Classement Dvdclassik des sorties cinéma 2019 [clos]

[joe-ernst]

Roubaix, une lumière, d'Arnaud Desplechin : 3/10

[Beule]

Once upon a time... in Hollywood : 4/10

[G.T.O]

Once upon a time... in Hollywood : 4/10

Une petite critique monsieur Beule ?

[Karras]

Raoul Taburin (5/10) : Inoffensif.

[Dunn]

Once upon a time in Hollywood : 8,5/10

[Beule]

Once upon a time... in Hollywood : 4/10

Une petite critique monsieur Beule ?

Once upon a time... in Hollywood : 4/10

Une petite critique monsieur Beule ?

Conforme à ce que je pressentais - et craignais - malheureusement...
Spontanément, je ne me sens ni très inspiré ni très motivé pour argumenter mon désamour. D'une part, parce que je n'ai pas lu les quelque 20 pages du topic afférent. Mais surtout pour une raison fort simple : le Tarantino ne suscite en moi aucun sentiment autre que la frustration. Car un film ne se résume pas à un bout-à-bout de séquences, fussent-elles intrinsèquement brillantes – jusqu’à l’excès quand le brio tarantinien contamine la diégèse télévisuelle – fastidieusement compilées pour rassasier une gourmandise toute fétichiste. Il faut aussi savoir dégager un arc narratif qui me paraît faire cruellement défaut. Ici l’accessoire seul semble commander l’imbrication gigogne des séquences/segments. De telle sorte que la mosaïque chorale, pilier du projet, n’est encore qu’une illusion. Une rouerie. Soustraire tel ou tel bloc narratif (même et surtout celui relatif à Sharon Tate) de cette construction n’en altérerait pas d’un iota la (ma) perception: un objet inerte. Tout au plus le récit se délesterait-il partiellement de sa dimension uchronique, elle-même accessoire pour ne pas dire vaine. Tarantino délivre l’objet filmique qui ne peut que ravir ses laudateurs. Pour ma part, je reste à quai ; je n’y vois qu’une forme d’autosuffisance paresseuse et immature. Je pense que désormais, c’est acté, je ne ferai plus "l'effort" Tarantino.
J’ajoute que si ce neuvième opus ne suscite pas chez moi de réaction de rejet épidermique, comme c’était le cas pour Django ou Hateful 8, il ne m’est pas moins antipathique par plusieurs aspects. De la caricature au mépris insidieux il n’y a qu’un pas allègrement franchi par le wonder boy, en dépit de son amour pour les B-movies et ses obscurs artisans, lorsqu’il exhume sous un éclairage peu glorieux les figures de Bruce Lee ou Sam Wanamaker. Et quand le révisionnisme,quand bien même par facilités scénaristiques, prend éhontément le pas sur l’uchronie (la croisade hippie vengeresse), l’entreprise devient plutôt embarrassante, jusqu’à tutoyer inconsciemment, par manque de maîtrise ou de vigilance, l’apologue ultra réactionnaire. Je pourrais passer sur le retour de la violence "décomplexée", on a vu pire… Mais bon, chassez le naturel, il revient au galop...

[feb]

Once upon a time... in Hollywood - 8

[Coxwell]

Once upon a time in Hollywood - 7/10

[zemat]

La question c’est : est-ce qu’il y a quelque chose de regardable en salles actuellement ?
Parce que même pour se rafraîchir pendant la canicule ou sortir pendant les vacances, je ne trouve pas.

L'offre de films qualitatifs, durant cette période estivale, est, d'années en années, de plus en plus réduite. Après, je n'ai pas tout vu. Mais une chose est certaine: le divertissement correct est devenu une denrée rare. Il est loin le temps où on découvrait en 92 des titres comme Batman Returns, Impitoyable, Reservoir Dogs, Alien 3, Les Aventures de l'homme invisible...etc Hollywood était encore capable de sortir des gros budgets corrects. Faut se reporter sur Netflix et son beau Triple Frontier pour trouver quelque chose d'analogue. Pour le reste, faut attendre, je pense Midsommar, et le Tarantino.

Désolé de remonter le sujet mais je viens de m'enfiler le mois de retard que j'avais sur ce topic, et je voulais juste indiquer qu'Impitoyable est sorti le 12/09, Reservoir Dogs le 2/09, donc pas vraiment en plein coeur de l'été...

J'ai aussi le droit de remettre une pièce dans le flipper en rappelant avoir noté Endgame 7.5/10 et Glass seulement 6.5/10 ?!

Et sinon :

CRAWL : 5,5/10
Très efficace et bien foutu, après c’est vite-vu / vite oublié (d'où la note).

LES FAUSSAIRE DE MANHATTAN : 3/10
Bien joué mais assez mou et vite très ennuyeux...

ONCE UPON A TIME… IN HOLLYWOOD : 8/10
Ça fait plaisir de revoir un QT en forme après son Hateful Eight statique et TRÈS bavard ! Peut-être que la partie « tournage » est un peu trop longue, mais elle reste plaisante tandis que tout ce qui touche au personnage de Brad Pitt est excellent. J’ai littéralement adoré la fin, sur le fond et la forme.

[santiago]

Le déserteur : 4,5/10

[Supfiction]

faut attendre, je pense Midsommar, et le Tarantino.

Le plus savoureux rétrospectivement étant de lire ça. Heureusement, Midsommar a lui comblé les attentes de G.T.O.

[John Holden]

Parasite : 6.5/10
Une intime conviction : 6/10
L'oeuvre sans auteur : 7/10

[Karras]

Dernier amour (4/10)

[Phnom&Penh]

Le plus savoureux rétrospectivement étant de lire ça. Heureusement, Midsommar a lui comblé les attentes de G.T.O.

Oui, j'ai bien aimé aussi; mais malheureusement une catastrophe en salle, semble t-il. Je ne suis pas expert en box-office, je laisse le sujet à Tenia, mais ça semble être un des pires résultats de cet été avec...Ibiza. Si je dis ça, c'est justement parce que cela me semble curieux. Mais bon. Pour Ibiza, ça fait un moment que je trouve que Clavier devrait se mettre au régime, pour Midsommar, je n'ai pas d'explication sur un tel désastre.

[Roilo Pintu]

El reino – Rodrigo Sororgoyen (2019) : 8/10
Thriller politique haletant, cruel et noir, qui n’épargne ni le spectateur, ni son personnage principal dans sa course contre la montre. Le politicien est lâché, isolé, passe d’un avenir prometteur à celui de simple fusible qui part en guerre. Le parti en a décidé autrement, lui non, mais rien ni fera jusque dans un final aussi glaçant que réaliste. La dernière cartouche qu’il pensait salvatrice va se retourner contre lui. Très bon casting, plusieurs scènes mémorables grâce à une mise en scène efficace. Machiavélique.


Tolkien – Dome Karukoski (2019) : 6/10
Biopic classique et sobre, qui ne tombe pas dans la facilité de jouer sur la débauche de clin d’œil. Sans surprise Nicholas Hoult est bon.


Monsieur Link – Chris Butler (2019) : 6/10
Une merveille technologique, de gros efforts pour mettre en scène (très beau travail sur les nombreux décors, cadrages, couleurs) une histoire un peu ennuyeuse dans ses péripéties. Petite déception. Bien en dessous de KUBO


Rocketman – Dexter Fletcher ( 2019) : 6/10
Un film assez balisé, peu surprenant, mais pas désagréable à suivre, entre le répertoire d’Elton, quelques moments musical et les efforts de Taron Egerton dans son interprétation.


Séduis-moi si tu peux – Jonathan Levine (2019) : 5/10
Charlize Theron est magnifique et craquante, Seth Rogen est agaçant et pénible.


Shazam – David S. Sandberg (2019) : 4/10
Warner – DC veulent leur part du gâteau, un film entre le grotesque et l’ennui.

Simetierre – Kevin Kolsch (2019) : 4/10
Plat, loin d’être troublant, un film à l’atmosphère peu mystique, et prévisible dans sa mise en scène à base de jumpscares ou de décors numériques