Netflix en France

[Flol]

Que de réjouissances... je viens de voir que vient de sortir aujourd'hui 1922, une nouvelle adaptation de Stephen King, que je n'ai pas lu. Mais signé par Zak Hilditch, réalisateur de l'excellent These final hours et musique signée par Mike Patton (Faith No More, Fantômas).

Et les retours sur 1922 sont extrêmement positifs. Ce sera vérifié dès ce week-end.

[1kult]

Depuis hier, en prod Netflix :

1922 (film)
Haters Back Off Haters Back Off (Séries TV)
L'un des nôtres (Documentaire)
Le jour où j'ai rencontré El Chapo (Série docu)
Wheelman (film)
All Eyez on Me (doc)

Boum.

[Flol]

All Eyez on Me (doc)

Non c'est un film aussi.
Et ça a l'air sans aucun intérêt.

[1kult]

Ah oui, au temps pour moi (c'est un biopic sur Tupac, d'où ma confuse). Et j'en ai lu du pas tip top non plus...

Hier rentré tard, commencé avec beaucoup de plaisir The Bad batch. On parle de 15 minutes, hein, je regarde ça ce weekend...

[reuno]

Sans intérêt, je confirme.
Biopic plan-plan, didactique, de son enfance jusqu'à sa mort. Tout est survolé, sans réel point de vue.
Quelques interprétations mimétiques amusantes à voir, mais c'est à peu près tout.

[Flol]

Et ça dure 2h19.
Ce sera sans moi.

[1kult]

What happened, Miss Simone ? (2015, Liz Garbus) :

Documentaire sur la vie de Nina Simone. Je connaissais son oeuvre, et ce programme permet d'en apprendre plus, notamment en proposant des manuscrits, des anecdotes... Mais gros problème : si je ne me trompe pas (et Wikipedia et plein d'autres sources l'évoquent), cet exercice un poil hagiographique passe sous silence la dépendance de la chanteuse aux médicaments et à la drogue. Un sérieux manque, quand on parle ensuite de sa bipolarité et de ses sautes d'humeur notamment. On a vraiment le sentiment d'un sujet un poil caviardé pour rendre plus joli. Intéressant pour les néophytes mais pas essentiel.

Gad Elmaleh part en live (2017) :

Stand-up digest/pot pourri du sympathique comique, qui propose un spectacle court (moins d'une heure, génés et intros en coulisse compris !) qui se présente comme le plus international. Gad revient de sa tournée aux USA (dont il reprend quelques blagues), Gad nous reprend quelques grandes lignes de ses précédents spectacles et Gad est à Montréal. Calibré pour le public de Netflix donc, et pas juste un seul produit local, c'est plus une carte de visite pour l'humoriste en dehors de France. Un peu fainéant, franchement décousu d'une vanne à l'autre, même si il y a encore une fois quelques très bons passages et inventions au niveau de la gestuelle. On appréciera l'intervention d'impro avec une fille du public, clairement le même moment du spectacle. Après, de bonnes vannes, mais il a fait mieux, et le tout est un peu anecdotique, écrit à la "vanne comme je te pousse". Sympa mais vu il y a moins de 12 heures, il n'en reste pas grand chose.


Dans ma liste : 17 titres...

[AtCloseRange]

Totalement anodin, ce 1922...
je crois que les adaptations un peu cheap des années 80-90 de King avaient au moins le mérite de souvent ne pas trop se prendre au sérieux (ou alors lorsqu'elles le faisaient il y avait de la qualité à la réal).
Ici rien de tel. C'est pesant mais pour pas grand chose. Tout est convenu.
Jessie a pas mal de défauts mais j'en ressors quelques scènes, quelques idées. Ici, quasiment rien de notable.

[Watkinssien]

Totalement anodin, ce 1922...
je crois que les adaptations un peu cheap des années 80-90 de King avaient au moins le mérite de souvent ne pas trop se prendre au sérieux (ou alors lorsqu'elles le faisaient il y avait de la qualité à la réal).
Ici rien de tel. C'est pesant mais pour pas grand chose. Tout est convenu.
Jessie a pas mal de défauts mais j'en ressors quelques scènes, quelques idées. Ici, quasiment rien de notable.

Totalement d'accord.

Voilà!

[AtCloseRange]

Que de réjouissances... je viens de voir que vient de sortir aujourd'hui 1922, une nouvelle adaptation de Stephen King, que je n'ai pas lu. Mais signé par Zak Hilditch, réalisateur de l'excellent These final hours et musique signée par Mike Patton (Faith No More, Fantômas).

These Final Hours c'était quand même plus intéressant.
Ce qui m'ennuie pour l'instant dans les adaptations Netflix de King, c'est que je ne sens pas trop King. Est-ce que ce sont des romans récents et sa patte a changé ou bien est-ce dû au fait que l'esthétique actuelle ne lui va pas? Je ne sais pas mais le dernier King que j'ai vu qui lui "ressemble" c'était The Mist de Darabont (malgré ses défauts).
La série n'est pas aussi nulle que ce que j'en ai lu mais le côté King est très dilué.

[AtCloseRange]

Revu Starry Eyes et ça tient très bien la route.
Comme beaucoup de films aujourd'hui, beaucoup d'ombres tutélaires (Lynch, Cronenberg, Polanski) mais on dépasse largement l'exercice de style porté par la performance étonnante d'Alex Essoe.
Un film d'actualité en plus (sur ce qu'on est prêt à accepter pour réussir à Hollywood).

[Gounou]

musique signée par Mike Patton (Faith No More, Fantômas).

Je pourrais me laisser tenter sur ce seul argument.

[1kult]

Fe de etarras (Borja Cobeaga, Espagne, 2017)

Exemple-type de prod netflix qui apparaît en ligne dans une indifférence générale. Une recherche montre que le film a fait grincer des dents là-bas, avec sa description de terroristes pro ETA en pieds nickelés, (sorti quelques mois après les attentats de cet été en Espagne donc) alors qu'ici, on trouve à peine 2 ou 3 articles relayant ça.

Une petite comédie sympa, parfois franchement grinçante, qui rappelle un peu Four Lions en un peu plus sage. On suit donc un groupe d'apprentis terroristes qui veulent faire un attentat durant la coupe du Monde 2010 en Espagne. Il y a quelques passages vraiment sympas, notamment avec les deux voisins musulmans, ou quand ils doivent faire des travaux, ou alors les discours ridicules sur l'Espagne pendant la partie de Trivial Pursuit. Les acteurs sont très bons, à commencer par Javier camara (vu chez Almodovar). A voir, à défaut de changer la face du cinéma. la mise en scène est par contre très propre et efficace.

Anthony Jeselnik: Thoughts and Prayers (stand up US, 2017)

Un spectacle d'humour noir très très sympa. Il faut aimer la transgression, et on finit même les 30 dernières minutes avec un sens de la narration incroyable, sur justement la liberté de pouvoir faire les vannes qu'on veut. Amateurs foncez !

[reuno]

Totalement anodin, ce 1922...
je crois que les adaptations un peu cheap des années 80-90 de King avaient au moins le mérite de souvent ne pas trop se prendre au sérieux (ou alors lorsqu'elles le faisaient il y avait de la qualité à la réal).
Ici rien de tel. C'est pesant mais pour pas grand chose. Tout est convenu.
Jessie a pas mal de défauts mais j'en ressors quelques scènes, quelques idées. Ici, quasiment rien de notable.

J'ai plutôt assez bien aimé mais je ne te donnerais pas tort.
C'est propre, du travail bien exécuté mais convenu. Rien de bien neuf, une forte impression de déjà vu.
Je ne connais pas la nouvelle d'origine, peut être qu'il s'agit d'un problème d'adaptation ou peut être tout simplement est ce parce qu'il s'agit d'une nouvelle, mais je l'aurais plus vu en format plus court au sein d'une anthologie du style Masters of Horror ou dans un film à sketch.

Sinon Starry Eyes, je souscris à ton avis. Très bon film...
Je ne savais même pas qu'il avait intégré le catalogue Netflix.

[AntonChigurh]

Starry Eyes est sur Netflix France depuis 1 an ou 2 il me semble, j'espère qu'ils ne vont pas le retirer d'ici peu car j'ai bien envie de le revoir maintenant qu'on en parle...

Je l'ai regardé l'été dernier, âmes sensibles s'abstenir, vraiment très très gore et dérangeant...
D'une grande violence physique et psychologique, gros malaise pendant et après le visionnage.
C'est vrai que la performance de l'actrice principale est à souligner.
Celles des "bourreaux" également, l'effrayante directrice de casting interprétée par Maria Olsen par exemple.