The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)
Ce sont des films beaucoup moins radicaux que ce qu'il a fait par la suite. Pour ma part, je les adore, mais j'avoue avoir un peu décroché sur ses films ultérieurs, trop abstraits et lents pour moi.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)
Ah oui, Les garçons de Fengkuei, c'est très bien et très accessible.
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)
oui, mais il n'est pas dispo chez nous, vu qu'il n'etait pas inclus dans les 5 films ressortis en salle, il devra donc se contenter des 3 autres que le coffret Carlotta sortira.Mama Grande! a écrit :Tout a fait. Le garcons de Fengkuei, Poussieres dans le vent, ou Un temps pour vivre et un temps pour mourir (cites dans l'ordre d'accessibilite pour les refractaires a son cinema ) peuvent a mon avis te plaire. Mais c'est avec un Ete chez grand-pere que tu prends le moins de risquesJeremy Fox a écrit :
C'est noté : on m'a d'ailleurs conseillé de tenter aussi d'autres de ses films autobiographiques qui précèdent Le Maître de marionnettes.
Mais il pourra toujours decouvrir Green, green grass of home (quoique bien apprecié pour ma part), assez mineur mais qui, pour le coup, est de la meme accessibilité qu'Un Eté chez grand père.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)
comme il est passé sur Arte il y a peu, un petit avis en passant.
Il est tard, et les mètres de dénivelés dans les pattes n'arrangent rien, je suis moins motivé qu'au départ pour regarder un film s'annonçant lent en deuxième partie de soirée mais bon, la bataille avec la tv pour obtenir la vostfr m'aura revigoré. Me voilà donc installé pour ce qui s'avèrera une histoire de genre simple. Je m'attendais à une trame complexe et à des éléments difficiles à comprendre mais une jeune fille "sacrifiée", une lutte locale et familiale qui reflète celle à la tête de l'empire, une vengeance impossible, des coucheries que l'on tait... pas de quoi se sentir en terrain inconnu.
C'est l'approche esthétique qui fait la différence. Franchement, je comprends que l'aspect vaporeux laisse de marbre, ennuie profondément ou donne envie d'aller voir ailleurs. Les scènes de dialogues très lentes (rien n'est forcément long dans le film, en revanche il est vrai que tout prend son temps) avec la caméra qui bouge peu, les acteurs aussi figés que le mobilier et seul un voile que le vent gonfle à l'arrière plan... ça peut très vite faire intello, prise de tête, esthétisant. Parce que bon, on peut se dire que le réalisateur veut symboliser les émois intérieurs des personnages (ok, ils sont figés car tout est codifié à cette époque et dans ce lieu et que les émotions et les paroles n'ont pas lieu d'être) et quand on voit un plan sur un toit, un plan sur un fleur (et d'autres) qui eux aussi prennent leur temps, ce ne sont pas les trois ou quatre scènes de combat hyper rapides qui vont nous sortir de la torpeur et la somnolence.
Toutefois, allez savoir pourquoi, peut-être parce que j'ai le Jing Ping Mei à terminer (et qu'un jour j'attaquerais le rêve dans le pavillon rouge), peut-être à cause de la fatigue, peut-être parce que j'avais envie de voir un terrence Malik sans dieu ni dinosaures, mais ce film m'a captivé. Le parti pris narratif d'éviter de faire des combats le centre de l'attention et des enjeux dramatiques continue de me questionner plusieurs jours après, je trouve cette option intéressante parce qu'elle ne relègue pas non plus l'action dans un hors champ théâtrale, les affrontements sont capitaux mais ils phagocytent par l'intérêt du spectateur car c'est ce qui les entoure qui importe. Surtout, l'esthétique du film ne m'a finalement pas paru au service d'une "symbolique" complexe ou d'une histoire interne torturée, les événements et les motivations m'ont paru "simples" (relativement au fait qu'il y a un complot et un secret, de fait tout ne peut pas être compris immédiatement mais à la fin tout s'éclaire) pour le genre et la lenteur m'a surtout semblé une façon de raconter l'histoire et pas d'en faire une parabole. Certes, de nombreux personnages secondaires, des motivations, des explications contextuelles partent à la trappe avec un tel procédé mais c'est assez courant en littérature et assez peu au cinéma, de fait je fus agréablement surpris.
En somme, j'ai trouvé ça moins "poseur" que ce que je craignais mais c'est clairement un film qui peut laisser indifférent.
Il est tard, et les mètres de dénivelés dans les pattes n'arrangent rien, je suis moins motivé qu'au départ pour regarder un film s'annonçant lent en deuxième partie de soirée mais bon, la bataille avec la tv pour obtenir la vostfr m'aura revigoré. Me voilà donc installé pour ce qui s'avèrera une histoire de genre simple. Je m'attendais à une trame complexe et à des éléments difficiles à comprendre mais une jeune fille "sacrifiée", une lutte locale et familiale qui reflète celle à la tête de l'empire, une vengeance impossible, des coucheries que l'on tait... pas de quoi se sentir en terrain inconnu.
C'est l'approche esthétique qui fait la différence. Franchement, je comprends que l'aspect vaporeux laisse de marbre, ennuie profondément ou donne envie d'aller voir ailleurs. Les scènes de dialogues très lentes (rien n'est forcément long dans le film, en revanche il est vrai que tout prend son temps) avec la caméra qui bouge peu, les acteurs aussi figés que le mobilier et seul un voile que le vent gonfle à l'arrière plan... ça peut très vite faire intello, prise de tête, esthétisant. Parce que bon, on peut se dire que le réalisateur veut symboliser les émois intérieurs des personnages (ok, ils sont figés car tout est codifié à cette époque et dans ce lieu et que les émotions et les paroles n'ont pas lieu d'être) et quand on voit un plan sur un toit, un plan sur un fleur (et d'autres) qui eux aussi prennent leur temps, ce ne sont pas les trois ou quatre scènes de combat hyper rapides qui vont nous sortir de la torpeur et la somnolence.
Toutefois, allez savoir pourquoi, peut-être parce que j'ai le Jing Ping Mei à terminer (et qu'un jour j'attaquerais le rêve dans le pavillon rouge), peut-être à cause de la fatigue, peut-être parce que j'avais envie de voir un terrence Malik sans dieu ni dinosaures, mais ce film m'a captivé. Le parti pris narratif d'éviter de faire des combats le centre de l'attention et des enjeux dramatiques continue de me questionner plusieurs jours après, je trouve cette option intéressante parce qu'elle ne relègue pas non plus l'action dans un hors champ théâtrale, les affrontements sont capitaux mais ils phagocytent par l'intérêt du spectateur car c'est ce qui les entoure qui importe. Surtout, l'esthétique du film ne m'a finalement pas paru au service d'une "symbolique" complexe ou d'une histoire interne torturée, les événements et les motivations m'ont paru "simples" (relativement au fait qu'il y a un complot et un secret, de fait tout ne peut pas être compris immédiatement mais à la fin tout s'éclaire) pour le genre et la lenteur m'a surtout semblé une façon de raconter l'histoire et pas d'en faire une parabole. Certes, de nombreux personnages secondaires, des motivations, des explications contextuelles partent à la trappe avec un tel procédé mais c'est assez courant en littérature et assez peu au cinéma, de fait je fus agréablement surpris.
En somme, j'ai trouvé ça moins "poseur" que ce que je craignais mais c'est clairement un film qui peut laisser indifférent.