Blofeld cumule à mort quand même.Karras a écrit :Prochaine étape : Sauvons les chauves ...
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Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
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- tenia
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Thaddeus a écrit : Et si, dans le scénario, il est bien expliqué que la cicatrice a été causée par une bonne action, surlignant bien le fait que parfois il y a aussi des gentils qui peuvent avoir des cicatrices, est-ce qu'une dérogation peut avoir lieu ?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Des chauves en personnages principaux, il y en a pourtant beaucoup (et je ne compte pas les acteurs avec des moumoutes), de Jack Nicholson à Jason Statham, de Bruce Willis à Samuel L. Jackson en passant par Sean Connery (hors 007 car moumoute) à Richard Jenkins... Après, c'est hors grosses machines hollywoodiennes qui puent et que je connais mal, et dont le gars parle peut-être, mais de temps en temps il faut rappeler (à lui et d'autres) qu'il existe déjà plein de films où les chauves, les scarifiés, les grands brûlés, les roux, les Belges et j'en passe, ne sont pas les méchants.Karras a écrit :Prochaine étape : Sauvons les chauves ...
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Et un acteur qui a une vraie cicatrice peut-il jouer un méchant, je vous le demande?Thaddeus a écrit :tenia, vas-y, explique-nous à partir de quelle taille la cicatrice est susceptible de rendre l'acteur qui la porte inéligible au rôle de méchant. 30 millimètres ? 45 millimètres ? Et si la cicatrice est dissimulée aux deux tiers par le cuir chevelu, il peut ou pas ? Et si, dans le scénario, il est bien expliqué que la cicatrice a été causée par une bonne action, surlignant bien le fait que parfois il y a aussi des gentils qui peuvent avoir des cicatrices, est-ce qu'une dérogation peut avoir lieu ?
...
On est vraiment en train d'avoir cette discussion, là ?
Et s'il ne peut pas, ne serait-ce pas un tout petit peu de la discrimination?
Meilleur topic de l'univers
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Tout à fait, et c'est probablement ça qui serait le plus intéressant à chiffrer : au final, elle part d'où, de quoi, de quel constat, cette campagne ? Combien y a-t'il de méchants scarifiés pour combien de gentils ?Major Tom a écrit :qu'il existe déjà plein de films où les chauves, les scarifiés, les grands brûlés, les roux, les Belges et j'en passe, ne sont pas les méchants.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
tenia a écrit :Ah oui, ouh là dis donc, c'est au moins du niveau du Joker de Nolan. On le sent profondément défigurer, il a du porter cela comme un stigmate, le pauvre.
Non, t'as raison. En vrai, il s'en bat les steaks.
Tout comme moi, avec cette histoire.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Les "vilains" sont quand même les personnages les plus intéressants (pas que pour le plaisir à jouer pour les comédiens, mais aussi parce que "Plus réussi est le méchant, plus réussi sera le film" disait Hitchcock).
Le Joker de Heath Ledger vole la vedette à Batman et au film qui a connu le succès qu'on connaît... et n'a évidemment pas créé auprès du public l'assimilation "personnes qui ont une cicatrice au visage = personnes méchantes" (c'est même le personnage le plus fascinant et intéressant, et on peut jeter tout le reste ). Avec ce genre de déclaration : "L'industrie du cinéma a l’énorme pouvoir d’influencer le public au sujet de la diversité, et pourtant les films utilisent trop souvent les cicatrices et les apparences différentes pour illustrer la méchanceté" le BFI montre qu'il prend le public pour des gros cons.
Maintenant il faut créer une association : Marre du Français méchant dans les films Hollywoodiens.
Le Joker de Heath Ledger vole la vedette à Batman et au film qui a connu le succès qu'on connaît... et n'a évidemment pas créé auprès du public l'assimilation "personnes qui ont une cicatrice au visage = personnes méchantes" (c'est même le personnage le plus fascinant et intéressant, et on peut jeter tout le reste ). Avec ce genre de déclaration : "L'industrie du cinéma a l’énorme pouvoir d’influencer le public au sujet de la diversité, et pourtant les films utilisent trop souvent les cicatrices et les apparences différentes pour illustrer la méchanceté" le BFI montre qu'il prend le public pour des gros cons.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Et plus encore ces "handicapés" là dont on parle ; comme s'ils n'étaient pas capables de faire la part des choses !Major Tom a écrit :le BFI montre qu'il prend le public pour des gros cons.
Fais gaffe aussi à cette autre pente savonneuse, attention de ne pas accoler trop souvent gros et cons : sait-on jamais, les gros pourraient mal le prendre !
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Voilà, tout est dit. Mais on doit être trop cons pour saisir l’intelligence de l’argument de départ.Major Tom a écrit : le BFI montre qu'il prend le public pour des gros cons.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Des réactions au sujet du BFI...
Joseph McBride (en statut Facebook) a écrit :Latest example of PC insanity run amok: I guess the BFI wouldn't fund SCARFACE . . . or RICHARD III even if Laurence Olivier did it.
Steve De Jarnatt (sur Facebook en commentaire de McBride) a écrit :So people who have bravely accepted their physical differences, studied acting for years - are now forbidden to play the most interesting roles in movies. Villains !!! Did they decide this -- no their pseudo parental - let us not have art make even one person in a theater uncomfortable overlords have.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Ou l'on apprend pourquoi une chanson de la comédie musicale La Fille de Neptune (1949) ne passera plus sur une radio américaine :
https://www.abc.net.au/news/2018-12-03/ ... a/10576112
https://www.abc.net.au/news/2018-12-03/ ... a/10576112
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Tiens une bonne anecdote pour la future chronique que je comptais faire à propos de cette comédie musicale assez réjouissante. Merci Karras En plus j'adore cette chanson qui est d'ailleurs à l'origine de la séquence la plus mémorable du film, celle que l'on voit dans le lien.Karras a écrit :Ou l'on apprend pourquoi une chanson de la comédie musicale La Fille de Neptune (1949) ne passera plus sur une radio américaine :
https://www.abc.net.au/news/2018-12-03/ ... a/10576112
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Rien à voir avec le féminisme, mais je ne savais pas où poster ça et ce topic touchant au politiquement, je poste ceci qui vient de m'interpeler :
Où s'arrêtera-t-on ?Le British Film Institute a annoncé qu'il ne financerait plus les films mettant en scène des méchants présentant des cicatrices au visage.
De Dark Vador au Joker en passant par Scar dans le Roi Lion: au cinéma, nombreux sont les antihéros à présenter des cicatrices au visage ou des déformations. Afin de mettre fin à la stigmatisation entourant le défigurement, le British Film Institute a annoncé ce jeudi qu'il ne financerait plus les films mettant en scène des "méchants" avec des cicatrices.
"Les films sont catalyseurs de changement et c'est pourquoi nous nous engageons à ne plus avoir de représentation négatives des cicatrices ou des différences faciales dans les films que nous finançons", a déclaré Ben Roberts, directeur général adjoint du British Film Institute, au Telegraph.
Le BFI est également la première organisation à soutenir publiquement la campagne #ImAmNotYourVillain ("Je ne suis pas ton méchant") lancée par l'association Changing Faces. "Les films utilisent trop souvent les cicatrices et une apparence différente pour illustrer la méchanceté", a déclaré Becky Hewitt, directrice générale de Changing Faces.
Et raccourci utilisé par l'industrie du cinéma a des effets inquiétants. Comme l'explique encore Becky Hewitt au Telegraph, il a en effet été prouvé que les enfants exposés à des films présentant des personnages méchants défigurés avaient ensuite tendance à adopter une attitude négative vis-à-vis des personnes réellement défigurées.
- Watkinssien
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Déjà posté quelques posts au-dessus!gnome a écrit :Rien à voir avec le féminisme, mais je ne savais pas où poster ça et ce topic touchant au politiquement, je poste ceci qui vient de m'interpeler :Où s'arrêtera-t-on ?Le British Film Institute a annoncé qu'il ne financerait plus les films mettant en scène des méchants présentant des cicatrices au visage.
De Dark Vador au Joker en passant par Scar dans le Roi Lion: au cinéma, nombreux sont les antihéros à présenter des cicatrices au visage ou des déformations. Afin de mettre fin à la stigmatisation entourant le défigurement, le British Film Institute a annoncé ce jeudi qu'il ne financerait plus les films mettant en scène des "méchants" avec des cicatrices.
"Les films sont catalyseurs de changement et c'est pourquoi nous nous engageons à ne plus avoir de représentation négatives des cicatrices ou des différences faciales dans les films que nous finançons", a déclaré Ben Roberts, directeur général adjoint du British Film Institute, au Telegraph.
Le BFI est également la première organisation à soutenir publiquement la campagne #ImAmNotYourVillain ("Je ne suis pas ton méchant") lancée par l'association Changing Faces. "Les films utilisent trop souvent les cicatrices et une apparence différente pour illustrer la méchanceté", a déclaré Becky Hewitt, directrice générale de Changing Faces.
Et raccourci utilisé par l'industrie du cinéma a des effets inquiétants. Comme l'explique encore Becky Hewitt au Telegraph, il a en effet été prouvé que les enfants exposés à des films présentant des personnages méchants défigurés avaient ensuite tendance à adopter une attitude négative vis-à-vis des personnes réellement défigurées.
Mother, I miss you