...susceptibilité.Duke Red a écrit : car ce n'est pas la compétence du consultant qui parle, mais sa propre sensibilité (sensiblerie ?).
Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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- cinephage
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
https://blogs.kent.ac.uk/sciencecomma/2 ... f-science/tenia a écrit :Note que j'imagine sans aucun doute que tous ces fournisseurs de services sont très contents de toucher une clientèle supplémentaire, hein.Telmo a écrit : Conspirationnisme, à la Soral, mais version de gauche post-moderne.
Mais c'est vrai que c'est un angle d'attaque, hum, pas forcément intuitif.
Je te recommande également le documentaire d'Adam Curtis, The Century of the Self (enfin, la première partie, qui étudie cet aspect des choses, mais je te mets au défi après la première partie de ne pas pousser jusqu'au bout, pour suivre son raisonnement).
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Pour être exact, je n'ai aucun doute à nouveau que c'est bien pratique pour l'industrie d'exploiter des ressorts qui paraissent rationnels et socialement progressistes afin de capter une clientèle plus large. Je demande juste pourquoi les femmes n'auraient pas le droit d'être des moutons consuméristes comme les hommes (après la clope y a 80 ans, on est en train d'ailleurs de refaire la même chose avec la malbouffe et ses "chips light" parfum "salade verte").
Mais je note pour le documentaire. Vu ce qu'on regarde en ce moment à la téloche (plutôt des programmes courts), y a en plus moyen que je voies ça rapidement (à partir du moment où je le trouve).
Mais je note pour le documentaire. Vu ce qu'on regarde en ce moment à la téloche (plutôt des programmes courts), y a en plus moyen que je voies ça rapidement (à partir du moment où je le trouve).
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Ca dépend des intentions de l'oeuvre. Si l'auteur cherche à traiter d'un sujet de manière réaliste, ou alors à par exemple adapter une légende de manière fidèle, il doit par professionnalisme faire un travail de documentation, et chercher des spécialistes. Si son éditeur lui paye les frais de consulting, encore mieux, quand on sait à quel point un auteur est payé au lance-pierres. Mais le problème vient d'imposer le sensitivity reading quand ce n'est peut-être pas approprié vis-à-vis de l'intention de départ. Mettons que je n'ai aucune origine chinoise, mais je veux écrire un roman ayant pour cadre une Chine exotique et fantasmée. Peut-être certains Occidentaux d'origine chinoise seront las de lire sans arrêt le pays de leurs ancêtres rattachés aux mêmes clichés. Mais dois-je pour autant renoncer à mon projet? Abandonner tel personnage parce qu'il fait du kung fu et de l'informatique, et que sans arrêt voir un asiatique intello qui fait des arts martiaux, c'est ultra cliché? Ou tel autre parce que c'est une femme séduisante et que ce serait un peu de la fétichisation? Le roman sera peut-être nul car trop cliché. Ou peut-être que malgré les clichés, mon talent de conteur d'histoires donnera naissance à une histoire magnifique. Mais dans tous les cas, quelle légitimité ont deux sensitivity readers pour dire si je devrais être publié ou non? C'est d'autant plus gênant que je doute qu'un auteur qui prend comme cadre de son histoire son origine ethnique n'aura pas de procès en légitimité. Alors que bon, avoir des origines n'a jamais suffi à faire un spécialiste.tenia a écrit :Je me dis que les principaux intéressés peuvent y gagner à avoir des gens qui repassent derrière eux.Duke Red a écrit :Mais tout va bien, nous dit Tenia, c'est pour la bonne cause
Maintenant, j'imagine sans aucun doute que l'équilibre est plus que précaire et que si on parle de subjectivité et non de compétence objective, c'est la porte ouverte à tout. Mais à vu de nez, il y a aussi énormément d'ouvrages (et de films) qui pensent toucher de façon juste certaines cultures, certains contextes et qui, faute de s'être renseignés correctement, se vautrent dans un fatras médiocre de clichés en tout genre.
De fait, vaut-il mieux écrire seul de la merde blindée de préjugés culturellement sourds ou avoir des gens pour repasser derrière nous pour éviter ce carnage et potentiellement permettre quelque chose de plus juste ? (question ouverte, pour le coup).
Ca dévie un petit peu, mais je partage cette vidéo. Il y a quelques années, la chanteuse Katy Perry avait fait "scandale" en utilisant des clichés japonais pour un show. Mais qu'en pensent les Japonais eux-mêmes? Ca relativise pas mal de choses.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Ceux qui ont Netflix, jetez un oeil à Je ne suis pas un homme facile. Comment dire..
C’est censé faire réfléchir les hommes par l’inversion des codes.
Lourdingue comme tous les films à concept. Mais avec avec Vincent Elbaz et Blanche Gardin (quelques bons passages entre ces deux très bons acteurs de comédie, j’ai une affection particulière pour Elbaz depuis La vérité).
Ça peut faire son petit effet mais les vrais machos ne supporteront pas plus de deux minutes.
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Ça peut faire son petit effet mais les vrais machos ne supporteront pas plus de deux minutes.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Pour ceux que ça intéresse, je recommande chaudement la nouvelle de Ryosuke Akutagawa KAPPA, qui décrit aussi une société imaginaire où les rôles seraient inversés, mais avec humour et talent.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
J'attends que Netflix l'achète.Mama Grande! a écrit :Pour ceux que ça intéresse, je recommande chaudement la nouvelle de Ryosuke Akutagawa KAPPA
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Le fantasme de Flol: se faire acheter par NetflixFlol a écrit :J'attends que Netflix l'achète.Mama Grande! a écrit :Pour ceux que ça intéresse, je recommande chaudement la nouvelle de Ryosuke Akutagawa KAPPA
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Star Trek 4 : le film sera réalisé par une femme, une première dans l'histoire de la saga !
http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 72640.html
Whaaou le titre .,.
Hâte de voir le titre idoine pour Star Wars, Indy, Mission Impossible, James Bond, Taxi, La Vérité si je mens ! ...
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Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Dans le cas de Star Trek, de nombreux épisodes des séries ont été réalisé par des femmes.hansolo a écrit :Star Trek 4 : le film sera réalisé par une femme, une première dans l'histoire de la saga !
http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 72640.html
Whaaou le titre .,.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Dès la saison 3 de Star Trek: La nouvelle génération, en 1989 ! L’épisode 6, Booby Trap, est réalisé par Gabrielle Beaumont. C’est la première fois et pas la dernière ! Gabrielle Beaumont réalisera 7 épisodes de ST:TNG, et il y aura d’autres réalisatrices sur cette série et les suivantes, dont d’anciennes actrices des séries Star Trek passées à la réalisation.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Vu le nombre de femmes réalisant des films hollywoodiens avec des budgets pareils, il n'est pas surprenant que des sites pondant de la news à tour de bras comme Allociné fassent un article avec une accroche comme celle-ci.
Et oui, à moins qu'il y en ait des tonnes qui se voient confiées ces prods d'ici là, si ça arrive pour un Star Wars, Indy, MI ou JB dans les prochaines années, préparez vous aux mêmes titres.
Et oui, à moins qu'il y en ait des tonnes qui se voient confiées ces prods d'ici là, si ça arrive pour un Star Wars, Indy, MI ou JB dans les prochaines années, préparez vous aux mêmes titres.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Il était temps, ce male gaze vulcain était devenu insupportablehansolo a écrit :Star Trek 4 : le film sera réalisé par une femme, une première dans l'histoire de la saga !
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
En l'occurrence AlloCiné a simplement repris le titre de Variety ...tenia a écrit :Vu le nombre de femmes réalisant des films hollywoodiens avec des budgets pareils, il n'est pas surprenant que des sites pondant de la news à tour de bras comme Allociné fassent un article avec une accroche comme celle-ci.
Et oui, à moins qu'il y en ait des tonnes qui se voient confiées ces prods d'ici là, si ça arrive pour un Star Wars, Indy, MI ou JB dans les prochaines années, préparez vous aux mêmes titres.
On a eu droit à des titres approchant pour essayer de promouvoir le désastre "Un raccourci dans le temps": [ premier film à plus de 100 M$ de budget confié à une réalisatrice noire ] ...
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Bien sûr que ce n'est absolument pas gage de qualité, mais le fait est que les super-productions n'ont que très peu de femmes à la réalisation, et que tant que ça restera exceptionnel, cela donnera lieu à des articles pointant ces exceptions (parce que c'est comme ça que ces news fonctionnent).