The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
Je ne pense pas que les salles de cinéma fassent ce genre de décompte non plus.
Par contre, un foyer compte plusieurs spectateurs potentiels, et on ne sait pas combien de personnes regardent un film dans un foyer.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
Il y a très probablement bien moins de gens quittant la salle de cinéma en cours de projo que de gens arrêtant un film chez soi sans jamais le reprendre.homerwell a écrit :Je ne pense pas que les salles de cinéma fassent ce genre de décompte non plus.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
On ne compte pas les sorties de spectateurs, en effet.tenia a écrit :Il y a très probablement bien moins de gens quittant la salle de cinéma en cours de projo que de gens arrêtant un film chez soi sans jamais le reprendre.homerwell a écrit :Je ne pense pas que les salles de cinéma fassent ce genre de décompte non plus.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
Tu n'étais pas à ma séance de Tree of Life.tenia a écrit : Il y a très probablement bien moins de gens quittant la salle de cinéma en cours de projo que de gens arrêtant un film chez soi sans jamais le reprendre.
Une belle situation dîtes du Cide inversé : "Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt découragement, nous nous vîmes trois à la fin de la séance..."
Cela dépend donc des films. "Les plus exigeants" (en longueur, comme en contenu) peuvent aussi vider des salles. The Irishman fait potentiellement partie de cette catégorie.
Très juste.homerwell a écrit : Par contre, un foyer compte plusieurs spectateurs potentiels, et on ne sait pas combien de personnes regardent un film dans un foyer.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
40 millions de foyers en un mois, à la louche ça fait quoi comme box office ? Plus d'un demi-milliard de dollars facile. Soit une audience jamais vue pour un Scorsese.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
Venant d'acquérir une box, je vais enfin me le mâter sur mon téléviseur. Ça va faire un foyer en plus
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
J'imagine que beaucoup étaient surtout curieux de voir la fameuse évolution technologique permettant à De Niro de revenir à l'âge de 30 ans. Tu m'étonnes qu'il y a eu des découragements.
Dernière modification par Major Tom le 13 déc. 19, 12:14, modifié 1 fois.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
J'ai vu un tweet passer récemment (il faudrait que je le retrouve) disant que seulement 17% seraient allés jusqu'au bout du film.
Voilà, faites ce que vous voulez de cette info.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
C'est pareil avec les replay ou YouTube, ou n'est pris en compte que le clic de départ. Le jour où les infos sur les visionnages seront plus precises, ils rigoleront moins
Un peu comme les differences de comptage pendant les manifs, entre la police et les organisateurs...
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
Un mot rapide sur le "de -aging" . Réussi sauf pour De Niro, avec un visage trop figé,qui ne collait pas avec les yeux bleus. Perso, il ressemblait furieusement à John Wayne, ça m'a perturbé. Mais la technique a de l'avenir, assurémment.
Vu en deux fois(3h30,c'est trop long)
Beau Baroud d'honneur d'une génération d'acteurs exceptionnels(Joe Pesci est clairement hors concours ici ), ce film est aussi celui d'un dernier regard apaisé et réfléchi d'un réalisateur sur l'histoire de son pays et de sa communauté.La manière dont il présente les croisements entre ces deux histoires m'a semblé totalement crédible, quoi que ce ne soit pas le coeur du film.
Un film à la photographie crépusculaire, où Scorsese filme de manière apaisée et qui ne renie pas la sympathie que lui inspire ses personnages(il croisait jeune leurs semblables). On retrouve ainsi les dialogues hauts en couleur de ses classiques et ces fulgurances gores(la déchiqueteuse ) tellement énormes, qu'on en rigole.Des tueurs oui, mais des types sympas...
Oui... mais non...
Ce qui a changé, c'est le deuxième point de vue sur cette histoire italo-américaine, ici apporté par la fille de Sheeran. Et c'est un point de vue concis, sans concessions, celui d'une petite fille à qui on ne l'a fait pas.
Un regard, un simple regard perçant, implacable, qui met mal à l'aise Pesci et De Niro, qui en ont vu d'autres. Et pour Scorcese le catholique, un regard divin à n'en pas douter:les gars, vous ne payez rien pour attendre.
Et Sheeran et ses potes vont payer. Cher.
La présentation de chaque nouveau personnage pas une cinglante nécrologie est d'une férocité hilarante.
Et impossible de ne ne pas penser à la fin du Parrain III quand on voit la fin de Sheeran:il a tué l'être dont il était le plus proche, il a "perdu" sa fille, il finit seul et tous ses contemporains sont morts.
Vraiment un beau film testament, à la manière d'Impitoyable d'Eastwood, qui clôt définitivement ce sujet pour Scorsese.
7/10
Vu en deux fois(3h30,c'est trop long)
Beau Baroud d'honneur d'une génération d'acteurs exceptionnels(Joe Pesci est clairement hors concours ici ), ce film est aussi celui d'un dernier regard apaisé et réfléchi d'un réalisateur sur l'histoire de son pays et de sa communauté.La manière dont il présente les croisements entre ces deux histoires m'a semblé totalement crédible, quoi que ce ne soit pas le coeur du film.
Un film à la photographie crépusculaire, où Scorsese filme de manière apaisée et qui ne renie pas la sympathie que lui inspire ses personnages(il croisait jeune leurs semblables). On retrouve ainsi les dialogues hauts en couleur de ses classiques et ces fulgurances gores(la déchiqueteuse ) tellement énormes, qu'on en rigole.Des tueurs oui, mais des types sympas...
Oui... mais non...
Ce qui a changé, c'est le deuxième point de vue sur cette histoire italo-américaine, ici apporté par la fille de Sheeran. Et c'est un point de vue concis, sans concessions, celui d'une petite fille à qui on ne l'a fait pas.
Un regard, un simple regard perçant, implacable, qui met mal à l'aise Pesci et De Niro, qui en ont vu d'autres. Et pour Scorcese le catholique, un regard divin à n'en pas douter:les gars, vous ne payez rien pour attendre.
Et Sheeran et ses potes vont payer. Cher.
La présentation de chaque nouveau personnage pas une cinglante nécrologie est d'une férocité hilarante.
Et impossible de ne ne pas penser à la fin du Parrain III quand on voit la fin de Sheeran:il a tué l'être dont il était le plus proche, il a "perdu" sa fille, il finit seul et tous ses contemporains sont morts.
Vraiment un beau film testament, à la manière d'Impitoyable d'Eastwood, qui clôt définitivement ce sujet pour Scorsese.
7/10
Dernière modification par batfunk le 16 déc. 19, 12:32, modifié 1 fois.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
Passé un certain âge, il arrive qu'on puisse avoir des douleurs à ce niveau-là. Dans tous les cas, mieux vaut consulter.batfunk a écrit :regard perçant, implacable, qui met mal à l'aîne
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
Un regard perturbant et pas seulement pour Pesci d'ailleurs. Ce n'est pas le regard d'une petite fille. A comparer avec celui de Meadow Soprano par exemple à qui "la lumière" ne vient qu'à l'âge de 15-16 ans environ.batfunk a écrit :le deuxième point de vue sur cette histoire italo-américaine, ici apporté par la fille de Sheeran. Et c'est un point de vue concis, sans concessions, celui d'une petite fille à qui on ne l'a fait pas.
Un regard, un simple regard perçant, implacable, qui met mal à l'aîne Pesci et De Niro, qui en ont vu d'autres. Et pour Scorcese le catholique, un regard divin à n'en pas douter:les gars, vous ne payez rien pour attendre.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
Sauf que Meadow reste proche de son père jusqu'à la fin.Supfiction a écrit :A comparer avec celui de Meadow Soprano par exemple à qui "la lumière" ne vient qu'à l'âge de 15-16 ans environ.
Elle ferme les yeux comme Carmela, en fait. La comparaison ne tient pas longtemps...
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
C'est bien pour cela que je le compare. Meadow est surement plus représentative du regard d'une petite fille sur son père mafieux.Mosin-Nagant a écrit :Sauf que Meadow reste proche de son père jusqu'à la fin.Supfiction a écrit :A comparer avec celui de Meadow Soprano par exemple à qui "la lumière" ne vient qu'à l'âge de 15-16 ans environ.
Elle ferme les yeux comme Carmela, en fait. La comparaison ne tient pas longtemps...
Celui de la fille de Franck est pratiquement un regard "extra-diégétique" car rien ne le justifie surtout à cet âge hormis le règlement de compte à l'épicerie. Et d'ailleurs, avant même qu'il ai lieu, on sent qu'il est déjà là.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)
Ah, okay, je t'avais mal compris.Supfiction a écrit :C'est bien pour cela que je le compare.
Oui, y a comme l'idée d'un jugement quasi divin, à travers le regard de cette enfant.
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