce que ce sont 2 films qui m'ont largement ennuyé, et qu'il faudrait que je fasse l'effort de revoir.
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Re: Jerry Schatzberg

Message par Jeremy Fox »

Rick Blaine a écrit : 7 avr. 23, 13:20
Et je les rapproche aussi parce que ce sont 2 films qui m'ont largement ennuyé, et qu'il faudrait que je fasse l'effort de revoir.
Idem :arrow:

En revanche je conseille une nouvelle fois très fortement La vie privée d'un sénateur, bien moins déprimant.
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