
Il y a de nombreux réaiisateurs qui ont fait et qui font le succès de ce cinéma dans l'archipel et à l'internationale comme Ayoma Shinji , Kiyoshi Kurosawa, Shohei Imamura, Takashi Shimura ou celui qu'on ne présente plus Kitano. Des acteurs et actrices charismatiques, le Japon n'en manque pas comme l'excellent Koji Yakusho qu'on a vue dans Eureka par exemple que je conseille à tous et toutes. Des listes de bons films Japonais il y en a des tonnes sur le net, perso je vous conseillerai juste quelques films comme ça vu que les goûts diverges et que comme certains que je nommerai pas mais se reconnaitront... ou pas "ne sont que des films de mauvais gouts". Il y a par exemple outre les films de Tsukamoto, de Kitano ou de Sion, des films que peu de personnes n'ont vue et qui pourtant reste de très bons films qu'on se doit de connaitre comme Seisaku No Tsuma de Yasuzo Masumura avec des acteurs et actrices de prestige comme Ayako Wakao, Yuka Konno, Nobuo Chiba et j'en passe. Il y aussi Asobi par exemple ou Samma No Aji de Yasujiro Ozu, Svastika de Yasuzo Masumura ou Heitai Yakuza de Yasuzo Masumura... des films il y en a et faire une liste serait vraiment long et aujourd'hui il n'y a plus qu'à faire un clic sur le net pour en trouver.
Julien Sévéon, journaliste pour Mad Movies et un paquet d'autres revues a écrit des ouvrages passionnants sur le sujet, il existe par exemple Le cinéma enragé au Japon, ou bien sa biographie (que je lis actuellement, mais qui est réellement passionnante) sur Mamoru Oshii. je vous les recommande en tout cas.

"Presque synchrone avec sa création en France, le Japon rencontre le cinéma dès sa naissance. Les premières prises de vues et les premières séances en public voient le jour dans un pays qui s'ouvre en même temps vers l'occident. Une période qui est aussi l'heure de gloire du Benshi. Première partie de notre dossier Histoire du cinéma japonais.
Lorsque naît le cinéma en 1895, le Japon est encore fermé sur lui-même. Quiconque, comme l'explique Donald Richie dans son Histoire du cinéma japonais, aurait tenté de quitter le pays se serait vu condamné à mort. Quand le premier film débarque ainsi un an plus tard sur l'archipel, de nombreux Japonais ont appris à vivre dans le monde féodal aux règles strictes de l'ère Edo (1600 à 1867). L'abandon de ce système et l'adoption du modèle socio-économique occidental durant l'ère suivante (Meiji, 1868-1912) les incita à adopter tout ce qui venait de l'occident tout en essayant de conserver, tant bien que mal, leur japonité. Ce moment appelé Bunmei Kaika (civilisation des lumières) reflète la nature de ce nouvel ordre désiré, qui plus tard et jusqu’à aujourd’hui, y compris dans le cinéma, continue d'être perceptible. Cette confrontation entre une modernité occidentale et des traditions fortes, ancestrales (un des slogans de l'époque était Wakon Yosai, esprit japonais, techniques occidentales), influença durablement le cinéma japonais qui longtemps fut en quête de sa singularité. À l'origine, le cinéma fut, comme partout à travers le monde, importé par les frères Lumière. Les premières images tournées par un Japonais se situant en 1897, via l'importation d'une caméra par le photographe Shiro Asano qui filma quelques scènes de rues à Tokyo. En 1899, après avoir tourné des vues de Geisha, le même Asano organisa ainsi une grande projection à Tokyo qui malgré le prix exorbitant des billets fit salle comble et sensation. Inspirés par ce succès, plusieurs programmes virent alors le jour, notamment des captations de spectacle Kabuki telle que Deux personnes au temple Dojo.
Pendant sa période primitive, le cinéma japonais resta aussi très tributaire du théâtre. Qu’il s'agisse du kabuki (l'essentiel de la production, notamment avec le célèbre Les quarante-sept ronins, tourné des dizaines de fois et qui imposa les bases du jidai-geki, film d'époque), du shingeki (nouveau théâtre, inspiré par l'occident et notamment le répertoire russe) ou du shimpa (un kabuki modernisé). A l'époque, les films n'existaient pas sans benshi, sorte de bonimenteur ou de «récitant commentateur». Une fonction dont est à l'origine l'un des premiers preneurs d'images japonais, Koyo Komada. Le benshi a eu une influence durable sur le cinéma japonais, plus qu’aux USA où les besoins d'un narrateur disparurent dès 1910. Il fallut attendre 1932 et non sans tensions (jusqu’à des grèves) pour les voir enfin être écartés, le succès colossal du film parlant Morocco (Josef Von Sternberg) aidant. La prédominance du benshi au Japon s'explique en partie, selon Donald Richie, par le fait que face à cet art étranger ou des films occidentaux, « ils étaient une présence indigène rassurante dotée d’une familiarité supposée avec l'objet étranger ». Les spectateurs venaient alors autant pour eux que pour le film, des disques de benshi ayant même été gravés et remportant un joli succès. Le rôle du benshi était ainsi multiple: il permettait de rallonger les programmes disparates de courts-métrages tout en leur donnant une cohérence, de combler le manque de narration des films à renfort de digressions, en somme de faire l'histoire du film. L'évolution de la narration filmique vers une autonomie progressive du récit marqua leur déclin; le grand tremblement de terre qui frappa Tokyo en 1923 l'entérina, via l'arrivée massive en salles de films américains visant à combler l'absence d'une production locale suffisante causée par la destruction des studios."
[...]
Source: http://www.fluctuat.net/5313-Histoire-d ... a-japonais
Les critiques que j'ai écrit des deux derniers films que j'ai vue et parce que je ne savais pas ou poster les dites critiques :


Je vais revoir la série et le quatrième opus et je vous posterai ma critique car ce n'est plus assez frais dans ma tête et je n'ai pas envie de dire nawak la concernant!

L'oeuvre nous conte une descente aux enfers ponctués de moments sympathiques et qui justement montre que tout n'est pas si sombre sa vie. Le rite initiatique de la jeune fille est impressionnant car peu commun dans un entourage normal chez quelqu'un, pour autant on sait que ce monde existe comme le montre souvent les faits divers dans les journaux. L'héroïne devient peu à peu une femme, elle le devient dans la douleur certes, mais c'est ce qui est remarquable justement, on ne peut qu'être impressionner par cette force qui se dégage du personnage, force que l'on ignorait complètement au vu du début du film.
Les autres personnages du récit sont tout aussi intéressants, que ce soit le producteur ou l'ami de la jeune femme, on passera sur les parents qui ne sont que des personnages fonctions que l'on voit très peu, mais qui démontre toute la stupidité de l'espèce humaine dans des situations graves. Les personnages évoluent de façon drastique tout au long du récit et quand on connaît le roman et la vie de l'ancienne actrice, on en peut être qu'attaché aux dits personnages que l'on sent très biographique dans l'approche qu'on en eu les auteurs. Le film mélange scène poétique en soit par cette explosion de sentiments et aussi très rude (le viol.) La réalisatrice à un sens de la mise en scène toujours aussi fabuleux et continue de nous étonner d'oeuvre en oeuvre, sans jamais sombrer dans le misérabilisme, elle nous propose une chronique sociale vraiment effrayante mais qui peut quand même nous donner un minimum d'espoir.
L'interprétation des acteurs est sublime (Saki Kagami, Hiroshi Abe, Joe Odagiri...,) la réalisation de l'actrice est excellente et donne vraiment vie au récit, le rythme est tout aussi bon, la musique est elle aussi parfaite et certains moments sont juste sublime (et marrant il faut le reconnaitre) avec par exemple du Meiko Kaji. Bref c'est un film (ou un roman) à découvrir si vous voulez voir un très bon film en provenance du Japon, je ne regrette pas l'acquisition du dvd, je lui donne la note de 8/10, il le mérite clairement et je vous le recommande vraiment, je ne sais pas par contre s'il existe en France désolé!
Voilà, j'ai hâte de voir vos écrits, vos avis sur ce cinéma, les découvertes et autres nouvelles.
Si voulez lire des reviews de qualité, il existe le site: http://lovehkfilm.com/

