Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Truffaut Chocolat
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Truffaut Chocolat »

Ratatouille a écrit :
Demi-Lune a écrit :un chef-d’œuvre auquel il ne nous est désormais plus permis de rêver et de revoir comme avant.
Heureusement que si.
Je vois pas comment.
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Supfiction
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Supfiction »

Ratatouille a écrit :
Demi-Lune a écrit :RIP Ridley.
Là je suis d'accord.
Sa façon méprisable de traiter Robin des bois (alors qu'il avait un duo de rêves au casting) il y a quelques années a été suffisant pour ma part pour me désintéresser totalement de ce cinéaste. Je suis bien content d'avoir fait l'impasse sur cet Alien..
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Alexandre Angel
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Alexandre Angel »

Supfiction a écrit :Sa façon méprisable de traiter Robin des bois (alors qu'il avait un duo de rêves au casting) il y a quelques années a été suffisant pour ma part pour me désintéresser totalement de ce cinéaste
Il me semble que c'était Russell Crowe qui avait fait foirer le film (sans doute en partie) en s'imposant dans le rôle titre alors qu'il devait jouer le sheriff de Nottingham.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Flol
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Flol »

Truffaut Chocolat a écrit :
Ratatouille a écrit : Heureusement que si.
Je vois pas comment.
En faisant en sorte d'oublier des films totalement oubliables.
Je t'assure que c'est facilement faisable.
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Mosin-Nagant
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Mosin-Nagant »

Moi, je l'aime bien ce film. Plaisir coupable, on va dire.
Je ne considère que les 3 premiers films comme canon.
Aucune attente de grande réussite artistique, donc aucune déception ni colère.

Depuis Ressurection, c'est du bonus tout ça...
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The Boogeyman
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par The Boogeyman »

Alexandre Angel a écrit :
Supfiction a écrit :Sa façon méprisable de traiter Robin des bois (alors qu'il avait un duo de rêves au casting) il y a quelques années a été suffisant pour ma part pour me désintéresser totalement de ce cinéaste
Il me semble que c'était Russell Crowe qui avait fait foirer le film (sans doute en partie) en s'imposant dans le rôle titre alors qu'il devait jouer le sheriff de Nottingham.
Les bruits de couloir laissaient plutôt entendre que c'était Universal qui avait sabordé l'idée du double personnage (Robin/Sherif) interprété par un seul acteur et faisant du Sherif le héros et de Robin un sale type. (trop compliqué pour le public ? :fiou: )

A bien y regarder, Scott ne semble pas si "tout puissant" que ça sur (tous) ses projet. Quant on lit les intentions de départ et qu'on voit le résultat final :roll:
Ce Covenant qui devait s'appeler Lost Paradise, qui devait être une suite direct de Prometheus (qui lui même devait déjà s'appeler Paradise), d'après les retours de Lindelof et Scott suite à la sortie, ce n'est pas du tout ce qu'ils avaient prévu de faire avant que la FOX s'en mêle (sous le poids des retours du public)
Dernière modification par The Boogeyman le 25 mai 17, 15:19, modifié 1 fois.
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Alexandre Angel
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Alexandre Angel »

The Boogeyman a écrit :Les bruits de couloir laissaient plutôt entendre que c'était Universal qui avait sabordé l'idée du double personnage (Robin/Sherif) interprété par un seul acteur et faisant du Sherif le héros et de Robin est sale type.
Ça aurait pu être intéressant. Merci pour la précision.
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Watkinssien »

Ratatouille a écrit :
Truffaut Chocolat a écrit : Je vois pas comment.
En faisant en sorte d'oublier des films totalement oubliables.
Je t'assure que c'est facilement faisable.

Je suis complètement d'accord sur la faisabilité. Je pense que je serais toujours admiratif de Alien de Scott, de Star Wars de Lucas, malgré les nouvelles incursions dans ces univers, par exemple.
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Michel2
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Michel2 »

Alexandre Angel a écrit :
The Boogeyman a écrit :Les bruits de couloir laissaient plutôt entendre que c'était Universal qui avait sabordé l'idée du double personnage (Robin/Sherif) interprété par un seul acteur et faisant du Sherif le héros et de Robin est sale type.
Ça aurait pu être intéressant. Merci pour la précision.
En fait, il semblerait que ce soit un peu plus compliqué que ça. L'idée d'un même acteur jouant les deux rôles a bien été dans l'air à un moment, mais je n'ai pas réussi à déterminer si elle été sérieusement envisagée ou simplement évoquée et très vite abandonnée.

Ce que l'on sait par contre de source fiable, c'est que le film devait au départ s'intituler Nottingham et que le scénario original écrit par Ethan Reiff et Cyrus Voris renversait effectivement les rôles traditionnels en faisant de Robin des Bois le méchant de l'histoire tandis que le Sheriff de Nottingham en devenait le héros. Scott a demandé et obtenu des réécritures (sous la plume de Brian Helgeland) visant à rendre plus complexe et plus tourmenté le personnage du Sheriff, qui aurait alors été un homme respectable combattant un psychopathe (Robin) au nom du régime dictatorial et corrompu du prince Jean. Russell Crowe est entré dans la danse à ce stade pour interpréter le personnage du Sheriff, l'idée de lui faire jouer simultanément Robin ne semblant pas avoir tenu la corde très longtemps (cf remarque plus haut).

Universal aurait alors commencé à paniquer et à trouver le projet trop révisionniste et trop peu grand public, d'où une décision de la vingt-cinquième heure de revenir à un Robin des Bois conventionnel avec à la clé un échange de rôles pour Crowe, qui passait de celui du Sheriff au personnage de Robin. Les précédentes moutures du scénario auraient pour l'essentiel fini à la corbeille (même si Helgeland reste crédité comme scénariste principal) et le dramaturge britannique Paul Webb aurait été chargé de réécrire le bouzin sans pour autant avoir son nom au générique. Scott n'était semble-t-il pas content de son travail puisque le tournage a été reporté de plus six mois (de l'automne 2008 au printemps 2009) pour cause de scénario trop faible et accessoirement de grève des scénaristes à Hollywood. Le script n'était toujours pas finalisé quand le tournage a finalement débuté avec un retard qui a obligé la production à changer d'actrice principale (Cate Blanchett remplaçant Sienna Miller qui n'était plus libre), et il a fallu que Tom Stoppard (autre dramaturge briton) vienne faire le script doctor en catastrophe pour réécrire certaines scènes pendant que Scott et son équipe tournaient ce qui était jugé filmable - toutes choses qui démontrent que le projet était mal emmanché à ce stade.

Je n'ai pas écouté le commentaire audio que Ridley Scott a enregistré pour Robin Hood, mais le sentiment que j'ai eu en visionnant les deux montages du film est que Scott a baissé les bras lorsqu'il a compris qu'il ne pourrait pas tourner l'oeuvre qu'il avait initialement en tête, et qu'il s'est dès lors contenté de faire le mercenaire en expédiant les affaires courantes le plus professionnellement possible. Le fait que ses relations avec Russell Crowe aient été particulièrement tendues durant le tournage n'a sans doute pas arrangé les choses, alors que les deux hommes s'entendaient pourtant très bien depuis des années. Au final, ce Robin des Noix m'apparaît moins comme un ratage de la part de Scott que comme un film malade, un accident industriel très symptomatique à bien des égards des dysfonctionnements de l'industrie hollywoodienne d'aujourd'hui.
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Alexandre Angel
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Alexandre Angel »

Impec :wink:
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Mosin-Nagant
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Mosin-Nagant »


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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Mosin-Nagant »

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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Pomponazzo »

Mosin-Nagant, merci. Ca remet tout en perspective... en fait, on l'a échappé belle :P
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Mosin-Nagant »

Pomponazzo a écrit :Mosin-Nagant, merci. Ca remet tout en perspective... en fait, on l'a échappé belle :P
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Michel2
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Re: Alien: Covenant (Ridley Scott - 2017)

Message par Michel2 »

Arrivant au bas de la page 11 du topic, je ne suis pas sûr que mon grain de sel apporte grand-chose de nouveau au débat, mais pour ce que ça vaut j'ai fini par voir la bête hier soir au Max Linder, tardivement et sans enthousiasme aucun (euphémisme du week-end...). Comme je n'en attendais strictement rien, je ne peux pas dire que j'en suis sorti déçu, mais ça ne fait pas de moi un homme heureux pour autant.

Le problème, c'est que l'on a affaire comme dans Prometheus à une oeuvre schizophrène au sein de laquelle deux films se battent en duel : d'un côté, une suite/prequel qui cherche à s'éloigner de la franchise pour proposer quelque chose de différent et de potentiellement intéressant ; de l'autre, un blockbuster pas fûté qui trait jusqu'à la dernière goutte la vache à lait qu'est devenue la série en garantissant au spectateur/consommateur le confort supposé d'une familiarité fondée sur la reproduction à l'identique de ce qu'il connaît depuis belle lurette. J'ai vu une sorte de film sandwich où la partie centrale qui prolonge Prometheus est encadrée par deux fois quarante minutes d'une photocopie sans âme et sans vergogne du premier Alien : comme d'autres l'ont déjà très bien dit avant moi, fini le suspense reposant sur la lenteur contemplative et la contraction/dilatation du temps comme en 1979, et place à une énième déclinaison des tics fatigants du cinéma d'action contemporain où seuls comptent la gratification sensorielle immédiate et le passage le plus rapide possible d'une scène de destruction à une autre : le combat sur la plate-forme déjà mentionné est probablement le meilleur (ou le pire) exemple de cette esthétique de Foire du Trône qui dicte qu'il importe peu que ce qui se passe n'ait ni queue ni tête pourvu que tout aille très vite et fasse beaucoup de bruit.

J'avais beau m'attendre à des redites, j'avoue être resté rêveur devant l'opportunisme décomplexé du scénario, qui reproduit à l'identique mais en moins bien les scènes du premier film de la série et leur enchaînement, au point que la mimesis en devient presque comique. Et je ne reviendrai pas sur le reste des faiblesses déjà bien relevées par mes prédécesseurs (les personnages inexistants et interchangeables, le pathos en plastique que l'on agite mécaniquement comme une crécelle pour tenter d'insuffler au film un soupçon de gravitas entre deux scènes d'action déjà vues mille fois, la ficelle scénaristique du twist final aussi téléphoné qu'éculé, et tutti quanti).

Bref, bilan globalement peu glorieux sauf qu'il demeure quand même quelques belles choses dans la partie centrale, qui correspond davantage au projet initial de Scott : comme expliqué dans le lien fourni par Mosin-Nagant, Covenant devait s'intituler Paradise Lost et tourner le dos aux Aliens pour se concentrer uniquement sur les Ingénieurs et le mystère de la Création (sujet casse-gueule par excellence et susceptible de basculer facilement dans le kitsch et le ridicule, mais qui ne tente rien...). Je ne ricanerai pas du cameo de Jesus - Scott lui-même explique que c'était une piste envisagée mais finalement non retenue - au seul motif qu'il permet de jeter plus facilement le bébé vérolé avec l'eau trouble du bain. Parce que dans la partie centrale de Covenant qui se déroule dans la nécropole, Scott se réveille un moment et réussit quelques belles scènes qui démontrent que pépère n'est peut-être pas aussi près de la maison de retraite qu'une partie d'entre vous le pense. Si l'on prend la découverte des cadavres figés à la Pompéï ou la leçon de flûte donnée par David à Walter, on y retrouve le sens de la composition visuelle et la maîtrise des textures qui illuminaient les meilleurs moments d'Exodus : Gods and Kings, film que je ne considère personnellement pas comme un ratage, bien au contraire (et Dieu - enfin Yahvé - sait que j'aimerais pouvoir visionner le montage initial de quatre heures que Scott avait promis de sortir en BR avant de se raviser, car les coupes et les raccourcis sont criants dans la version sortie en salles).

A mon sens, le vrai débat n'est pas de décider si Scott a encore du talent ou non (ou s'il en a jamais eu pour les plus méchants : personnellement, je pense que son talent de plasticien et de créateur est toujours intact malgré la faiblesse de certains de ses films, mais ça n'engage que moi). La question est plutôt de savoir si ses ambitions peuvent encore s'exprimer dans le cadre des studio hollywoodiens actuels, dans lequel Scott est totalement inséré et dont il n'a manifestement aucune envie de sortir. Peut-on faire Paradise Lost à Hollywood aujourd'hui quand on s'appelle Ridley Scott ? Ce que j'ai vu hier soir me répond non, parce que ce que veut la Fox, ce n'est pas Paradise Lost mais Covenant, c'est-à-dire un produit prévisible et formaté qui résume parfaitement cette safe mediocrity qui tend à devenir la norme outre-Atlantique : aucune prise de risque (et moi franchement, je suis prêt à aller voir un Paradise Lost où Jésus serait un Ingénieur s'il y a un vrai scénario derrière) et une absence totale d'inventivité et de renouvellement érigée en principe cardinal de l'élaboration des films grand public. Bien sûr, on pourra me rétorquer "Et Interstellar, alors ?" Et Arrival ? Mais Interstellar fonctionne davantage sur le registre du pathos et du mystère expliqué (tous les points d'interrogation de l'intrigue sont levés à la fin) que sur celui du mysticisme et de l'indicible, tandis qu'Arrival, qui a coûté deux fois moins cher que Covenant, a été produit comme un film d'auteur et tourné à Montréal afin de permettre à Denis Villeneuve de garder le contrôle artistique de son film.

Au-delà de l'exercice du "j'aime/j'aime pas/je déteste/le foetus d'alien que j'ai dans le poumon gauche a vomi ses cornflakes dans mon oesophage en voyant Covenant", je trouve que ce dernier Scott est un parfait cas pratique pour quiconque se pose des questions sur le positionnement problématique d'un créateur ambitieux au sein de l'infrastructure hollywoodienne d'aujourd'hui (et sans aucun supplément de prix, je suis même prêt à remettre le couvert et à relancer le débat sur "Scott : auteur ou non ?" si d'aventure quelqu'un cherche des diptères à sodomiser :mrgreen: )
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