Le Cinéma japonais contemporain

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Helena
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Le Cinéma japonais contemporain

Message par Helena »

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"Le cinéma, c’est un peu comme la peinture : si le travail est de bonne qualité, les gens l’apprécieront encore des siècles plus tard." Koji Wakamatsu
Je cherche constamment des sujets ou poster les critiques que je fais venant de l'Archipel et il n'y en a pas, je dois donc le faire de manière thématique et je l'avoue à la longue c'est assez agaçant. J'ouvre donc ce sujet ou nous pourrons poster les critiques et actualités concernant le cinéma japonais. Il existe un sujet dans la section Naphta, mais il n'y en a pas pour le cinéma des années 90 à aujourd'hui et c'est bien dommage au vu de la quantité d'oeuvres qui sont disponibles tous les mois. Etant en partie japonaise, c'est un cinéma qui me touche particulièrement et il n'y a donc pas de raison pour qu'il n'existe aucun sujet le concernant.

Il y a de nombreux réaiisateurs qui ont fait et qui font le succès de ce cinéma dans l'archipel et à l'internationale comme Ayoma Shinji , Kiyoshi Kurosawa, Shohei Imamura, Takashi Shimura ou celui qu'on ne présente plus Kitano. Des acteurs et actrices charismatiques, le Japon n'en manque pas comme l'excellent Koji Yakusho qu'on a vue dans Eureka par exemple que je conseille à tous et toutes. Des listes de bons films Japonais il y en a des tonnes sur le net, perso je vous conseillerai juste quelques films comme ça vu que les goûts diverges et que comme certains que je nommerai pas mais se reconnaitront... ou pas "ne sont que des films de mauvais gouts". Il y a par exemple outre les films de Tsukamoto, de Kitano ou de Sion, des films que peu de personnes n'ont vue et qui pourtant reste de très bons films qu'on se doit de connaitre comme Seisaku No Tsuma de Yasuzo Masumura avec des acteurs et actrices de prestige comme Ayako Wakao, Yuka Konno, Nobuo Chiba et j'en passe. Il y aussi Asobi par exemple ou Samma No Aji de Yasujiro Ozu, Svastika de Yasuzo Masumura ou Heitai Yakuza de Yasuzo Masumura... des films il y en a et faire une liste serait vraiment long et aujourd'hui il n'y a plus qu'à faire un clic sur le net pour en trouver.

Julien Sévéon, journaliste pour Mad Movies et un paquet d'autres revues a écrit des ouvrages passionnants sur le sujet, il existe par exemple Le cinéma enragé au Japon, ou bien sa biographie (que je lis actuellement, mais qui est réellement passionnante) sur Mamoru Oshii. je vous les recommande en tout cas.
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Un peu d'Histoire pour ceux qui veulent en savoir plus:

"Presque synchrone avec sa création en France, le Japon rencontre le cinéma dès sa naissance. Les premières prises de vues et les premières séances en public voient le jour dans un pays qui s'ouvre en même temps vers l'occident. Une période qui est aussi l'heure de gloire du Benshi. Première partie de notre dossier Histoire du cinéma japonais.

Lorsque naît le cinéma en 1895, le Japon est encore fermé sur lui-même. Quiconque, comme l'explique Donald Richie dans son Histoire du cinéma japonais, aurait tenté de quitter le pays se serait vu condamné à mort. Quand le premier film débarque ainsi un an plus tard sur l'archipel, de nombreux Japonais ont appris à vivre dans le monde féodal aux règles strictes de l'ère Edo (1600 à 1867). L'abandon de ce système et l'adoption du modèle socio-économique occidental durant l'ère suivante (Meiji, 1868-1912) les incita à adopter tout ce qui venait de l'occident tout en essayant de conserver, tant bien que mal, leur japonité. Ce moment appelé Bunmei Kaika (civilisation des lumières) reflète la nature de ce nouvel ordre désiré, qui plus tard et jusqu’à aujourd’hui, y compris dans le cinéma, continue d'être perceptible. Cette confrontation entre une modernité occidentale et des traditions fortes, ancestrales (un des slogans de l'époque était Wakon Yosai, esprit japonais, techniques occidentales), influença durablement le cinéma japonais qui longtemps fut en quête de sa singularité. À l'origine, le cinéma fut, comme partout à travers le monde, importé par les frères Lumière. Les premières images tournées par un Japonais se situant en 1897, via l'importation d'une caméra par le photographe Shiro Asano qui filma quelques scènes de rues à Tokyo. En 1899, après avoir tourné des vues de Geisha, le même Asano organisa ainsi une grande projection à Tokyo qui malgré le prix exorbitant des billets fit salle comble et sensation. Inspirés par ce succès, plusieurs programmes virent alors le jour, notamment des captations de spectacle Kabuki telle que Deux personnes au temple Dojo.

Pendant sa période primitive, le cinéma japonais resta aussi très tributaire du théâtre. Qu’il s'agisse du kabuki (l'essentiel de la production, notamment avec le célèbre Les quarante-sept ronins, tourné des dizaines de fois et qui imposa les bases du jidai-geki, film d'époque), du shingeki (nouveau théâtre, inspiré par l'occident et notamment le répertoire russe) ou du shimpa (un kabuki modernisé). A l'époque, les films n'existaient pas sans benshi, sorte de bonimenteur ou de «récitant commentateur». Une fonction dont est à l'origine l'un des premiers preneurs d'images japonais, Koyo Komada. Le benshi a eu une influence durable sur le cinéma japonais, plus qu’aux USA où les besoins d'un narrateur disparurent dès 1910. Il fallut attendre 1932 et non sans tensions (jusqu’à des grèves) pour les voir enfin être écartés, le succès colossal du film parlant Morocco (Josef Von Sternberg) aidant. La prédominance du benshi au Japon s'explique en partie, selon Donald Richie, par le fait que face à cet art étranger ou des films occidentaux, « ils étaient une présence indigène rassurante dotée d’une familiarité supposée avec l'objet étranger ». Les spectateurs venaient alors autant pour eux que pour le film, des disques de benshi ayant même été gravés et remportant un joli succès. Le rôle du benshi était ainsi multiple: il permettait de rallonger les programmes disparates de courts-métrages tout en leur donnant une cohérence, de combler le manque de narration des films à renfort de digressions, en somme de faire l'histoire du film. L'évolution de la narration filmique vers une autonomie progressive du récit marqua leur déclin; le grand tremblement de terre qui frappa Tokyo en 1923 l'entérina, via l'arrivée massive en salles de films américains visant à combler l'absence d'une production locale suffisante causée par la destruction des studios."
[...]

Source: http://www.fluctuat.net/5313-Histoire-d ... a-japonais


Les critiques que j'ai écrit des deux derniers films que j'ai vue et parce que je ne savais pas ou poster les dites critiques :
Eko Eko Azarak I, II & III de Shimako Sato & Katsuhito Ueno
Je les avais déjà vue mais bon en rangeant le bordel dans ma chambre je suis tombée dessus et je n'ai pas résistée une seconde pour les revoir une nouvelle fois tellement c'est du tout bon de A à Z. En gros c'est du Baiburuburakku en plus soft et en live. Kimika Yoshino incarne Misa la Witch dans les premiers et deuxièmes films. Hinako Saeki incarne Misa dans le troisième opus ainsi que l'excellente série que je conseille à tous et toutes! Chaque film tourne autour d'une affaire mystérieuse qui à chaque fois fait référence à de nombreux romans, mangas, nouvelles et j'en passe, je ne dis pas que ce soit directement, ce sont juste des aspirations comme dans le premier opus qui fait penser à du Bible Black sans le sexe, une confrérie va invoquer un puissant démon (dans le deuxième opus le démon est un big monstre à la Doragon Kuesuto ou Seiken Densetsu 2 dans les pouvoirs et dans l'apparence). Bon si vous ne voyez pas le premier et le deuxième épisode à la suite ou que vous ne connaissez pas l'univers vous ne comprendrez pas comment l'héroïne a ses pouvoirs, ses dons et j'en passe. Sinon on assiste à des morts violentes mais qu'on nous cache à plusieurs reprises ce qui est assez frustrant, en gros soit on il y a des massacres en masse ou on ne voit que le résultat soit il y a des meurtres originaux mais dont on ne voit que le début et la fin, pas ce qu'il y a entre ce qui ma fois est assez frustrant non de nom. En tout cas ça reste vraiment gore et cela c'est du tout bon vu que la série se démarque de nombreuses franchises du même style par cet apport de gore et de sexe... sexe soft, pas non plus version Pika en rut puissance 10. Niveau réalisation c'est vraiment du tout bon, la mise en scène est top, surtout pour les meurtres, la photographie correspond bien à l'ambiance globale de la série et les musiques sont orgasmiques comme le final, je lui donne la note de 10/10 en tout cas.
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Le second opus sert justement à expliquer d'où vient les pouvoirs de l'héroïne, la on la voit confronter à une super sorcière qui en plus d'avoir des pouvoirs assez classes comme celui de se transformer en différentes personnes afin de ne pas se faire reconnaitre... après devenir invisible c'est plus simple mais bon. On aura une big confrontation entre Misa, la vilaine Sorcière et le mentor de la vilaine et de Misa, c'est assez violent, marrant et surtout c'est aussi bon que le premier épisode. Il y a même le démon dont je vous parlais avant qui fait penser à des invocations ou des créatures qu'on affronte Doragon Kuesuto ou Seiken Densetsu 2. Pour ceux qui veulent se faire une idée, on le voit sur le poster de se second opus. Bon après les films datent un peu donc les monstres ne sont pas totalement fait en CGI, je veux dire que c'est des monstres à l'ancienne ce qui renforce la sympathie qu'on peut avoir pour le long métrage. La réalisatrice reprend ce qui a fait le succès du premier épisode et elle en donne encore plus dans cet opus à mon plus grand plaisir. Bon après quand on connait le personnage et qu'on a lu tout ce qui concerne son univers, on a pas forcément besoin de voir le film pour connaitre son passé mais bon c'est du tout bon, l'histoire fait un peu slasher mais en mieux, bref c'est bien, c'est super bien filmer, les musiques sont toujours aussi orgasmiques et surtout on se retrouve avec les personnages secondaires les plus attachant de la franchise tellement ils sont autres et rien que pour ça je lui donne la note de 8/10 car c'est du tout bon, je vous le dis c'est à voir sinon je vous frappe avec des lunettes en acier.
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Le troisième opus est différent des deux autres en quelques points, ce n'est plus la même équipe, ni la même réalisatrice, ni la même actrice mais bon on s'en moque car c'est aussi bien et c'est l'actrice de la série qui est vraiment bien. Dans ce troisième opus, Misa et une équipe de théâtre dont elle fait partie se retrouve dans un manoir hanté ou elle affronte des Zombies à la Biohazard et ou un nouveau rituel doit avoir lieu comme dans le premier épisode. Bon certes c'est moins violent, moins gore et surtout plus marrant que le premier épisode mais j'aime bien quand même. Les combats font penser à du Buffy dans les premières séries ou dans le film du même nom. D'ailleurs le début nous montre que les monstres font des arts martiaux et ça c'est cool! Sinon on retrouve encore différentes références dans ce film, bon la il y aussi des influences occidentales comme Evil Dead (il y a le coup de l'arbre) mais aussi des romans de Oni et j'en passe, le film est aussi angoissant et effrayant que le premier opus, on est aussi mal à l'aise en voyant les jeunes femmes s'entrainaient qu'on pourrait l'être en lisant des romans de Oni, bref l'ambiance est sublime! Le film est très bon et même si la fin est bien différente de ce que l'on peut avoir habituellement dans l'univers de Misa, ça reste du tout bon. Les acteurs et les personnages secondaires sont attachants, le troisième opus est plus nawak que le reste des films, même le 4 que je n'ai pas eu l'occasion de revoir aujourd'hui. En tout cas c'est du tout bon, je le conseille aux fans de série et films d'horreurs, aux fans de films asiatiques et aux fans de collégiennes. C'est du tout bon auquel je donne la note de 6/10.

Je vais revoir la série et le quatrième opus et je vous posterai ma critique car ce n'est plus assez frais dans ma tête et je n'ai pas envie de dire nawak la concernant!
Puratonikku Sekkusu de Masako Matsuura
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J'ai découvert le film au cinéma il y a longtemps et je viens de le revoir en dvd et sincèrement c'est le genre de film qui vous retourne l'esprit et qui vous effraies au plus au point, comme le roman dont est tiré le récit et écrit par l'ancienne et défunte actrice pornographique Ai Iijima. L'oeuvre fut un choix à l'époque et n'a rien perdu de sa force. Le film nous conte la vie d'une jeune adolescente qui désire se suicider après son viol horrible. Elle y échappera par un heureux hasard avant de sombrer dans un monde tout aussi dangereux que sa vie précédente, elle deviendra hôtesse dans un bar puis actrice pornographique au main d'un groupe appartenant au Yakuza. Le film à une qualité, celui de ne pas sombrer dans l'idiotie de vouloir nous faire pleurer sur le sort de l'héroïne. Son destin est horrible en soit, et pourtant la talentueuse réalisatrice fait le choix de rester sobre, ce qui est une force comme je l'ai dit. Elle adapte son récit en présentant les faits, bons comme mauvais sans sombrer dans le misérabilisme qui fait souvent partie du genre.
L'oeuvre nous conte une descente aux enfers ponctués de moments sympathiques et qui justement montre que tout n'est pas si sombre sa vie. Le rite initiatique de la jeune fille est impressionnant car peu commun dans un entourage normal chez quelqu'un, pour autant on sait que ce monde existe comme le montre souvent les faits divers dans les journaux. L'héroïne devient peu à peu une femme, elle le devient dans la douleur certes, mais c'est ce qui est remarquable justement, on ne peut qu'être impressionner par cette force qui se dégage du personnage, force que l'on ignorait complètement au vu du début du film.
Les autres personnages du récit sont tout aussi intéressants, que ce soit le producteur ou l'ami de la jeune femme, on passera sur les parents qui ne sont que des personnages fonctions que l'on voit très peu, mais qui démontre toute la stupidité de l'espèce humaine dans des situations graves. Les personnages évoluent de façon drastique tout au long du récit et quand on connaît le roman et la vie de l'ancienne actrice, on en peut être qu'attaché aux dits personnages que l'on sent très biographique dans l'approche qu'on en eu les auteurs. Le film mélange scène poétique en soit par cette explosion de sentiments et aussi très rude (le viol.) La réalisatrice à un sens de la mise en scène toujours aussi fabuleux et continue de nous étonner d'oeuvre en oeuvre, sans jamais sombrer dans le misérabilisme, elle nous propose une chronique sociale vraiment effrayante mais qui peut quand même nous donner un minimum d'espoir.

L'interprétation des acteurs est sublime (Saki Kagami, Hiroshi Abe, Joe Odagiri...,) la réalisation de l'actrice est excellente et donne vraiment vie au récit, le rythme est tout aussi bon, la musique est elle aussi parfaite et certains moments sont juste sublime (et marrant il faut le reconnaitre) avec par exemple du Meiko Kaji. Bref c'est un film (ou un roman) à découvrir si vous voulez voir un très bon film en provenance du Japon, je ne regrette pas l'acquisition du dvd, je lui donne la note de 8/10, il le mérite clairement et je vous le recommande vraiment, je ne sais pas par contre s'il existe en France désolé!

Voilà, j'ai hâte de voir vos écrits, vos avis sur ce cinéma, les découvertes et autres nouvelles.

Si voulez lire des reviews de qualité, il existe le site: http://lovehkfilm.com/
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Merci à ceux qui prendront le temps de me lire. :)
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cinephage
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par cinephage »

Helena a écrit :En gros c'est du Baiburuburakku en plus soft et en live.
Hem... Merci pour ta critique, qui est intéressante (j'ignore tout de ces films, alors que j'aime bien le cinéma japonais), mais j'avoue avoir eu peur à ce moment-là, n'ayant pas la moindre idée de ce que peut être un Baiburuburakku. Cela dit, ça a l'air bien, Eko Eko Azarak. C'est disponible avec des sous-titres anglais ou français ?

D'une façon générale, il est dommage que le cinéma japonais contemporain soit difficile à voir en France, même en vidéo (assez peu d'édition). Kore-Eda, Sono Sion, mais à peine, Kitano, un peu d'animation... J'ai beaucoup apprécié les trois films de Hitoshi Matsumoto paru dans un coffret, vraiment atypiques et intrigants. J'ai vu que son nouveau film était projeté à Toronto, mais j'ignore s'il sortira sur les écrans français. Je suis aussi très fan de Takashi Shimizu, mais là encore, tout ne sort pas en vidéo...

J'ai également pu découvrir, en dvd anglais, Confessions, de Tetsuya Nakashima. C'était pas mal du tout, un vrai théâtre de la cruauté, visuellement très léché. Il semble que la filmo de Nakashima soit intéressante...

Dans un genre plus potache, j'aime bien les sorties Sushi Typhoon, qui font des films délirants et assez droles, mais là, on reste sur un cinéma qui ne plaira qu'à un petit nombre de personnes.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par monk »

Le cinéma Jap' contemporain, ça a été mon dada pendant un long moment, mais après quelques années de rejet (plus affectif qu'intellectuel) je dois dire que le retour aux affaires m'a pas mal refroidi: l'effervescence des 00's semble s'être éteinte. Beaucoup de réalisateurs, alors prometteurs et qui ne tapaient pas dans le registre de la comédie à l'absurde lynchien forcé, semblent avoir disparus ou n'avoir pu tourner qu'un film ou deux depuis 10 ans. Pour ceux qui ont eu la chance de pouvoir continuer, reste le problème de l 'exportation et d'une certaine volonté de non-exportation des films par les studios. Les sous titres anglais sur les DVD japonais (déjà très chers) se font beaucoup plus rares, et même de plus en plus de films licenciés en Corée ou à Hong Kong se retrouvent sans sous titres anglais là-bas aussi. Autant dire pour le curieux qui ne parle pas la langue, les possibilités de découverte disparaissent à vue d’œil.


Helena, je peux te conseiller le forum HKmania, où plusieurs français résidents au Japon postent régulièrement leurs découvertes, films souvent vus en salle ou en DTV, passant volontairement sous silence les grosses machines pour se concentrer uniquement sur le réseaux indépendant. Pour ceux qui parlent la langue uniquement, par contre.
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-Kaonashi-
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par -Kaonashi- »

Sujet intéressant, car à vrai dire je n'y connais plus (pas) grand chose. Les derniers films japonais récents que j'ai vu, je crois que c'était les deux premiers films 20th Century Boys, de bonnes grosses bouses.
Par contre, je ne comprends pas pourquoi tu termines ton message d'intro par un portrait dessiné de Maria Ozawa, actrice nippono-canadienne en activité certes, mais d'un genre que tu ne traites pas directement dans ton message, et tu ne la cites nulle part auparavant.
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hellrick
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par hellrick »

Bon, tu m'as donné envie de regarder les Eko Eko Azarak...je mets le premier film sur mon immense "pile à regarder"...et pour répondre à Cinéphage:

:wink:
Critiques ciné bis http://bis.cinemaland.net et asiatiques http://asia.cinemaland.net

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Helena
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par Helena »

Hem... Merci pour ta critique, qui est intéressante (j'ignore tout de ces films, alors que j'aime bien le cinéma japonais), mais j'avoue avoir eu peur à ce moment-là, n'ayant pas la moindre idée de ce que peut être un Baiburuburakku. Cela dit, ça a l'air bien, Eko Eko Azarak. C'est disponible avec des sous-titres anglais ou français ?
C'est du Hentai et du Eroge, donc pornographique et très glauque par moment. Sinon de rien pour la critique. :) Sur mon édition il y a des sous titres anglais, mais pas français, je ne sais pas pour les éditions plus récentes, mais je peux me renseigner si tu le desires? Pour les suites, il n'y a que le japonais par contre, après si tu es novice en japonais, c'est compréhensible.
D'une façon générale, il est dommage que le cinéma japonais contemporain soit difficile à voir en France, même en vidéo (assez peu d'édition). Kore-Eda, Sono Sion, mais à peine, Kitano, un peu d'animation... J'ai beaucoup apprécié les trois films de Hitoshi Matsumoto paru dans un coffret, vraiment atypiques et intrigants. J'ai vu que son nouveau film était projeté à Toronto, mais j'ignore s'il sortira sur les écrans français. Je suis aussi très fan de Takashi Shimizu, mais là encore, tout ne sort pas en vidéo...
C'est vrai que en France ils ont beaucoup de mal a éditer un paquet d'oeuvres, mais si tu ne comprends pas le japonais, mais que tu es correct en anglais, ils existent de très bonnes éditions de toutes les sorties ou presque en Angleterre et que tu peux trouver sur Amazon.uk.
Dans un genre plus potache, j'aime bien les sorties Sushi Typhoon, qui font des films délirants et assez droles, mais là, on reste sur un cinéma qui ne plaira qu'à un petit nombre de personnes.
Je confirme ^^.

Yupa, c'est un sujet sur le cinéma provenant du Japon de manière générale, donc on peut autant parler de film pornographique, que de drame intimiste. Il y a d'ailleurs un panorama en deux pages sur le cinéma pornographique japonais dans le dernier Metaluna, je ne l'ai pas encore lu. Sinon pour préciser en ce qui concerne Maria. C'est une actrice et une personne que j'estime énormément, elle joue aussi dans un cinéma plus traditionnel (horreur, policier, drame...) ainsi que des dramas et c'est une personne avec qui j'entretiens une correspondance, bref elle sa place. :)

Monk, je te remercie pour le conseil, je connais le site que je consulte régulièrement, j'aime beaucoup l'ambiance et le fait que l'équipe critique un large panel de films, récents ou non. :)
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par Blue »

Un peu comme Monk, j'ai l'impression que ce que je considérais comme le nouvel eldorado du cinéphile au début des années 2000, a perdu un peu de son souffle depuis, en dépit d'un cinéma d'animation qui reste une valeur sûre, et de quelques cinéastes habitués des grands festivals, que je prends plaisir à suivre (ils ont en général des hauts et des bas).

Dommage que quelques arbres comme Kitano et Tsukamoto (merci Dionnet pour ceux-là, tout de même !), aient caché en France une belle forêt : celle des Ishii Sogo, Iwai Shunji ou Harada Masato notamment, qui m'auront offerts quelques uns de mes plus beaux émois cinéphiles toutes époques confondues.
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par Helena »

Flic de Masahiro Kobayashi
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Je connaissais le film depuis longtemps, il était sur ma pile de dvd depuis quelques temps et je me suis décidée à le voir hier dans la matinée et c'était bien, c'est, et je pèse mes mots, un chef d'oeuvre de bout en bout qui mériterait une sortie française pour ceux qui ne comprennent pas la langue Ningetsu Ishibashi. Le film se divise en quatre partie et chaque partie à un intérêt autant séparément que pour le tout je dirai. Le film pose une base simple au film. Un agent de police du nom de Murata doit enquêter sur la mort d'une jeune étudiante qui fut retrouvée morte quelques jours plus tôt dans un des Love Hôtel pullulant sur l'archipel. Murata est un homme brisé par la mort de son épouse et indirectement cette enquête peut s'avérer comme une renaissance, du moins c'est ce que pense son collègue. Ici l'enquêteur nous fait penser à celui de Mad Détective si on veut un prendre un exemple que vous connaissez, c'est un homme brisé et qui perd peu à peu pied avec la réalité ce qui nous propose à de nombreux moments des épisodes assez angoissants et tristes. Le réalisateur nous a souvent proposé des films assez spéciaux et je dois dire que j'aime beaucoup son cinéma, ici l'œuvre se passe à Hokkaido comme dans plusieurs de ses œuvres. Les personnages sont tous spéciaux et on ne sait jamais vraiment ce qu'ils pourront faire dans l'histoire, ils nous apparaissent peu à peu que se soit de manière physique ou psychique si on peut dire. Le film est assez ambiguë dans ce qu'ils nous montre, l'enquête nous mène sur des voies auquel on ne pense et au final le tout se révèle être assez flou dans ce qu'ils nous montrent.

Le suicide, l'espoir, les frayeurs, la mort et j'en passe, sont des thèmes récurrents dans ses œuvres, dans le film ils se mêlent de façon étonnantes et nous captivent de bout en bout, comme je l'ai dit on ne sait pas ou le réalisateur veut nous mener et plus on avance dans l'intrigue plus on veut en savoir plus sur le film, sur les personnages et sur l'univers que nous montre le réalisateur. Je ne suis pas une experte non plus de son cinéma mais je dois dire que c'est assez récurrent dans ce qu'il nous montre. Les personnages ont tous un rôle dans l'histoire et ils mènent les autres personnages la ou l'histoire doit se conclure comme pour nous. Le film nous montre à la fois une enquête policière, certes des plus classique mais qui nous mène sur de nombreuses pistes captivantes, comme elle le fait pour l'enquête psychologique de l'œuvre. Ce n'est pas un film ou tout explose, ou on a de nombreuses course poursuite et je ne sais quoi encore, ici l'enquête est lente, posée et le film se laisse contempler. L'œuvre nous propose de nombreux plans assez beaux et finalement je dois reconnaitre que c'est l'un de ses plus beaux films et l'une des meilleures œuvres du genre que j'ai vue cette année. Je le conseille donc pour les fans du réalisateur ou du casting plus que bon (non mais il y a Teruyuki Kagawa et rien que pour cela ça justifie l'achat), je lui donne donc la note de 10/10 pas moins et je ne regrette pas du tout mon achat!
Dernière modification par Helena le 13 déc. 13, 18:43, modifié 4 fois.
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par Shin Cyberlapinou »

Ah, curiosité piquée. Où as-tu trouvé le DVD?
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par Helena »

Au Japon ^^, il est disponible au pays.
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par monk »

Helena a écrit :Au Japon ^^, il est disponible au pays.
Oui, mais sans sous titres :!:
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par Helena »

Yellow Kid de Tetsuya Mariko

Tetsuya Mariko nous propose une oeuvre assez ambiguë qui mêle réalité et fiction de façon assez intéressante, ici il ce n'est pas une critique de ce phénomène mais tout simplement un constat, on nous montre le détachement des gens à la réalité, celle-ci n'étant pas du tout le monde tant idéalisé, ce que l'univers fictif est. Je ne dirai pas que c'est un documentaire mais pas loin, on va dire que c'est un docu-fiction même si je n'aime pas cette étiquette pour ce film. Le monde de la boxe dont est issue le héros est ici tout aussi délaissé que le monde réel qui nous est présenté, en effet nous ne sommes pas dans Rocky au contraire. Pour autant c'est le sport que pratique le héros et le héros lui même qui inspire le monde fictif et son auteur, autre personnage important du récit. Le rythme du film est assez ambiguë et justement c'est très bien, on peut dire que c'est tellement particulier qu'on est surpris à chaque nouvel arc du film et ma foi c'est bien un film qui n'est pas convenue et qui arrive encore à nous étonné par son déroulement. Bon après j'avoue il faut suivre car on peut facilement se perdre et ne plus rien comprendre au récit mais bon pas besoin d'être un génie pour comprendre non plus. Le mélange entre réalité et fiction se voit dans la forme comme je l'ai dit mais aussi dans le fond comme je l'ai déjà dit, mais la ou c'est vraiment intéressant c'est qu'on a l'impression de suivre non plus un personnage réel dans un monde réel mais une marionnette, un acteur (une sorte de mise en abyme donc) qui ne fait que ce que son créateur lui demande de faire (l'auteur dans le film donc) ce qui ma fois est très intéressant. Ici on assiste vraiment à une oeuvre ambiguë ou le fictif devient réel et vice versa, le réalisateur maîtrise son sujet de bout en bout et je suis sur qu'il faut plusieurs visions pour tout comprendre, en tout cas je n'hésiterai pas à le regarder une nouvelle fois, et en attendant je lui donne la note de 10/10 et je le recommande!

Jukkai no Mosquito
de Yoichi Sai

Vu pour la deuxième fois et ça reste une claque. Sai nous livre une œuvre exemplaire qui mélange divertissement par la rythme de l'histoire et brûlot acide contre la société du Japon et ses travers. Ici on regarde la lente descente en enfer d'un policier incarné par le non moins excellent Yûya Uchida. Ce flic vit une vie basique et du jours au lendemain, suite à un désir plus fort qu'un autre il va complétement partir en live et tomber dans une spirale ou se mélange argent, yakuza, viol, déchéance et j'en passe. Le personnage devient fou, et par l'interprétation de son acteur principal, cette folie envahit l'écran au point qu'on en deviendrai nous même tout aussi aliéné que le personnage principal. Est ce une victime de la société ou un rebut comme il ne existe tant d'autre, bonne question vu que ce qu'il fait, en plus d'avoir un comportement anti social des plus vomitif, nous pousse à ne pas pouvoir apprécier le personnage tout au long du récit. Il fait des choses mauvaises, c'est sa faute et il se doit de l'assumer, certes si certains facteurs n'existeraient pas et ne le conditionnerait pas dans ce sens on pourrait dire que c'est une simple victime. Chaque action du personnage a de lourdes répercussions sur ce qui l'entoure, sur sa santé mentale et surtout sur la société qui l'entoure. La mise en scène de Sai est plus expressive et en dit bien plus que de longs dialogues comme certains les affectionnent, ici tout se joue, tout se dit par un simple regard, un simple mouvement de caméra. L'histoire n'est jamais ennuyante, chaque nouvelle séquence révèle son lot de surprise et pointe les travers du capitalisme à la Japonaise. Tous les personnages sont utiles au récit (d'ailleurs il y a Kitano dans le film) et la cohérence du tout, que ce soit par la mise en scène, les acteurs, les bruitages, musiques et j'en passe me pousse à dire que ce film est un véritable chef d'oeuvre, un film à voir de bout en bout. Je lui donne donc sans surprise la note de 10/10.
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par Helena »

Une information qui fait vraiment plaisir:
Nouveau projet pour Sion Sono !

Alors que son dernier né, Why Don’t You Play in Hell ?, est une véritable tuerie, Sion Sono croule pour l’instant sous les projets très ambitieux.

Alors que Tokyo Tribe, son prochain film à sortir, est déjà tourné, le cinéaste nippon le plus barré de sa génération avait affirmé vouloir tourner un film de monstres géants.
Si notre langue pendait déjà à cette annonce, il nous faudra attendre puisqu’un autre projet d’envergure lui a été confié : l’adaptation du manga Shinjuku Swan signé par Ken Wakui.
Sion Sono y dépeindra le quotidien de Tatsuhiko, un homme au chômage, dans un coin chaud du quartier de Shinjuku à Tokyo. Tatsuhiko est employé pour trouver des prostituées et autres actrices pour films d’adultes...

Voilà qui nous promet bien des scènes dérangeantes !

La source: http://www.cinemafantastique.net/Nouvea ... -Sono.html
Son dernier film est absolument incroyable, et étant une grande fan de l'artiste, j'attends les deux prochaines oeuvres avec impatiente. Un film de monstres géants par un Japonais c'est toujours un petit évènement, surtout quand celui-ci a du talent, et l'adaptation d'un excellent manga par ce même artiste ne peut que m'enchanter. J'ai hâte. :)
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par Helena »

Ma critique arrivera sous peu, mais en attendant une interview du réalisateur Akira Ikeda dont je vous recommande les oeuvres:
Envie de voir quelque chose de différent ? Voici Anatomy of a Paper Clip, deuxième long métrage du Japonais Akira Ikeda. Cette comédie lunaire et glacée sur un homme solitaire qui assemble des trombones, porte une minerve et rencontre des papillons a remporté l'un des Tiger Awards du meilleur film au Festival de Rotterdam. Ikeda nous en dit un peu plus sur ce mystérieux ovni...

L’histoire d’Anatomy of a Paper Clip est très inhabituelle. Quel a été le point de départ du film?

L'idée du film m'est venue d'une vieille histoire traditionnelle japonaise. Elle raconte que les chats, ou d'autres animaux aux pouvoirs mystiques, peuvent emprunter une forme humaine et côtoyer les humains pour les remercier d'un bienfait ou d'un service rendu. C'est le genre d'histoire qu'au Japon, tout le monde connaît, de celles que les parents racontent tout le temps aux enfants. Peut-être que ce film est singulier en tant que tel, mais sur l'archipel, il traite d'un thème qui est très familier aux spectateurs. J'y ai rajouté les thèmes de la métamorphose et de la communication.

Vos acteurs qui sont des sortes de clowns blancs inexpressifs sont très drôles. Comment avez-vous appréhendé la direction d’acteurs ?

Tout d'abord, un mois avant le tournage, on a répété avec les acteurs car je voulais qu'ils soient capables de contenir toute émotion et toute expression de base. Durant ce mois, avec tous les comédiens, on a travaillé très précisément sur la manière de délivrer chaque réplique, et même leurs mouvements. Et quand il a fallu tourner pour de bon, il a pu y avoir des petits ajustements, mais j'ai obtenu, à peu de choses près, ce que l'on avait décidé durant les répétitions. Le budget très réduit aura compliqué de nombreux aspects du travail, mais, même si c'était un luxe qu'on ne pouvait pas se payer, j'ai tenu à avoir cette période de répétition.

Qu’est-ce qui vous fait rire, au cinéma comme dans la vie ?

J'éclate de rire souvent quand l'intention n'est pas de faire rire. Au cinéma, le rire est quelque chose de construit, que l'on déclenche intentionnellement. Dans la vie de tous les jours, il y a tellement de choses qui arrivent sans qu'on le veuille. C'est souvent de tels événements qui me font rire, ou sourire.

La suite: http://www.filmdeculte.com/people/entre ... 19307.html
C'est un artiste. :)
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Re: Le Cinéma Actuel du Japon

Message par Helena »

Mon attente du mois de juin : Ju-on: Beginning of the End

Je suis fan de la franchise et les précédents étaient géniaux et terrifiants.

Cela aurait pu être une énième resucée de la franchise Ju-On/The Grudge, initiée voici quelques années par Takashi Shimizu et qui devrait bientôt connaître les "joies" d’un reboot, mais cela n’est vraisemblablement pas le cas.

Hormis son titre, qui rappelle directement la saga précédente, Ju-on : The Beginning of the End semble être un ensemble bien plus joyeux et déluré qui pourrait d’ailleurs mettre sous peu le feu à quelques publics de festivals malgré son statut plus ou moins officieux de septième film de la morne franchise.

Réalisé par Masayuki Ochiai, Ju-on : The Beginning of the End, qui est prévu pour le mois de juin dans les salles nippones, suit Yui, une enseignante à domicile qui rend visite à l’un de ses jeunes élèves, Toshio, car ce dernier refuse de se rendre à l’école. Yui commence à être confrontée à des phénomènes paranormaux.


Celui-ci ne reprend pas les évènements de Black/White (je viens de revoir White Ghost, je ne me souvenais pas qu'il était aussi violent .) Bref l'histoire du prochain Ju-on se passe 10 ans après les évènements ayant vu la mort de la famille Saeki (celle du premier film.)



Vivement :)

Sinon il y a le trailer du prochain Appleseed, il se nomme Alpha.
Faut voir, les graphismes sont bons, ils font moins plastiques que les précédents, maintenant faut voir l'histoire vu que la précédente était moyenne.


Image
Avengers confidential : Black widow and the Punisher, c'est du tout bon sérieusement. Je ne suis pas fan de Madhouse, mais le travail sur le titre est vraiment nickel et on passe vraiment un très bon moment. Les personnages correspondent parfaitement aux personnages des comics, ça fait plaisir. Le Punisher est glaçant et en même temps touchant. Sérieusement c'est une réussite. Le début est efficace, c'est un vrai carnage qui fait plaisir et pourtant la talentueuse Marjorie Liu n'en oublie pas que c'est un homme blessé. Les scènes ou il se remémore ses enfants, mais aussi son passé de soldat (la scène avec l'ancien soldat et le massacre juste après reste un passage vraiment triste. C'est un guerrier en tout cas et il nous fait plaisir en scratchant les troupes du Leviathan. Natalia n'est pas en reste, même si sa relation avec le scientifique est un peu de trop, pas de trop dans le scénario car c'est nickel, c'est plus dans ses relations: Daredevil, Steve, Bucky ... on se calme ^_^ . En tout cas est elle est pro et sait utiliser ses charmes en effet (Amadeus est excellent et bien amusant.) La présence du Leviathan fait plaisir en tout cas, ça nous change comme ennemis. Il y a quelques caméos comme Zemo (il ne fait pas grand chose ^_^ ) ou bien Graviton et j'en passe. Niveau héros on a aussi la présence du Hulk, et ça c'est toujours un plaisir, c'est une armée à lui seul. Carol est présente aussi, il y a Iron Man, bref il y a de nombreux personnages et ça c'est cool. Niveau action c'est du tout bon aussi, il y a pas mal de scènes d'actions, c'est la guerre totale entre les deux organisations et on sent bien que le Leviathan comme le S.H.I.E.L.D. ont une vision du monde assez particulière. En tout cas les échanges entre Fury et Castle sont excellents en tout cas. La scénariste connait les personnages et nous le montre. J'aime bien aussi les décisions de fin, on ne s'y attend pas une seconde, même si on s'attend à la réaction de Natalia. Les nouveaux méchants sont très bons en tout cas, il y a un vrai combat de titans entre les différents protagonistes en tout cas. En tout cas les personnages sont excellents, il y a de l'action, de l'humour, quelques easter-eggs. L'oeuvre est violente également, c'est étonnant pour du Marvel, mais ça fait vraiment plaisir vu les personnages impliqués et le ton de l'oeuvre. J'espère qu'il y aura une suite en tout cas. Les graphismes et la mise en scène du tout donne bien. C'est beau. Les musiques sont tops également. Le travail est nickel en tout cas pour moi c'est à voir, je lui donne la note de 8/10.
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