Il y en a tellement des "meilleur rôle de Marielle" !!! C'est le lot des grands acteurs.moonfleet a écrit :Avec Les Galettes de Pont-AvenPère Jules a écrit :Un formidable film. Le meilleur rôle de Marielle.
Bertrand Tavernier (1941-2021)
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Re: Bertrand Tavernier
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Re: Bertrand Tavernier
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Re: Bertrand Tavernier
Elle est chouette..Kevin95 a écrit :
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Bertrand Tavernier
Si l'affiche est effectivement élégante, que direz-vous lorsque vous verrez le film...
Lundi 16 mai à 14h50 en Salle BUNUEL du Palais, quand Thierry FREMAUX a demandé à Bertrand TAVERNIER de le rejoindre pour présenter son Voyage...
Alors toute la salle s'est levée et a applaudi de longues minutes, et il y avait autant de "beau monde" dans cette salle trop petite - du coup la salle du 60ème a été ouverte - que d'anonymes aussi curieux que passionnés. Un très grand moment d'émotion avant même que la lumière s'éteigne pour débuter ce Voyage...
J'ai les photos
Je n'écrirai rien sur le film de Bertrand TAVERNIER, étant partie prenante!!! Rendez-vous en salles le 12/10/2016, en vidéo soit en février soit en mai 2017, et une édition très enrichie de type coffret(s) au 4ème trimestre 2017
Lundi 16 mai à 14h50 en Salle BUNUEL du Palais, quand Thierry FREMAUX a demandé à Bertrand TAVERNIER de le rejoindre pour présenter son Voyage...
Alors toute la salle s'est levée et a applaudi de longues minutes, et il y avait autant de "beau monde" dans cette salle trop petite - du coup la salle du 60ème a été ouverte - que d'anonymes aussi curieux que passionnés. Un très grand moment d'émotion avant même que la lumière s'éteigne pour débuter ce Voyage...
J'ai les photos
Je n'écrirai rien sur le film de Bertrand TAVERNIER, étant partie prenante!!! Rendez-vous en salles le 12/10/2016, en vidéo soit en février soit en mai 2017, et une édition très enrichie de type coffret(s) au 4ème trimestre 2017
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Re: Bertrand Tavernier
Vivement!
Est-il prévu une version TV (plus longue) en plusieurs épisodes ou bien Tavernier n'a t-il travaillé que sur un seul montage, celui qui sera visible en salle?
Est-il prévu une version TV (plus longue) en plusieurs épisodes ou bien Tavernier n'a t-il travaillé que sur un seul montage, celui qui sera visible en salle?
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Bertrand Tavernier
Il y aura une version de 9h environ pour la TV et qui sera également éditée en VidéoNestor Almendros a écrit :Vivement!
Est-il prévu une version TV (plus longue) en plusieurs épisodes ou bien Tavernier n'a t-il travaillé que sur un seul montage, celui qui sera visible en salle?
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Re: Bertrand Tavernier
Mazette! Je prépare les sandwiches et les bouteilles d'eau!JS de Gaumont a écrit :Il y aura une version de 9h environ pour la TV et qui sera également éditée en Vidéo
Merci pour ces bonnes nouvelles (et confirmations)
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Re: Bertrand Tavernier
Donc il ne faut pas se ruer sur la première édition de février/mai 2017, si je comprends bien.JS de Gaumont a écrit :Il y aura une version de 9h environ pour la TV et qui sera également éditée en VidéoNestor Almendros a écrit :Vivement!
Est-il prévu une version TV (plus longue) en plusieurs épisodes ou bien Tavernier n'a t-il travaillé que sur un seul montage, celui qui sera visible en salle?
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Re: Bertrand Tavernier
Génial !
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Re: Bertrand Tavernier
A JS de Gaumont:
bravo pour avoir soutenu notre cher BT dans cette entreprise hallucinante et vivement cet automne!
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Re: Bertrand Tavernier
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Interview de B. Tavernier au sujet de son Voyage au travers du cinéma français disponible en podcast (à partir de 11'50") : http://media.radiofrance-podcast.net/po ... 8946-0.mp3
(Les frères Dardenne avant la 12ème minute)
Interview de B. Tavernier au sujet de son Voyage au travers du cinéma français disponible en podcast (à partir de 11'50") : http://media.radiofrance-podcast.net/po ... 8946-0.mp3
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Re: Bertrand Tavernier
Forcément passionnant ! Merci pour le lien !
Sinon, dans la série "mieux vaut tard que jamais" :
Pour info, ça a été coupé avant même l'envoi de ma version au rédac chef, sachant que Schnock n'est pas une revue qui parle du support et de la technique. Et couper tavernier ça fait mal au cœur !
Sinon, dans la série "mieux vaut tard que jamais" :
http://sylvainperret.co/2016/05/30/bert ... en-dautre/1kult a écrit :(...) je vais publier quelques extraits coupés de l'interview de Tavernier du dernier Schnock sur mon site dans quelques jours pour les intéressés, notamment un passage à propos du master de La Vie et rien d'autre...
Pour info, ça a été coupé avant même l'envoi de ma version au rédac chef, sachant que Schnock n'est pas une revue qui parle du support et de la technique. Et couper tavernier ça fait mal au cœur !
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Re: Bertrand Tavernier
... à la limite, le DVD est pas mal...
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Re: Bertrand Tavernier
VOYAGE À TRAVERS LE CINÉMA FRANÇAIS (Bertrand Tavernier, 2016) découverte
Imaginez que vous êtes au cinéma. Voilà comment commence l'entreprise vertigineuse que constitue Voyage à travers le cinéma français. Compliqué d'aborder le documentaire de Tavernier tant l'objet est imposant, étourdissant, jouissif et addictif. Il ne s'agit pas seulement d'un pendant français aux travaux de Scorsese sur le cinéma américain (A Personal Journey with Martin Scorsese Through American Movies) et italien (Il mio viaggio in Italia) mais belle et bien d'un journal intime, d'une réflexion et d'une déclaration d'amour d'un cinéphile au cinéma de son pays, à ses maitres en cinéma, à un cinéma français trop vite catalogué et réduit qu'à quelques noms, qu'à quelques titres alors qu'il ne cesse de surprendre par sa diversité et sa richesse. Tavernier ne fait pas la leçon, ne revient pas sur les passages obligés de l'Histoire du cinéma avec un grand H, assume la part de subjectivité de son point de vue. Certains classiques seront abordés, mais seulement parce qu’ils ont marqués la vie de spectateur du réalisateur et non parce qu’ils sont étiquetés "classique" (par exemple Tavernier aime Les Enfants du paradis et en parle mais n'aborde jamais Les Visiteurs du soir qu'il déteste). Qui plus est, ces classiques sont à pied d'égalité avec des œuvres plus obscures voir carrément B. Car il n'y a pas de hiérarchisation chez Tavernier, seulement des coups de cœur, des rencontres, des images marquantes de cinéma, de tous les cinémas. Son récit se structure comme la pensée de l'auteur, un réalisateur renvoie à un acteur, une époque renvoie à la musique de film, un souvenir renvoie à la Nouvelle Vague etc. Compliqué donc de remettre de l'ordre dans ses esprits une fois le film terminé. On se souvient de choses éparses. Son admiration de Jacques Becker que Tavernier considère comme l'un des plus grands, lui dont le premier souvenir de cinéma est rattaché à Dernier Atout du même Becker. Sa gêne vis à vis de Renoir, à la fois maitre absolu (il déclare que La Grande Illusion fut pour lui un véritable choc) et homme un peu lâche, un peu menteur. Son culte de Gabin qu'il défend ardemment et ce, à toute époque (merci à Tatav d'enfin tacler le "fait son Gabin" insupportable), l'homme comme le comédien d'une modernité dingue. Avoue son gout pour Eddie Constantine, celui des séries B jouissives (Cet homme est dangereux de Jean Sacha et Ça va barder de John Berry) comme celui de Godard (Alphaville) ou Deville (Lucky Jo). Sa défense du cinéma d'Edmond T. Gréville. Son attachement à la musique de film, celle de Maurice Jaubert (pour L'Atalante de Vigo entre autres) ou Joseph Kosma. Son respect pour Carné, celui des chef d’œuvres des années 30 bien sur mais aussi celui des Assassins de l'ordre. Sa fascination-répulsion pour Melville, entre adoration (Léon Morin, prêtre, Le Doulos, L'Armée des ombres), ennui (les Delon) et crispation (l'homme un peu limite avec coup de gueule de Belmondo en bonus). Son témoignage en direct de la Nouvelle Vague, l'humour de Chabrol et le génie de Godard. Ou enfin (la part la plus intense) sa complicité avec Claude Sautet dont Tavernier souligne le talent et sa place primordiale dans l'Histoire du ciné frenchy. Trois heures dans les dents, on ne les sent pas ou plutôt si, on sent qu'on vient de faire un long voyage, les étoiles plein les yeux, l'envie folle et rageuse de (re)voir tous les films cités et même plus car le film se termine sur les points abordés prochainement par le réalisateur dans sa version de 9h. Si cette version ne se fait pas, il y aura des représailles je vous préviens ! Car cette version de 3h est non seulement un chef d’œuvre de cinéphilie gourmande mais un premier pas vers une œuvre monstre qui va marquer, c'est moi qui vous le dit. En attendant, je poireaute jusqu'à octobre afin de le revoir. C'est quand même top le cinéma !
Dernière modification par Kevin95 le 7 juin 16, 11:56, modifié 1 fois.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Bertrand Tavernier
Tu confirmes tout ce que j'avais deviné lors de l'avant première de morceaux choisis: un moment intense et foisonnant, un journal intime qui voisine avec la somme (a)théologique.
Vivement! B Tavernier a parlé non d'une version longue mais de la conception de "modules " de 52 mn différents du film.
Cela me fait penser plus qu'à Scorsese à la folie visionnaire d'un K Bronwlow sur Loin d'Hollywood que je rêve de revoir un jour...
Vivement! B Tavernier a parlé non d'une version longue mais de la conception de "modules " de 52 mn différents du film.
Cela me fait penser plus qu'à Scorsese à la folie visionnaire d'un K Bronwlow sur Loin d'Hollywood que je rêve de revoir un jour...