Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Jeremy Fox
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par Jeremy Fox »

origan42 a écrit : Pas vus Ladybird,
Celui-ci pourrait avoir la palme du film qui aura le plus réussi à susciter mon indignation. Je me souviens en avoir eu des frissons comme si je regardais un film d'horreur !
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AtCloseRange
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par AtCloseRange »

Oui, j'étais aussi indigné... par le film.
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Jeremy Fox
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par Jeremy Fox »

J'avais anticipé la chute dès le début de ta phrase :mrgreen:
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par Jack Carter »

:lol:
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par AtCloseRange »

Pour développer, comme souvent, depuis 25 ans, ce n'est rien d'autre qu'une prise d'otage émotionnelle.
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Alexandre Angel
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par Alexandre Angel »

AtCloseRange a écrit :Pour développer, comme souvent, depuis 25 ans, ce n'est rien d'autre qu'une prise d'otage émotionnelle.
Il pourrait éventuellement survenir que cela se discute..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par AtCloseRange »

Alexandre Angel a écrit :
AtCloseRange a écrit :Pour développer, comme souvent, depuis 25 ans, ce n'est rien d'autre qu'une prise d'otage émotionnelle.
Il pourrait éventuellement survenir que cela se discute..
En gros, c'est un peu plus digne que Jamais Sans Ma Fille mais de peu :mrgreen:
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par Watkinssien »

AtCloseRange a écrit :Pour développer, comme souvent, depuis 25 ans, ce n'est rien d'autre qu'une prise d'otage émotionnelle.
Pitié... :mrgreen:
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Jeremy Fox
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit :
AtCloseRange a écrit :Pour développer, comme souvent, depuis 25 ans, ce n'est rien d'autre qu'une prise d'otage émotionnelle.
Il pourrait éventuellement survenir que cela se discute..

En effet, je n'ai pour ma part jamais vraiment compris ce concept (ni même celui de prise d'otage des usagers/travailleurs lors des grèves d'ailleurs : cette expression est vraiment employée à tort et à travers de mon point de vue). Qu'un cinéaste parvienne à m'indigner ou à m'émouvoir par n'importe quels moyens, j'estime alors qu'il a parfaitement réussi son coup. Le cinéma est là aussi pour indigner ou bouleverser.
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par AtCloseRange »

Jeremy Fox a écrit :
Alexandre Angel a écrit : Il pourrait éventuellement survenir que cela se discute..

En effet, je n'ai pour ma part jamais vraiment compris ce concept (ni même celui de prise d'otage des usagers/travailleurs lors des grèves d'ailleurs : cette expression est vraiment employée à tort et à travers de mon point de vue).
Magnifique...
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Alexandre Angel
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit : Qu'un cinéaste parvienne à m'indigner ou à m'émouvoir par n'importe quels moyens, j'estime alors qu'il a parfaitement réussi son coup. Le cinéma est là aussi pour indigner ou bouleverser.
Oui, ça a été développé sur ce forum récemment mais je sais plus où, ni par qui. Mais quelqu'un disait en gros que lorsque l'émotion est générée par des moyens sains et respectueux du spectateur (encore faut-il les définir), il n'y a pas manipulation ou "prise d'otage" (enfin, comme je ne sais plus à propos de quoi c'était, je traduis à ma sauce). Dans le dernier Masque et la Plume, Michel Ciment, qui ne conspue pas Moi, Daniel Blake mais ne grimpe pas non plus aux rideaux, à laissé filtrer que le film était quand même larmoyant. Tu en jugeras mais moi je ne trouve pas. Il y a un sentimentalisme que pouvaient aussi partager des gens comme Chaplin ou De Sica, sans en faire des "preneurs d'otage".
AtCloseRange a écrit :En gros, c'est un peu plus digne que Jamais Sans Ma Fille mais de peu
D'où ta dent contre Sally Field :mrgreen:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par AtCloseRange »

Alexandre Angel a écrit :
Jeremy Fox a écrit : Qu'un cinéaste parvienne à m'indigner ou à m'émouvoir par n'importe quels moyens, j'estime alors qu'il a parfaitement réussi son coup. Le cinéma est là aussi pour indigner ou bouleverser.
Oui, ça a été développé sur ce forum récemment mais je sais plus où, ni par qui. Mais quelqu'un disait en gros que lorsque l'émotion est générée par des moyens sains et respectueux du spectateur (encore faut-il les définir), il n'y a pas manipulation ou "prise d'otage" (enfin, comme je ne sais plus à propos de quoi c'était, je traduis à ma sauce). Dans le dernier Masque et la Plume, Michel Ciment, qui ne conspue pas Moi, Daniel Blake mais ne grimpe pas non plus aux rideaux, à laissé filtrer que le film était quand même larmoyant. Tu en jugeras mais moi je ne trouve pas. Il y a un sentimentalisme que pouvaient aussi partager des gens comme Chaplin ou De Sica, sans en faire des "preneurs d'otage".
AtCloseRange a écrit :En gros, c'est un peu plus digne que Jamais Sans Ma Fille mais de peu
D'où ta dent contre Sally Field :mrgreen:
C'est un hasard :mrgreen:

Le problème des Loach récents (enfin, plus si récents), c'est qu'il est tellement indigné qu'il fait des films fermés où tout est joué d'avance, les pauvres sont des gens merveilleux qui vivent dans l'entraide permanente et les gens des services sociaux, les juges sont des salauds.
Alors forcément on s'indigne mais c'est la facilité d'avoir ce discours sans nuance et c'est plutôt digne d'un tract politique.
C'est l'exact opposé des films des frères Dardenne qui ne jouent jamais sur cette fibre (enfin, je n'ai pas vu les 2 derniers) et montrent que le monde est beaucoup plus complexe que cette vision manichéenne des choses.
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Jeremy Fox
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par Jeremy Fox »

AtCloseRange a écrit :
Jeremy Fox a écrit :

En effet, je n'ai pour ma part jamais vraiment compris ce concept (ni même celui de prise d'otage des usagers/travailleurs lors des grèves d'ailleurs : cette expression est vraiment employée à tort et à travers de mon point de vue).
Magnifique...

Dans un topic consacré à Ken Loach je ne trouve pas trop HS cette parenthèse. Passons.

Sinon la prise d'otage émotionnelle tu la trouveras dans un film que tu n'as pas apprécié mais comme par hasard elle aura disparu pour un autre qui t'aura touché. C'est pour moi un concept qui ne tient sur absolument rien d'objectif comme celui du surestimé/sous estimé.
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par AtCloseRange »

Jeremy Fox a écrit :
AtCloseRange a écrit : Magnifique...

Dans un topic consacré à Ken Loach je ne trouve pas trop cette parenthèse HS.

Sinon la prise d'otage émotionnelle tu la trouveras dans un film que tu n'as pas apprécié mais comme par hasard elle aura disparu pour un autre qui t'aura touché. C'est pour moi un concept qui ne tient sur absolument rien d'objectif comme celui du surestimé/sous estimé.
Non.
Voir plus haut.
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Re: Moi, Daniel Blake (Ken Loach - 2016)

Message par Jeremy Fox »

Une vision manichéenne des choses, à condition d'en être conscient, n'est pas forcément un défaut pour un film. D'innombrables films de genre hollywoodien sont basés là dessus. Après, tout dépend comment c'est écrit et mise en scène ; on en revient toujours à la même chose.
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