Top 100 DVDClassik | Edition 2022

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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cinephage
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par cinephage »

homerwell a écrit :Ho là là, que d'Chabrol !
Il y a surtout beaucoup de Lelouch, notamment quelques titres que j'aimerais découvrir... Ce qui m'étonne, en revanche, ce sont les Sautet cités, qui sont pour moi des films moins forts que les "grands" Sautet, comme Vincent, François, Paul, et les autres, Mado, Nelly et Monsieur Arnaud, les choses de la vie, ou César et Rosalie...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Supfiction
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par Supfiction »

cinephage a écrit :
homerwell a écrit :Ho là là, que d'Chabrol !
Il y a surtout beaucoup de Lelouch, notamment quelques titres que j'aimerais découvrir... Ce qui m'étonne, en revanche, ce sont les Sautet cités, qui sont pour moi des films moins forts que les "grands" Sautet, comme Vincent, François, Paul, et les autres, Mado, Nelly et Monsieur Arnaud, les choses de la vie, ou César et Rosalie...
Quelques jours avec moi est pour moi un très grand Sautet qui est également dans mon Top100. J'aime beaucoup dans un degré moindre Un cœur en hiver, film peu sympathique si je puis dire mais qui dit des choses très vraies.
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par Harry Caine »

homerwell a écrit :Ho là là, que d'Chabrol !
3, c'est-à-dire une moyenne par rapport aux réalisateurs cites dans mon Top. J'ai compris que le Top 100 ici était assez libre et qu'il ne s'agissait pas nécessairement d'indiquer les 100 chefs d'oeuvres favoris. Je revois beaucoup les films et j'ai surtout cité une sorte de "base personnelle" (je ne regarde par Ordet tous les ans :) ) et pour le reste, de films qu'on peut considérer comme extrémement bien faits et qui méritent d'être découverts.

J'aime beaucoup l'idée de ne citer qu'un film par réalisateur, mais fonctionnant personnellement par filmographie, je serai alors obligé de revenir trente ans en arrière dans mes découvertes cinématographiques. Mon Top est 30% de base "réalisateurs favoris", et 70% films vus et que j'ai envie de mieux connaître en les revoyant dans les mois qui viennent.
cinephage a écrit :Ce qui m'étonne, en revanche, ce sont les Sautet cités, qui sont pour moi des films moins forts que les "grands" Sautet, comme Vincent, François, Paul, et les autres, Mado, Nelly et Monsieur Arnaud, les choses de la vie, ou César et Rosalie...
Je les aime énormément, bien sûr. Mais j'ai plus envie de faire découvrir ceux qui sont moins connus (Une histoire simple, avec Romy, Bruno Cremer et Claude Brasseur dans leur Top 10 ( :wink: je cherche aussi à valoriser les acteurs), et les films très personnels comme Quelque jours avec moi (et Sandrine Bonnaire à son meilleur, voir première raison :) ), et les films absolument bien faits sur la mise en scène, comme Un Coeur en hiver, qui rappellent que Sautet ne raconte pas seulement de belles histoires mais est un très grand metteur en scène.
cinephage a écrit :Il y a surtout beaucoup de Lelouch, notamment quelques titres que j'aimerais découvrir...
Je serai surpris que tu ne connaisses pas Itinéraire d'un enfant gaté et La bonne année. Donc, il s'agit probablement de:
Attention bandits! : du grand Lelouch des années 80 et Patrick Bruel jeune, arrogant...Jean Yanne rend le film fabuleux.
Si c'était à refaire: celui-là, je crois que je le mettrais dans mon Top 20, tant côté mise en scène (le travelling du début!) que scenario (!!)
Roman de gare: souvent Lelouch s'égare, mais quand on le provoque, il donne son meilleur, et c'est "sharp".
Supfiction a écrit :J'aime beaucoup dans un degré moindre Un cœur en hiver, film peu sympathique si je puis dire mais qui dit des choses très vraies.
Oui effectivement, le scenario, est nettement moins agréable que ses films les plus connus. Mais, avec le temps, je juge les films sur:
- la mise en scène et le montage avant tout. Un cinéphile, pour moi, ne peut pas supporter de voir des films mal faits, même s'ils sont amusants. Le Père Noël est une ordure est très amusant, mais le film est déplorable. Grosso modo, avec la meme équipe, Clara et les chics types est un chef d'oeuvre.
- la direction d'acteurs. Un film avec des acteurs mal dirigés sonne faux dès le début.
- le scenario passe t-il les quinze ans? Pour 98% des spectareurs, un film, c'est une histoire, alors autant qu'elle soit bonne.

Sinon, excusez-moi, peu de films asiatiques. J'en vois beaucoup et suis régulièrement impressionné. Mais, comment dire...les films que je préfère sont des films que je revois et les films dans une lanque étrangère sont un effort, donc je n'ai pas envie de les revoir tout de suite :)
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bruce randylan
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par bruce randylan »

Bon, le top 100 s'est fait encore assez facilement mais le top alternatif, je galère comme jamais. Je bloque à 68... Misère de misère.
J'essaye de poster ça la semaine prochaine.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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cinephage
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par cinephage »

bruce randylan a écrit :Bon, le top 100 s'est fait encore assez facilement mais le top alternatif, je galère comme jamais. Je bloque à 68... Misère de misère.
J'essaye de poster ça la semaine prochaine.
Le top alternatif doit s'arrêter à 50, donc ça n'est pas bien grave... :wink:
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par bruce randylan »

Je galère pour en enlever 18... Pas en rajouter 32...
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par origan42 »

bruce randylan a écrit :Je galère pour en enlever 18... Pas en rajouter 32...
:mrgreen:
Je compatis.
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par Blue »

Et en virant les films introuvables en dvd ou ailleurs qu'à la maison de la culture du Japon ?
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par bruce randylan »

Blue a écrit :Et en virant les films introuvables en dvd ou ailleurs qu'à la maison de la culture du Japon ?
Mais enfin, ça n'aurait plus le moindre sens !
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par Supfiction »

Un top de plus en ligne.. j'ai (enfin) posé mes cartes !

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Supfiction a écrit :
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TOP SUPFICTIONTOUS TEMPS FAVORIS
Annie Hall (1977, Woody Allen)
Autant en emporte le vent (1939)
Aventure de Madame Muir, L' (1947, Joseph L. Mankiewicz)
Aventuriers de l'arche perdue, Les (1981, Steven Spielberg)
Aviator (2004, Martin Scorcese)

Before Sunset (2004, Richard Linklater)
Black Book (2006, Paul Verhoeven)
Blonde Platine, La (1931, Frank Capra)
Bonne chance (1933 Sacha Guitry)
Broadway Bill (1934, Frank Capra)
Bugsy (1991, Barry Levinson)

Caporal épinglé, Le (1962, Jean Renoir)
Chantons sous la pluie (1952, Stanley Donen, Gene Kelly)
Choses de la vie, Les (1970, Claude Sautet)
Ciel peut attendre, Le (1943, Ernst Lubitsch)
Cinema Paradiso (1988, Giuseppe Tornatore)
City Girl (1930, Murnau)
Cloclo (2012, Florent-Emilio Siri)
Colonel Blimp, Le (1943, Michael Powell, Emeric Pressburger)

Danse avec les loups (1990, Kevin Costner)
Désaxés, Les "The Misfits" (1961, John Huston)
Doors, Les (1991, Oliver Stone)

Ensorcelés, Les « The bad and the beautiful » (1952, Vincente Minnelli)
Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004, Michel Gondry)
Evadés, Les (1994, Frank Darabont)

Facteur sonne toujours deux fois, Le (1946, Tay Garnett)
Faisons un rêve... (1936, Sacha Guitry)
Falbalas (Jean Becker)
Fenêtre sur cour (1954, Hitchcock)
Fièvre dans le sang, La « Splendor in the Grass » (1961, Elia Kazan)
Folle ingénue, La « Cluny Brown » (1946, Ernst Lubitsch)
Fugitif, Le (1993, Andrew Davis)
Fureur de vivre, La (1955, Nicholas Ray)

Garçonnière, La (1960, Billy Wilder)
Goût des autres, Le (2000, Agnès Jaoui)
Gran Torino (2008, Clint Eastwood)
Grand bleu, Le (1988, Luc Besson)
Grande vadrouille, La (1966, Gerard Oury)
Guerre des étoiles, La (1977, Georges Lucas)

High Fidelity (2000, Stephen Frears)
Homme de la rue, L' (1941, Frank Capra)

Il était une fois en Amérique (1984, Sergio Leone)
Impasse, L' (1993, Brian De Palma)
Incorruptibles, Les (1987, Brian de Palma)
Invités de mon père, Les (2010, Anne Le Ny)
Itinéraire d'un enfant gâté (1988, Claude Lelouch)

Lauréat, Le (1967, Mike Nichols)
Leaving Las Vegas (1995, Mike Figgis)
Léon (1994, Luc Besson)
Les poupées russes (2005, Cédric Klapisch)
Lettre d'une inconnue (1948, Max Ophuls)
Liberty Heights (1999, Barry Levinson)
Loin du paradis (2002, Todd Haynes)
Lost in Translation (2003, Sofia Coppola)
Lucky Star (1929, Frank Borzage)

Maison des étrangers, La (1949, Joseph L. Mankiewicz)
Manhattan (1979, Woody Allen)
Mark Dixon, détective (1950, Otto Preminger)
Milliardaire, Le (1960, George Cukor)
Mon Homme Godfrey (1936, Gregory La Cava)

New York - Miami (1934, Frank Capra)
Nous avons gagné ce soir (1949, Robert Wise)
Nuit nous appartient, La (2007, James Gray)

Ô toi ma charmante! "You were never lovelier"(1942, William A. Seiter)
Open Range (2003, Kevin Costner)

Parrain, Le (1972, Francis Ford Coppola)
Piège de cristal (1988, John McTiernan)
Podium (2004, Yann Moix)
Pour le pire et pour le meilleur (1997, James L. Brooks)
Pour toi j'ai tué “Criss Cross” (1949, Robert Siodmak)
Pour un garçon (2002, Chris Weitz, Paul Weitz)
Presque célèbre (2000, Cameron Crowe) # 1

Quand Harry rencontre Sally... (1989, Rob Reiner)
Quatre mariages et un enterrement (1994, Mike Newell)
Quelques jours avec moi (1988, Claude Sautet)

Règle du jeu, La (1939, Jean Renoir)
Rendez-vous « The Shop around the corner » (1940, Ernst Lubitsch)
Retour vers le futur (1985, Robert Zemeckis)
Rocky (1976, Sylvester Stallone)

Scaramouche (1952, George Sidney)
Sideways (2004, Alexander Payne)
Sueurs froides « Vertigo » (1958, Hitchcock)

Tant qu'il y aura des hommes (1953, Fred Zinnemann)
Temps de l'innocence, Le (1993, Martin Scorcese) # 1
Titanic (1997, James Cameron)
Tombe les filles et tais-toi! (1972, Herbert Ross)
Tous en scène! (1953, Vincente Minnelli)
Traversée de Paris, La (1956, Claude Autant-Lara)
Trilogie marseillaise: Fanny (1932)
Trois frères, Les (1995, Didier Bourdon, Bernard Campan)
Two Lovers (2008, James Gray)

Un air de famille (1996, Cédric Klapisch)
Un Drôle de paroissien (1963, de Jean-Pierre Mocky)
Un jour sans fin (1993, Harold Ramis)
Un monde parfait (1993, Clint Eastwood)
Un singe en hiver (1962, Henri Verneuil)
Une fine mouche "Libeled lady" (1936, Jack Conway)

Vie est belle, La « It's a wonderfull life » (1946, Frank Capra)

Wall Street (1987, Oliver Stone)
West Side Story (1961, Robert Wise)



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TOP ALTERNATIF :

A single man (Tom Ford)
Abyss (James Cameron)
American Beauty (1999, Sam Mendes)
Armée des douze singes, L' (Terry Gilliam)

Belle de Moscou, La (Rouben Mamoulian)
Big (1988, Penny Marshall)
Bonheur est dans le pré, Le (1995, Étienne Chatiliez)
Bonne année, La (Lelouch)
Bulworth (1998, Warren Beatty)

C'était demain "Time After Time" (1979, Nicholas Meyer)
Cercle des poètes disparus, Le (1989, Peter Weir)
Ceux qui restent (2007, Anne Le Ny)
Cyrano de Bergerac (1990, Jean-Paul Rappeneau)

Dernier métro, Le (1980, François Truffaut)
Dernier des Mohicans,Le (1992, Michael Mann)
Dernière Séance, La « The Last picture show » (1971, Bogdanovitch)
Destinées sentimentales, Les (2000, Olivier Assayas)

En bonne compagnie (2004, Paul Weitz)

Gilda (1946, Charles Vidor)
Good morning Babilonia (1987, Taviani)

Héros malgré lui (1992, Stephen Frears)

In the Mood for Love (2000, Wong Kar Waï)

Jardin du diable, Le (1954, Henry Hathaway)
Jerry Maguire (1996, Cameron Crowe)

L.A. Confidential (1997, Curtis Hanson)
Liaisons secrètes (Richard Quine)

Ma Nuit chez Maud (1969, Rohmer)
Mes meilleurs copains (1989, Jean-Marie Poiré)

Picnic (1955, Joshua Logan)
Populaire (2012, Régis Roinsard)
Portrait de Jennie, Le (1949, William Dieterle)
Postman (1997, Kevin Costner)
Propriété interdite (1966, Sydney Pollack)

Quelques heures de Printemps (2012, Stephane Brizé)

Règlement de compte à OK Corral (1957, John Sturges)
Rue rouge, La (1946, Fritz Lang)
Rushmore (1998, Wes Anderson)

Schpountz, Le (1938, Marcel Pagnol)
Séduction en mode mineur (2002, Gary Winick)

Tables séparées (1958, Delbert Mann)
Tootsie (1982, Sydney Pollack)
Two days in Paris (2007, Julie Delpy)

Un baiser s'il vous plait (2007, Emmanuel Mouret)

Vestiges du Jour, Les (1993, Ivory)
Vieux de la vieille, Les (1960, Gilles Grangier)
Vikings, Les (1958, Richard Fleischer)
Voyage à deux (1967, Stanley Donen)

Wolf (1994, Mike Nichols)
Working girl (1988, Mike Nichols)
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par LéoL »

Top 100 :

Top 10 en rouge

2001 : L'Odyssée de l'espace (Stanley Kubrick, 1968)
À nos amours (Maurice Pialat, 1983)
À toute épreuve (John Woo, 1992)
A.I. (Steven Spielberg, 2001)
Affaire Cicéron, L' (Joseph L. Mankiewicz, 1952)

Alien, le huitième passager (Ridley Scott, 1979)
Andreï Roublev (Andreï Tarkovski, 1966)
Apocalypse Now (Francis Ford Coppola, 1979)
Appât, L' (Anthony Mann, 1953)
Ariane (Billy Wilder, 1957)

Armée des ombres, L' (Jean-Pierre Melville, 1969)
Au Hasard Balthazar (Robert Bresson, 1966)
Aurore, L' (Friedrich W. Murnau, 1927)
Aventure de Mme Muir, L' (Joseph L. Mankiewicz, 1947)
Barry Lyndon (Stanley Kubrick, 1975)


Bon, La brute et le truand, Le (Sergio Leone, 1966)
Boulevard du crépuscule (Billy Wilder, 1950)
Brève rencontre (David Lean, 1945)
Casino (Martin Scorsese, 1995)
Certains l'aiment chaud (Billy Wilder, 1959)

Chagrin et la pitié, Le (Marcel Ophuls, 1969)
Chantons sous la pluie (Stanley Donen & Gene Kelly, 1952)
Charge Fantastique, La (Raoul Walsh, 1941)
Charulata (Satyajit Ray, 1964)
Chaussons rouges, Les (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1948)

Chien enragé (Akira Kurosawa, 1949)
Corbeau, Le (Henri-Georges Clouzot, 1943)
Dame du vendredi, La (Howard Hawks, 1940)
Demoiselles de Rochefort, Les (Jacques Demy, 1967)
Dents de la Mer, Les (Steven Spielberg, 1975)

Dersou Ouzala (Akira Kurosawa, 1975)
Empire contre attaque, L' (Irvin Kerschner, 1980)
Enfants du paradis, Les (Marcel Carné, 1945)
Entre le ciel et l'enfer (Akira Kurosawa, 1963)
Eve (Joseph L. Mankiewicz, 1950)

Excalibur (John Boorman, 1981)
Eyes Wide Shut (Stanley Kubrick, 1999)
Fenêtre sur cour (Alfred Hitchcock, 1954)
French Cancan (Jean Renoir, 1954)
Gentleman Jim (Raoul Walsh, 1942)

Gerry (Gus Van Sant, 2002)
Grande illusion, La (Jean Renoir, 1937)
Harmonies Werckmeister, Les (Bela Tarr, 2000)
Heat (Michael Mann, 1995)
Homme qui tua Liberty Valance, L (John Ford, 1962)

Il était une fois dans l'Ouest (Sergio Leone, 1968)
Il était une fois en Amérique (Sergio Leone, 1984)
Impasse, L' (Brian de Palma, 1993)
In the mood for love (Wong Kar Waï, 2000)
Jeux dangereux (Ernst Lubitsch, 1942)

JFK (Oliver Stone, 1991)
Jules César (Joseph L. Mankiewicz, 1953)
Lettre d'une inconnue (Max Ophuls, 1948)
Locataire, Le (Roman Polanski, 1976)
Lost Highway (David Lynch, 1997)

Lumières de la ville, Les (Charles Chaplin Jr, 1931)
Madame de… (Max Ophuls, 1953)
Massacre à la tronçonneuse (Tobe Hooper, 1974)
Mécano de la Générale, Le (Buster Keaton, 1926)
Monsieur Smith au Sénat (Frank Capra, 1939)

Mulholland Drive (David Lynch, 2001)
Nashville (Robert Altman, 1975)
Nouveau monde, Le (Terrence Malick, 2005)
Nuit du chasseur, La (Charles Laughton, 1955)
Opinion publique L' (Charles Chaplin Jr., 1923)

Parapluies de Cherbourg, Les (Jacques Demy, 1964)
Parrain 2ème partie, Le (Francis Ford Coppola, 1974)
Parrain, Le (Francis Ford Coppola, 1972)
Piège de cristal (John McTiernan, 1988)
Plaisir, Le (Max Ophuls, 1952)

Porte du paradis, La (Michael Cimino, 1980)
Poursuite infernale, La (John Ford, 1946)
Predator (John McTiernan, 1987)
Pulsions (Brian de Palma, 1980)
Quai des brumes, Le (Marcel Carné, 1938)

Quai des orfèvres (Henri-Georges Clouzot, 1947)
Qu'elle était verte ma vallée (John Ford, 1941)
Requiem pour un massacre (Elim Klimov, 1985)
Rio Bravo (Howard Hawks, 1959)
Ronde, La (Max Ophuls, 1950)

Salon de musique, Le (Satyajit Ray, 1958)
Scarface (Brian de Palma, 1983)
Sept Samouraïs, Les (Akira Kurosawa, 1954)
Smoking/No Smoking (Alain Resnais, 1993)
Soif du mal, La (Orson Welles, 1958)

Stalker (Andreï Tarkovski, 1979)
Sueurs froides (Alfred Hitchcock, 1958)
Sur la route de Madison (Clint Eastwood, 1995)
Temps de l'innocence, Le (Martin Scorsese, 1993)
The Lovers (Tsui Hark, 1995)

The Thing (John Carpenter, 1982)
The Tree of Life (Terrence Malick, 2011)
Trou, Le (Jacques Becker, 1960)
Un dimanche à la campagne (Bertrand Tavernier, 1984)
Van Gogh (Maurice Pialat, 1992)

Vie est belle, La (Frank Capra, 1946)
Vous ne l'emporterez pas avec vous (Frank Capra, 1938)
Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino, 1978)
Voyage de Chihiro, Le (Hayao Miyazaki, 2001)


Top alternatif à venir.
Dernière modification par LéoL le 5 janv. 15, 17:32, modifié 1 fois.
bruce randylan
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par bruce randylan »

Et voilà le mien aussi :D

7 hommes à abattre (Budd Boetticher)
8 ½ (Frederico Fellini)
8ème femme de Barbebleue, la (Ernst Lubitsch)
1941 (Steven Spielberg)
2001 l’odyssée de l’espace (Stanley Kubrick)

A touch of zen (King Hu)
Abyss (James Cameron)
Adieu jeunesse (Henry King)
Allez coucher ailleurs (Howard Hawks)
Appât, l' (Anthony Mann)
Armée des ombres, l' (Jean-Pierre Melville)
Aurore, l' (F.W. Murnau)
Aventure de madame Muir (Joseph L. Mankiewicz)

Barrière de chair, la (Seijun Suzuki)
Beaux gosses, les (Riad Sattouf)
Bête aveugle, la (Yasuzo Masumura)
Blade, the (Tsui Hark)
Blues brothers, the (John Landis)
Braindead (Peter Jackon)
Brigadoon (Vincente Minnelli)

Calmos (Bertrand Blier)
Camarades, les (Mario Monicelli)
Captain blood (Michael Curtiz)
Chantons sous la pluie (Gene Kelly & Stanley Donen)
Chevauchée des bannis, la (André de Toth)
Chungking express (Wong kar-wai)
Cible humaine, la (Henry King)
Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger)
Comme la lune (Joël Séria)
Commune, la (Peter Watkins)
Convoi de femmes (William A. Wellman)
Crazy family, the (Sogo Ishii)
Croix de fer (Sam Peckinpah)

Démon s'éveille la nuit, le (Fritz Lang)
Désir meurtrier (Shohei Imamura)
Dimanches de ville d'Avray, les (Serge Bourguignon)

Edward aux mains d’argent (Tim Burton)
Election 2 (Johnnie To)
Enfer blanc du Piz Palu, l' (G.W.Pabst et Fanck Arnold)
Eternal shunshine of the spotless mind (Michel Gondry)
Evil dead II (Sam Raimi)

Fight club (David Fincher)

Gentleman Jim (Raoul Walsh)
Geste inexpliquée de sumiko, le (Shigeyoshi Suzuki)
Grand saut, le (Ethan et Joel Coen)
Grand silence, le (Sergio Corbucci)
Guerre des clans (Chu Yuan)
Guerre des mondes, la (Steven Spielberg)
Gun Crazy (Joseph H. Lewis)

Harpe de Birmanie (Kon Ichikawa)
Héros d'occasion, le (Preston Sturges)
Heure suprême, l' (Frank Borzage)
Homme à la caméra, l' (Dziga Vertov)
Hommes, porcs et loups (Kinji Fukasaku)

Il était une fois dans l’ouest (Sergio Leone)
Inconnu, l' (Tod Browning)
Intendo Sansho, l' (Kenji Mizoguchi)

Je l'ai été trois fois (Sacha Guitry)

Killer, the (John Woo)

Légende de la foret, la (Osamu Tezuka)
Ligne rouge, la (Terence Malick)

Martial Club (Liu Chia-liang)
Magnifique, le (Philippe De Broca)
Man on the brink (Alex Cheung)
Mirages (Tsui Siu-ming)
Miroir, le (Andrei Tarkvoski)
Mon dieu comment suis-je tombé si bas ? (Luigi Comencini)
Monty Python, sacré graal (Terry Gilliam et Terry Jones)

Napoléon (Abel Gance)
Nuit du chasseur, la (Charles Laughton)
Nuits faciles, les (Ko Nakahira)

Old boy (Park Chan-wook)

Pedicab driver (Sammo Hung)
Perfect blue (Satoshi Kon)
Piège de Cristal (John McTierman)
Playtime (Jacques Tati)
Presque célèbre (Cameron Crowe)

Rashomon (Akira Kurosawa)
Requiem for a dream (Darren Aronofsky)
Rocky horror picture show, the (Jim Sharman)
Ronde, la (Max Ophuls)

Servante, la (Kim Ki-young)
Shaolin Soccer (Stephen Chow)
Sherlock Jr (Buster Keaton)
Shock corridor (Samuel Fuller)
Soif du mal, la (Orson Welles)
Soy cuba (Mikhail Kalatazov)
Sur la route de Madison (Clint Eastwood)
Suspiria (Dario Argento)

Tombeau des lucioles, le (Isao Takahata)
Tous en scène (Vincente Minnelli)

Un amour pur (Tadashi Imai)
Une balle dans la tête (John Woo)

Vérités et mensonges (Orson Welles)
Vie est belle, la (Frank Capra)
Violences à Park row (Samuel Fuller)
Vivre (Akira Kurosawa )
Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu)
Voyage de Chihiro, le (Hayao Miyazaki)

Why don't you play in hell (Sono Sion)
Dernière modification par bruce randylan le 5 mars 14, 01:36, modifié 1 fois.
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par bruce randylan »

Et voilà le top alternatif qui m'aura tant fait baver. :mrgreen:
J'ai essayé au maximum de ne pas évoquer des cinéastes déjà présents dans mon top 100 (il doit y avoir 2 exceptions quand même) comme j'ai essayé de citer quelques films peu connus (pour ne pas dire obscurs) que j'adore et issus de pays pas toujours bien représentés. Quand des avis plus approfondis existent ici ou sur 1kult, j'ai rajouté le lien :)

Alice dans les villes (Wim Wenders)
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Un sublime et mélancolique road-movie urbain entre un adulte un peu paumé et une petite oubliée par sa mère. Très beau noir et blanc, musique planante, beaucoup de silence, la solitude des métropoles... Un direct en plein cœur.
Amours d'une blonde, les (Milos Forman)
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Deuxième long-métrage de Milos Forman, un modèle d'équilibre dans le registre du Tragi-comique où le cinéaste gère à merveille la durée de ses séquences pour transformer un quotidien sordide en peinture pathétique et décalée sur la solitude et les désillusions. L'émotion en sort le grand vainqueur :D
Aventures fantastiques (Karel Zeman)
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Tout simplement la plus belle, la plus respectueuse, la plus poétique, la plus inventive et la plus merveilleuse des adaptations de Jules Verne. Et même sans la caution Jules Verne, c'est un titre délicieux qui stimule l'imagination avec un plaisir de tous les instants.
Ballade de Tara, la (Bahram Beysai)
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Très beau film iranien, sorte d'Aventure de Madame Muir où une paysanne tombe amoureuse d'un soldat fantôme à la recherche du sabre qui apportera la paix à lui et à son clan.
Les images sont d'une beauté à couper le souffle et d'un poésie troublante qui doit beaucoup à la présence sensuelle de l'actrice principale dont la force irradie chaque plan où elle apparaît. Une aura érotique qui étonne d'autant plus quand on sait son pays d'origine (le film fut cependant tourné avant la révolution de 1979)
Si ce n'est quelques bagages culturelles manquant et un tiers central redondant qui s'écarte de la relation du le couple maudit, le film est magnifique, un véritable poème qui sait perpétuellement stimuler l'imaginaire avec un montage, une photographie et une utilisation du son irréprochables.
Et puis la dernière scène qui montre l'héroïne luttant contre les vagues d'une mer déchaînée est simplement magnifique.
Belladonna : la sorcière (Eiichi Yamamoto)
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Un délire érotico-graphique-psychédélique produit par Tezuka. Enorme moment d'hallucination. Critique entière sur 1kult ici

Black snake moan (Craig Brewer)
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Loin d'être la Tarantinade qu'on nous avait vendu, Crewer traduit l'essence même du blues. Ma critique d'époque
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 6#p1524386[/spoiler

Carnet de voyage de Chuji, le (Daisuke Ito)
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La période muette de Daisuke Ito semble être une succession de chambaras tous plus virtuoses les uns que les autres et qui place son cinéaste parmi les plus grands réalisateurs de l'époque, tout pays confondu
Critique complète sur 1kult ici
Chambres à louer (Yuzo Kawashima)
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Le maître spirituel de Shohei Imamura était un réalisateur qui a livré quelques huits-clos, de l'humour loufoque et les films chorals, parfois tout ça à la fois.
j'évoque plusieurs films du cinéaste ici
Chant du courlis, le (Henri Barakat)
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Un mélodrame égyptien magnifique où, pour assouvir sa vengeance, une femme se fait embaucher comme servante dans la maison de l'homme responsable de la mort de sa sœur. Mais elle commence à s'apprendre de son patron. Un scénario d'une immense richesse avec des personnages complexes qui échappent au stéréotypes du genre pour dresser un film lyrique et vénéneux, d'une grande tension dramatique. La réalisation de Barakat est fabuleuse pour créer une ambiance oppressante et étouffante, traduction parfaite du trouble et de l'impasse émotionnelle des personnages.
Comédie de dieu, la (João César Monteiro)
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 9#p2377609

Congrès s'amuse, le (Erik Charell)
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Une opérette allemande légère et fraîche dont les airs entraînants sont littéralement transcendés par des mouvements de caméra bluffant d'une virtuosité incroyable (en 1930 !). Au niveau de la forme, c'est du Max Ophuls avant l'heure.
Contes cruels du bushido (Tadashi Imai)
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Le déchirant et bouleversant un amour pur figure dans mon top 100, mais Tadashi Imai étant l'une de mes grosses révélations de ces dernières années, je me devais d'évoquer un autre film de ce cinéaste philanthrope et engagé qui prolonge ici la critique engagé par Hara-Kiri en allant encore plus loin dans les thèmes abordés. Un film osé et audacieux, d'une intensité dramatique saisissante porté par un acteur fantastique qui joue par moins de 7 rôles différents.
le topic du cinéaste
Croisière du navigator, la (Buster Keaton)
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Buster Keaton étant à mes yeux encore trop sous-estimé ou méconnu, je ne pouvais manquer une occasion de citer une nouvelle fois le cinéaste avec l'un de ses éblouissants chef d'oeuvre. Un postulat simple (un homme et une femme se retrouve seul sur un immense navire) qui permet à Keaton de témoigner du soin de sa réalisation (quel sens du cadre !), de l'inventivité de ses gags (qui ne doivent rien au music-hall) et d'un timing physique indépassé.
Dégourdis de la 11ème, les (Christian-Jaque)
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Christian-Jaque, un de mes cinéaste chouchou, a fait quantité de films autrement plus réussis, maîtrisés et ambitieux mais cette comédie est un parfait plaisir coupable dont la deuxième moitié est un délire potache véritablement hilarant.
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 7#p2091187
désert de la peur (Jack Lee Thompson)
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Un film de guerre tristement peu connu chez nous qui déplace le suspens et la tension du salaire de la peur dans l'Afrique du Nord de la seconde guerre mondiale tout en ajoutant un esprit typiquement britannique et des séquences de pur suspens à couper le souffle. Les similitudes avec Un taxi pour Tobrouk sorti quelques années plus tard ne doivent certainement ne rien devoir au hasard. Sortie en blu-ray en zone 2 UK
deux filles aux tapis (Robert Aldrich)
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Un film testament jouissif qui n'oublie pas ses personnages en court de route. Flamboyant. Il sort quand le dvd/blu-ray bon sang chez nous ?
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 9#p1907099
Et le vent apporta la violence (Antonio Margheriti)
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Je ne suis pas fan des films de vengeance, mais quand c'est un western italien filmé dans un élan baroque proche du fantastique, j'applaudis sans retenue d'autant que Margheriti ne ménage pas sa peine à la réalisation tendue comme un fil à plomb.
Evaporation d'un homme,l' (Shohei Imamura)
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Vrai faux documentaire faussement vrai qui part d'un phénomène social pour interroger au final le cinéma avec une lucidité stupéfiante. Et le dernier tiers est tellement troublant que ça vire à l'impasse existentielle.
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 0#p2091820
Famille Tot, la (Zoltan Fabri)
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Une comédie satirique hongroise qui pousse la très loin la critique politique de l'occupation militaire par la Russie. Entre la fable grinçante, la comédie absurde et un malaise palpable. Un bijou d'intelligence et d'humour
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 2#p2050802
Fête et les invités, la (Jen Nemec)
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Un des chef d'oeuvre de la nouvelle vague tchèque. Un conte dérangeant qui fleurte même avec le fantastique dans la menace indicible qui pèse sur une bande d'amis invités à un pique-nique inquiétant. Entre Kafka et Bunuel, Nemec livre une sévère critique de la bureaucratie totalitaire sous couvert d'un humour abstrait et surréaliste. Admirable réalisation qui malmène l’espace pour brouiller nos repères.
Guerre et paix (Serguei Bondarthouk)
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Monument russe qui réussit à ne jamais sombrer dans l'académisme pour un tourbillon d'images démesuré jamais vu.
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... i#p1768264
Hangover square (John Brahm)
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Un petit film noir qui joue la carte de l'ambiance gothique. Sauf que plusieurs séquences possèdent une folie baroque hallucinatoire. Le concerto final qui se termine dans les flammes est un des moments les plus déments que j'ai jamais vu
Historias minimas (Carlos Sorin)
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Un road-movie argentin façon portraits croisés avec marginaux et paumés filmés avec tendresse et cruauté. Approche simple et épuré de Carlos Sorin dont je dois rattraper les deux derniers films. (Adoré également Bombo El Pero)


Hoffman (Alvin Rakoff)
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Un rôle à contre-emploi pour Peter Sellers dans ce huit-clos troublant qui souffle le chaud et le froid avec une délicatesse et une pudeur magnifique.
Hope (Lee Joon-ik)
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Un drame déchirant et bouleversant sur une famille qui tente de se reconstruire après le viol de leur petite fille.
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 4#p2355774
Kanal – ils aimaient la vie (Andrzej Wajda)
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Un drame sur un poignée de résistants traqués par les nazis. Déjà très bon dans la première partie, le film explose quand les résistants fuient dans les égouts. Sombre, dur, pessimiste et claustrophobe au plus au haut point
Légende de la sirène, la (Toshiharu Ikeda)
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Une production ATG, fameuse compagnie qui permis à nombreux cinéastes indépendants de tourner des films en toute liberté.
Ici, c'est un film totalement incroyable qui embrasse énormément de cinéma de genre japonais : pinku eiga (avec pêcheuse de perle), film de yakuza ou encore le chambara. Mais Ikeda en fait un drame social dont la tension explose dans des moments de violence totalement surréaliste où le sang devient une sorte de métaphore abstraite sur la frustration, l'injustice et la douleur. Et quand l'héroïne massacre des douzaines de profiteurs lors d'un final apocalyptique dans des plans particulièrement longs, on a presque envie de pleurer avec elle. Un mélange des genres stupéfiants et une émotion bien réelle. (qui définit tout ce que le cinéma de Tarantino n'arrive pas à être à mes yeux : une ré-appropriation personnelle de tout un pan cinématographique mais qui évacue le cynisme, la citation et le second degré tout en étant extrême et radicale.
Love and pop (Hideaki Anno)
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Après avoir révolutionné le monde de l'animation télévisuelle, Hideaki tourne son premier film live, un portrait de la jeunesse japonaise qui cherche à se faire de l'argent facile en fricotant avec la prostitution. Sensible, cruel, cinglant, poétique, introspectif, dérangeant... et surtout Hideaki Anno exploite toutes les possibilités de sa petite caméra numérique pour créer un nouveau langage cinématographique.
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 14#p607614
Magic cop (Stephen Tung)
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Typiquement hong-kongais (encore que Peter Jackson en a repris des ingrédients pour Fantomes contre fantomes et braindead), la ghost-kung fu comedy est l'un de mes (sous)genres de prédilections. Celle est contemporaine et s'avère d'une invention permanente et jubilatoire. Les idées sont toutes plus savoureuses les unes que les autres et servis par une réalisation on ne peut plus efficace qui réussit toujours à développer ses séquences sur la durée. Jouissif
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... p#p1847861
Marche sur Rome, la (Dino Risi)
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Un des bijoux de la comédie italienne et l'occasion d'évoquer le duo de scénaristes Age et Scarpelli qui ont signé de nombreuses références du genre. Certainement pas le plus subtil du lot (à contrario des tragi-comiques la grande guerre et la grande pagaille) mais le duo d'acteur est épatants, l'humour féroce, les situations pertinentes et le rythme bien soutenu.
Les Menottes (Kreso Golik)
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Un drame croate découvert sur un coup de poker à la cinémathèque. Un croisement entre le néo-réalisme, le documentaire ethnologique et le thriller politique avec un petit village vivant dans la crainte d'une répression kafkaïenne d'un pouvoir stalinien, finalement entretenue par la méfiance des habitants envers leurs prochain. Lourd, pesant avec une mise en scène rigoureuse et précise qui sait rendre l'atmosphère étouffante avec une économie de moyen aride.
Occupez vous d'Amélie (Claude Autant-Lara)
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Un film presque euphorisant avec son parti-pris de transformer une scène de théâtre en décor de cinéma qui évolue normalement avec son intrigue suit son existence tandis que son public essaye d'influer sur son déroulement. Et comme en plus les dialogues sont croustillants, que les acteurs sont excellents et que la réalisation virtuose, voilà un véritable bijou qui mériterait un vrai statut culte.
Pilote d'essai (Victor Fleming)
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Malgré la présence de Clark Gable, Myrna Loy, Spencer Tracy et Lionel Barrymore (excusez du peu :shock: ) et celle de Victor Fleming derrière la caméra, ce drame intelligent et d'une immense force n'est disponible en DVD qu'en Espagne. Même au USA, rien depuis la VHS. Une injustice incompréhensible. Peut-être un complot des fans d'Howard Hawks qui a grandement emprunté à ce bijou sombre, touchant, juste, plein de panache et terriblement humain (il faisait d'ailleurs croire qu'il avait travaillé sur le scénario) ?
Pour que les autres vivent (Richard Sale)
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Un drame marin pas très loin du survival où une poignée de naufragés se retrouvent sur un barque trop petite pour le nombre de survivants. D'où une suite de dilemmes moraux qui confèrent au film une intensité dramatique inhabituelle d'autant que le scénario comme la mise en scène font preuve d'une réelle rigueur. Et le film prend des allures de fables cruels quand on apprend qu'il s'agit d'un fait divers réel.
la critique pour 1kult
Rebellious reign, the (Hsiang Fang)
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Un film d'art-martiaux totalement oublié mais non moins excellent. Reconstitution soignée, mise en scène élégante et surtout des combats démentiels qui culminent dans une dernière demi-heure extraordinaire et furieuse qui mêle la rage de Chang Cheh, le brio d'un Liu Chia-liang et la précision d'un Sammo Hung. Après, j'aurais pu citer des douzaines d'autres films du genre mais celui étant encore plus obscur que la moyenne (il s'agit d'une production Lo Wei), autant lui donner un coup de pouce.
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 2#p1837302
Requiem pour un massacre (Tai Kato)
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Quand un maître de la série B japonaise s'attaque à une re-lecture du giallo, ça donne un joyau nihiliste, rance et d'une noirceur suffocante. Certaines séquences dégagent une violence et un sadisme qui auraient rendu jaloux Aldrich. Et visuellement, c'est un claque incroyable.
critique sur 1kult
Rosauro Castro (Roberto Gavaldon)
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Roberto Gavaldon est l'un des meilleurs cinéaste mexicain des années 40-60. Un réalisateur certes inégal mais qui sait frapper fort comme ce formidable mélange entre le film noir, le western et le mélodrame, « l'un des dix film les plus importants du cinéma mexicain » selon le livre sur le cinéma de ce pays d'après la collection du Centre Pompidou.
aussi en critique sur 1kult
Rouges et blancs (Miklós Jancsó)
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L'art du travelling et du plan-séquence poussé à un haut niveau chorégraphique pour une leçon de mise en scène où la durée des plans et le jeu de la profondeur de champ permettent de livrer un ballet d'une virtuosité saisissante qui accompagne parfaitement le propos.
School on fire (Ringo Lam)
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Le chef d'oeuvre de Ringo Lam qui signe son film le plus brut, le plus engagé et le plus nihiliste. Un portrait réaliste et sans concession du milieu étudiant gangrené par la mafia. Le cinéaste pousse à son paroxysme l'approche quasi néo-réaliste pour une dernier tiers d'une violence qui laisse KO.
Sel de la terre, le (Herbert J. Biberman)
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Un film dont le tournage a été tout aussi passionnant que le résultat sur l'écran. Bravant la censure, le FBI et les répressions policières, Biberman tourne en contrebande un drame très engagé sur la condition des ouvriers mexicains. Engagé évidement mais certainement un bête manifeste communiste. Au contraire, un portrait très juste qui est également un vibrant plébiscite à l'émancipation féminine.
Singham (Raj Kapoor)
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Tenir un film de presque 4h sur la seule base d'une relation triangulaire entre 2 hommes et 1 femme est un sacré pari. Et Raj Kapoor le remporte haut la main avec des personnages complexes, un scénario qui fait abstraction de tout paramètre extérieur pour ne se recentrer que sur son trio avec une mise en scène influencé par le sens de l'espace d'Orson Welles. Kapoor se donne le rôle le plus délicat et offre un très beau portrait féminin qui cherche à assumer ses désirs sexuels. Critique à venir bientôt sur 1kult
Souriante madame Beudet, la (Germaine Dulac)
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Un peu oublié désormais, Germain Dulac fut pourtant la première vraie cinéaste surréaliste (avant Bunuel donc). La souriante madame Beudet tourne un peu le dos à ses travaux plus avant-gardistes pour se recentrer sur une histoire sordide où une femme ne supporte plus de vivre sous la coupe d'un mari répugnant et tyrannique. La finesse et la subtilité de la réalisation en font un drame d'une richesse et d'une sobriété exemplaire, tout en étant un pur film de cinéma où tout repose sur une mise en scène qui traduit le moindre des sentiments et émotions de cette madame Beudet
Tout sur le mariage (Kihachi Okamoto)
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Connu pour ses films de chambara violents et virils, Okamoto était à la base le vilain petit canard de la nouvelle vague. Pas de films expérimentaux ni de délires arty ou prétentieux mais un iconoclaste virtuose populaire, mélange de Samuel Fuller et de Sergio Leone. Son premier film est ainsi une comédie pétillante avec une mise en scène d'une modernité grisante.
critique entière sur 1kult
Train bondé, le (Kon Ichikawa)
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Kon Ichikawa adapte une bande-dessinée pour une comédie de mœurs grinçante, caustique et virtuose qui rappelle l'intelligence et la virulence des meilleurs comédies italiennes. http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 2#p1752002
Un pacte avec le diable (John Farrow)
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Dans les années 40, John Farrow fut un cinéaste d'une virtuosité insoupçonnée dont les œuvres sont malheureusement bien peu visibles (hormis l'excellent The big clock). Parmi ces titres difficilement accessible se trouve ce film-ci, une géniale relecture de Faust avec Ray Milland jouant le Malin avec délectation (son meilleur rôle ?). La mise en scène est moins technique que d'habitude mais se révèle d'une précision remarquable notamment dans une scène extraordinaire de timing où le héros se voit contraint (malgré lui) de répéter les dialogues que Milland vient de lui déclarer.
Une balle signée X (Jack Arnold)
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Un western qui n'a pas volé sa réputation : scénario fabuleux avec un postulat simple mais tenu avec une rigueur idéale du début à la fin. Arnold réussit une réalisation sèche qui ne perd pas un gramme en court de route et Audie Murphy est d'une sobriété exemplaire tout en étant très impressionnant. C'est aussi une fable brillante sur la culpabilité.
Postmen in the mountain (Jianqui Huo)
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Un road-movie tout aussi épuré et tendre que profondément touchant : un vieux facteur proche de la retraite d'une province chinoise rurale emmène son fils sur sa tournée pour lui apprendre le métier. Une sensibilité précieuse et lumineuse remplie de personnages attachants. Et la campagne chinoise permet aussi de composer des plans de toute beauté pour former un poème mémorable.
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 1#p1843871

Veilleur du rail, le (Clarence Brown)
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Clarence Brown fait du Hitchcock avant l'heure et il faudra même beaucoup d'année avant que le père Alfred atteigne ce niveau d'excellente (et n'étant pas fan du cinéaste anglais, j'ai presque envie de dire qu'il ne l'a pas atteint :mrgreen: ). Bref, un fabuleux thriller dont la tension monte progressivement pour devenir intenable dans le dernier acte qui se permet le luxe d'avoir 2 climax en parallèle (presque 3 pourrait-on dire).
Vie facile (Michell Leisen)
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Le scénario de Preston Sturges est tout simplement un modèle d'écriture. Une simplicité et une progression narrative d'un logique imparable pour une comédie délicieuse, porté par une mise en scène très inspirée et fluide de Leisen, avec quelques scènes romantiques merveilleuses.
Visages d'enfants (Jacques Feyder)
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Un film muet qui est surtout un formidable drame sur l'enfance, tout en délicatesse et justesse. Une approche réaliste et naturaliste qui refuse les facilités, les conventions mélodramatiques et les clichés. Les jeunes acteurs sont en plus sensationnels et le cadre enneigé des montagnes offrent des paysages de toute beauté. Feyder et ses techniciens conçurent d'ailleurs un matériel pour pouvoir filmer de nuit sans éclairage supplémentaire (je crois qu'il faudra attendre rencontre du 3ème type pour que le cinéma puisse de nouveau filmer un ciel étoilé)
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par origan42 »

bruce randylan a écrit :Et voilà le top alternatif qui m'aura tant fait baver. :mrgreen:
Très content de voir dans ton top deux extraordinaires chefs-d'oeuvre:
Requiem pour un massacre et Visages d'enfants.
Best
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Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2013

Message par Best »

bruce randylan a écrit :Et voilà le top alternatif qui m'aura tant fait baver. :mrgreen:
J'ai essayé au maximum de ne pas évoquer des cinéastes déjà présents dans mon top 100 (il doit y avoir 2 exceptions quand même) comme j'ai essayé de citer quelques films peu connus (pour ne pas dire obscurs) que j'adore et issus de pays pas toujours bien représentés. Quand des avis plus approfondis existent ici ou sur 1kult, j'ai rajouté le lien :)

Postmen in the mountain (Jianqui Huo)
Spoiler (cliquez pour afficher)
Un road-movie tout aussi épuré et tendre que profondément touchant : un vieux facteur proche de la retraite d'une province chinoise rurale emmène son fils sur sa tournée pour lui apprendre le métier. Une sensibilité précieuse et lumineuse remplie de personnages attachants. Et la campagne chinoise permet aussi de composer des plans de toute beauté pour former un poème mémorable.
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 1#p1843871
:D :D :D :D :D

Un de mes films de chevet :)
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