Supfiction a écrit :
Non je suis convaincu que globalement les gens n'ont pas tant ri que ça à ce film là (et à ce genre de film là) qui a marché parce que le précédent avait plu, parce que c'est Asterix et pour l'attrait du casting "people".
Je ne classe pas Bienvenu chez les ch'tis ou Intouchables (voir même Qu'est-ce qu'on a fait..) dans la même catégorie qui sont des films qui continuent de plaire et qui deviendront probablement des classiques populaires. Il est dans le vrai en revanche quand il dit que ces films sont dans l'air du temps.
C'est un vrai préjugé pour le coup. 10 millions de personnes l'ont vu je crois, il y en a certainement un paquet qui ont aimé dans le tas (et tu fait référence au précédent, que j'aime beaucoup, il fonctionne exactement de la même manière, c'est bien plus un produit télé qu'un produit de cinéma. Il suffit de le montrer à quelqu'un qui n'est pas familier de l'univers des Nuls et de la télé des 90's pour le comprendre). On n'atteint pas ce genre de score sans que le film ne soit sincèrement apprécié par certain.
Il met tout ces films dans la même catégorie parce que son critère (il l'explique) c'est le succès au box office récent, c'est le cas de tout ces films. Il n'a pas d'autre moyen de les distinguer
a priori puis que dans tous les cas ça ne lui parle pas. Ensuite il les analyse de manière un peu différente.
Parmi toutes les œuvres qu'il cite dans son exposé, cet Asterix et Qu'est-ce qu'on a fait.. sont les deux seuls que j'ai vu (et les autres je en les verrais pas pour le coup, j'assume ma condescendance) et pour moi aussi ce sont
a priori deux films que je range dans le même sac : ça ne me touche pas, ça ne me fait pas rire et du point de vue de la forme je ne sais pas quoi en faire.
Supfiction a écrit :Il évoque de gros succès du Box Office, sous-entendant probablement que le public (le moins averti) se fait berné par des "images publicitaires"
Il ne sous-entend pas ça, il dit que lui ne comprend pas car son référentiel est celui du cinéma, et que ce n'est pas celui du film. Et justement ce n'est pas celui du public non plus. Personne n'est berné, il constate simplement l'écart entre la critique, qui se raccroche à l'histoire du cinéma et ne connais pas vraiment les références télé, et le public qui lui connait l'univers avec lequel dialogues ces films.
Nous avons tous ce problème, de manière plus ou moins marquée.