Leherpeur, il veut souvent se rendre intéressant en prenant le contre pied de l'opinion générale, un peu comme le faisait Lefort, en en faisant trois tonnes.Karras a écrit :Neuhoff Leherpeurodelay a écrit :Il y avait qui ce soir au masque à part Mura ?
https://www.franceinter.fr/emissions/le ... -aout-2019
Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
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Re: RE: Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Intéressant de dénoncer une suranalyse et de conclure que Tarantino a mis des armes réalistes dans les mains des méchants donc ça veut bien dire que.
À ce jeu-là, que peut-on dire des poings et du chien de Pitt ?
Surpris qu'un contenu pareil passait à l'époque en prime (je suppose) à la TV US.
À ce jeu-là, que peut-on dire des poings et du chien de Pitt ?
Le bodycount est faible mais il y a pourtant de la violence saupoudrée dans tout le film, notamment cet extrait assez ahurissant de FBI où les 2 conducteurs se font buter à bout portant à coups de fusil par un DiCaprio sadique.Watkinssien a écrit :J'ai hâte de te lire!Demi-Lune a écrit : à la fois très brillant et indéfendable.
Par contre, Once upon a Time... in Hollywood est, juste derrière Jackie Brown, le film le moins violent de son auteur, graphiquement parlant, sans dire bien sûr qu'elle n'est pas présente.
Surpris qu'un contenu pareil passait à l'époque en prime (je suppose) à la TV US.
Dernière modification par tenia le 18 août 19, 22:04, modifié 1 fois.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Et moi, j'ai toujours détesté Leherpeur.Watkinssien a écrit :Leherpeur a toujours détesté Tarantino...
Voilà pourquoi.odelay a écrit :Leherpeur, il veut souvent se rendre intéressant en prenant le contre pied de l'opinion générale(...)en en faisant trois tonnes.
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Re: RE: Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Je ne dis pas que le fait que les armes soient placées dans les mains des méchants signifie que Tarantino est contre le port d'armes. Je dis juste que ce débat n'a rien à faire dans le film, qu'il n'y a rien à son sujet dedans et qu'il n'y a aucun prosélytisme (ni condamnation).tenia a écrit :Intéressant de dénoncer une suranalyse et de conclure que Tarantino a mis des armes réalistes dans les mains des méchants donc ça veut bien dire que.
À ce jeu-là, que peut-on dire des poings et du chien de Pitt
Maintenant, si vous arrivez à penser que le film est un argument pour le port d'armes parce qu'un
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Ce qui est rigolo, c'est que personne n'en a plus rien à cirer des spoilers .
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Petit supplément pour montrer qu'en plus d'être bête, la chronique du Masque et de la Plume est diffamatoire. Un des chroniqueurs maintenait, pour défendre la thèse délirante selon laquelle Tarantino est un produit de la NRA et de la mentalité trumpienne, que Tarantino a publiquement fait l'apologie du port d'armes. Un peu de fact-checking : https://www.bfmtv.com/culture/exclu-bfm ... 17978.html
Sur une autre question d’actualité, Quentin Tarantino a reconnu qu’il possédait une arme mais il approuve le projet de loi de Barack Obama sur un contrôle partiel des armes aux Etats-Unis. Il ajoute : "J’aurais même tendance à interdire les armes automatiques et d’assauts. Ce sont des armes qui peuvent tirer une trentaine de balles par seconde. Ce sont des armes de guerre. Pour les fusils de chasse, je ne suis pas contre."
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Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Alors d'abord le bodycount (c'est quoi, au fait? ) est tout sauf faible et dans la pénombre, ce qui le rend glauque, peu spectaculaire mais plus effrayant comparé aux pyrotechnies d' Inglourious et Django, ensuite la violence sourd de tout le reste du film, de la scène du ranch mais aussi de quelque chose qui émane des deux principaux protagonistes (la névrose de Leo, le passé chelou de Brad) : tout cela traverse tranquillement le film.tenia a écrit :Le bodycount est faible mais il y a pourtant de la violence saupoudrée dans tout le film, notamment cet extrait assez ahurissant de FBI où les 2 conducteurs se font buter à bout portant à coups de fusil par un DiCaprio sadique.
Surpris qu'un contenu pareil passait à l'époque en prime (je suppose) à la TV US.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Alexandre Angel a écrit :Alors d'abord le bodycount (c'est quoi, au fait?
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Re: RE: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Tout sauf faible ? Première nouvelle. Il doit être plus faible que celui de Jackie Brown pourtant.Alexandre Angel a écrit :Alors d'abord le bodycount (c'est quoi, au fait? ) est tout sauf faible et dans la pénombre, ce qui le rend glauque, peu spectaculaire mais plus effrayant comparé aux pyrotechnies d' Inglourious et Django, ensuite la violence sourd de tout le reste du film, de la scène du ranch mais aussi de quelque chose qui émane des deux principaux protagonistes (la névrose de Leo, le passé chelou de Brad) : tout cela traverse tranquillement le film.tenia a écrit :Le bodycount est faible mais il y a pourtant de la violence saupoudrée dans tout le film, notamment cet extrait assez ahurissant de FBI où les 2 conducteurs se font buter à bout portant à coups de fusil par un DiCaprio sadique.
Surpris qu'un contenu pareil passait à l'époque en prime (je suppose) à la TV US.
Quant à la pénombre, il me semble me souvenir qu'elle est toute relative et qu'on suit parfaitement ce qui se passe de façon au final très normale. Quant aux côtés glauque et peu spectaculaire, c'est là aussi tout relatif, l'un comme l'autre.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Je dirais même plus : il s'agit du premier Tarantino surprenant depuis des lustres. Structure, narration, dialogues, enjeux... tout est beaucoup plus opaque que par le passé, sur le qui vive, dans l'attente de l'indicible. Je tique juste sur le traitement de cette séquence finale. L'idée du renversement sorti d'un conte de fées est belle, et même émouvante, mais son traitement désarçonne. Ce qui, tout aussi désagréable soit-il, a le mérite de faire réfléchir. Pour être honnête, pendant la séance, je pensais justement à la tirade de Thaddeus, avec l'étrange sensation que Tarantino avait écrit la scène spécifiquement pour lui répondreAlexandre Angel a écrit :Avec Tarantino, rien n'est vraiment prévisible, critiques et avis compris.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Leherpeur, c'est qui déjà?Karras a écrit :Neuhoff Leherpeurodelay a écrit :Il y avait qui ce soir au masque à part Murat ?
https://www.franceinter.fr/emissions/le ... -aout-2019
Ah oui, Un gros connard que je ne connaissais pas et avais déjà oublié
Sinon, commentaire complètement nul de Murat. C'est quoi la scène immonde? Les scènes violentes, non, c'est celle où Sharon Tate s'amuse de se voir en salle dans The Wrecking Crew, un navet selon lui. On comprend donc que Sharon Tate, grande actrice, prend son pied (qu'elle montrent) à voir un de ses pires navets, navet que Tarantino, amateur bien connu de navets, aurait apprécié.
Sauf que la carrière de Sharon Tate, mis à part son seul film avec Polanski, Le bal des vampires, c'est quand même pas très brillant, que The Wrecking Crew, quasiment son dernier sorti en 1968, n'est peut-être pas si nul (jamais vu, mais Phil Karlson (voir ce qu'en dit Scorsese), sans être un grand, a son originalité), et que sa carrière n'est, à cette époque, pas si extraordinaire. Donc, que cette fille entre dans une salle de cinéma, voit son dernier film notable et prenne du plaisir à se voir jouer et voir les spectateurs s'amuser, ce n'est peut-être pas si débile, en tout cas, immonde en rien. C'est une actrice débutante, qui prend plaisir à voir son dernier film, et qui, mariée avec Polanski (une des rares scènes où elle dialogue rappelle que c'est elle qui l'a intéressé à Tess d'Urbanville) montre que ce n'est pas une débile mais simplement une jeune qui avait une carrière devant elle.
Neuhoff, que je ne considère pas comme un grand critique, rien à dire puisqu'il apprécie le film et ne raconte pas de conneries.
Tant qu'à Leherpeur...alors là pitié.
Tarantino n'est qu'un médiocre qui a recyclé des films largement aussi bons que les siens. Je ne suis pas spécialiste en cinéma de genre et autre cinéma Z, mais, par curiosité, j'avais vu La femme Scorpion. Je peux comprendre qu'on y trouve des idées de cinéma, une vitalité, mais dire que Tarantino filme comme ses inspirations, c'est juste affirmer sa propre nullité en matière de connaissance en cinéma. Je ne rentre même pas dans le détail, à ce niveau de mise au même niveau, c'est juste poubelle comme critique professionnel. Tarantino sublime un cinéma qui ne le mérite pas toujours à mon avis, mais pour ce qui est de le sublimer, si on ne le voit pas, c'est qu'on a de la merde d'éléphant dans les yeux, et même qu'on s'en est tartiné la gueule avec bonheur.
Et, évidemment, argument fatal avec ce type de pauvre critique, l'idéologie, dont lui-même ne voit pas que c'est sa seule culture. Tarantino est un trumpiste d’extrême-droite qui prône la possession d'armes chez soi. Et quand on ose le contredire, "mais bien sûr qu'il l'a dit, je le sais".
Son opinion, il l'a donne effectivement: "J’aurais même tendance à interdire les armes automatiques et d’assauts. Ce sont des armes qui peuvent tirer une trentaine de balles par seconde. Ce sont des armes de guerre. Pour les fusils de chasse, je ne suis pas contre." Je suis persuadé que Leherpeur n'a jamais été chasser, moi non plus, mais ce niveau de tolérance me semble être le niveau français (permis de chasse en moins certes, mais bon, ça reste raisonnable). En faire un fanatique de la possession familiale du lance-flamme pour la chasse au hyppieMr-Orange a écrit :Petit supplément pour montrer qu'en plus d'être bête, la chronique du Masque et de la Plume est diffamatoire. Un des chroniqueurs maintenait, pour défendre la thèse délirante selon laquelle Tarantino est un produit de la NRA et de la mentalité trumpienne, que Tarantino a publiquement fait l'apologie du port d'armes. Un peu de fact-checking : https://www.bfmtv.com/culture/exclu-bfm ... 17978.html
Et puis, si cela était nécessaire pour se déconsidérer définitivement, le fétichisme des pieds sales. Déjà, le fétichisme des pieds féminins chez Tarantino, je dois avouer que cela ne m'avait pas particulièrement marqué. Mais je suis sans doute bon public. Les pieds sales, lesquels? Ceux de Sharon Tate dans la salle de cinéma, ou ceux de Pussycat dans la voiture de Brad Pitt? Je dois faire partie de la génération qui se lavait une fois par mois, ça ne m'a pas sauté aux yeux qu'ils étaient sales. Sérieusement, c'est quoi cet argument? Ça prétend faire de l'analyse de films?
Leherpeur, recyclable chez L'Oréal. Et encore, si on lui fait un casting sérieux, je suis sûr qu'il pue des pieds et en a un complexe. C'est vrai que cela ne se voit pas à l'image, mais de là à accuser ce pauvre Tarantino d'aimer les pieds sales
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Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Désolé, j'ai bêtement interprété bodycount en faisant une fixette sur "morceau de bravoure sanglant" que je pensais que tu trouvais faible, au sens de léger (mais vous êtes chiants avec vos termes anglais, aussi!!!).tenia a écrit :Tout sauf faible ? Première nouvelle. Il doit être plus faible que celui de Jackie Brown pourtant.Alexandre Angel a écrit : Alors d'abord le bodycount (c'est quoi, au fait? ) est tout sauf faible et dans la pénombre, ce qui le rend glauque, peu spectaculaire mais plus effrayant comparé aux pyrotechnies d' Inglourious et Django, ensuite la violence sourd de tout le reste du film, de la scène du ranch mais aussi de quelque chose qui émane des deux principaux protagonistes (la névrose de Leo, le passé chelou de Brad) : tout cela traverse tranquillement le film.
Quant à la pénombre, il me semble me souvenir qu'elle est toute relative et qu'on suit parfaitement ce qui se passe de façon au final très normale. Quant aux côtés glauque et peu spectaculaire, c'est là aussi tout relatif, l'un comme l'autre.
Donc, en nombre de morts, oui, Once upon... est le plus faible de toute la filmographie.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
un classique!Major Tom a écrit :Alexandre Angel a écrit :Alors d'abord le bodycount (c'est quoi, au fait?
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Yep, tape par exemple "body count" + "Schwarzy" et tu auras le compte exact de personnes tuées par Schwarzy dans ses films. Spoiler alert (alerte spoiler, en français): 509.Alexandre Angel a écrit :Désolé, j'ai bêtement interprété bodycount en faisant une fixette sur "morceau de bravoure sanglant" que je pensais que tu trouvais faible, au sens de léger (mais vous êtes chiants avec vos termes anglais, aussi!!!).
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Du tout : c'est "alerte défloration"!Major Tom a écrit :Spoiler alert (alerte spoiler, en français)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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