Quand elle déménage (dans un premier temps temporairement), Nicole fait la démarche d'inscrire son enfant à l'école. Démarche totalement logique.
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Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Alphonse Tram a écrit :Après être passé ce matin, je ne reconnais plus les premiers posts. C’est le topic d’un film ou d’un acteur ?
Très juste, et j'ai bien évidemment versé quelques larmes à ce moment-là.7swans a écrit :En y repensant, la seule scène qui m’ait vraiment un peu bousculée, ou même pour moi la phrase du film, c’est celle-là :
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Après, ils ne semblent pas pratiquer la "connardise" à exactement le même degré : celui joué par Alda est clairement plus humain, semble prendre en compte la situation plus globalement que l'intérêt immédiat et restreint de son client (il est le seul à s'inquiéter réellement des retombées pour l'enfant) ; la scène avec Dern où elle explique à l'épouse qu'en matière d'exemplarité d'autres standards sont attendus d'elle en tant que mère qu'en ce qui concerne la partie adverse révèle les motivations idéologiques de sa pratique... La seule parfaite crapule, motivée par l'âpreté au gain à un degré de grotesque où ça en deviendrait presque sympathique, est le personnage de Liotta (le capitaliste complet étant visiblement aussi celui qui a dans les faits le maintien du patriarcat inscrit à son agenda).7swans a écrit :C’est avant tout un choix, impulsé dès le casting : Laura Dern (too much), Ray Liotta (qui Liottise à fond), Alan Alda (plus papi que jamais). Le message du film c’est pas loin d’être « les avocats sont vraiment des connards » (ce que dit plus ou moins Adam Driver pour motiver son changement d’avocat « j’avais moi aussi besoin de mon connard)
Confrontation, il y avait aussi Stiller-Driver à la fin de While We're Young. On doit en trouver dans ses autre films, ça ne me semble pas être une nouvelle caractéristique de son cinéma.MJ a écrit : Et ça fait du bien de voir Baumbach y aller à fond par moments dans une veine de confrontation acide (le pétage de câble du mari qui déchire le voile de bonhomie qu'il s'est construit depuis probablement son arrivée à NYC). Il y avait déjà dans The Meyerowitz Stories une refonte de l'agressivité du cinéaste (l'engueulade ivre, devant un vernissage si j'ai bon souvenir) au sein d'une douceur nouvellement acquise. Ca n'était pas pleinement réussi, ici c'est éclatant de maturité et d'évidence.
Y a (presque) que du bon chez Baumbach. Le seul qui est vraiment, mais alors vraiment raté, c'est Margot at the Wedding.reuno a écrit :Bon j'en ai vu un bon tiers, mais dans les autres, y'a quoi d'incontournable ?
Le seul truc que j'ai appris/retenu de son doc, c'est que Brian est un adepte de la formule :Flol a écrit : Et je plussoie le message précédent de 7swans, même si je serais moins sévère que lui en ce qui concerne le doc sur De Palma, qui s'adresse avant tout aux novices depalmesques qui n'auraient jamais lu le bouquin de Blumenfeld/Vachaud.