Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)

[Flol]

Alors je ne saurais pas trop répondre à sa place, mais je crois qu'il s'attendait à bien pire que ça.

[hansolo]

Voilà : pour l'avoir écouté environ 83 fois depuis sa sortie, on peut dire que je commence à bien connaître cette BO.

un peu comme moi pour le score de Tintin (j'espere que l'on aura droit a une version plus complete du score à l'avenir)

J'ai pour l'instant assez peu écouté la musique de War Horse; j'attends de découvrir le film pour la savourer pleinement!

[Dunn]

Prochain achat pour moi cette BO

[Gounou]

En parlant de la musique, je suis surpris qu'AtCloseRange n'ait pas perçu (en tout cas évoqué) une petite ressemblance du main theme avec celui de The West Wing, theme qui ressemblait lui même un peu à du John Williams pour bontempi...

Concernant le film, je me vois mal taper dessus sur trente lignes... un peu comme AtClose, j'ai senti assez vite que je n'étais pas vraiment le coeur de cible d'un film qui m'a semblé très codifié à ce sujet, par tout ce qui a été évoqué, au point de me faire penser un peu à une version live d'un Disney des années 90 (pas la meilleure période, donc...).
Objectivement, je ne me suis pas trop ennuyé, guère ému non plus, j'y ai retrouvé par moments un savoir-faire mieux canalisé que dans Tintin et le dernier Indy réunis...... mais bon.... voilà quoi.

[Flol]

Voilà : pour l'avoir écouté environ 83 fois depuis sa sortie, on peut dire que je commence à bien connaître cette BO.

un peu comme moi pour le score de Tintin

Et j'avais fait la même chose avec Tintin, d'ailleurs...bon en gros, je fais ça à chaque fois dès qu'il s'agit d'un Williams.

[Dunn]

Et bien pour moi, plus maintenant, je trouve que d'écouter la BO avant de voir le film peut gâcher la surprise de celle-ci.

[Flol]

Je suis d'accord sur le principe. Sauf que je suis quelqu'un de totalement impatient.

[Dunn]

Là je te comprends je l'étais avant mais plus maintenant (peut être parce que je suis un peu plus vieux que toi ).

[Barry Egan]

Totalement conquis à la fin du film. Le début est un peu mou, c'est vrai, on voit pas les enjeux, on sait pas où ça va, y a trop de musique mielleuse, mais d'un coup,

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quand on se retrouve en pleine guerre, et qu'on comprend peu à peu qu'on va suivre le cheval passer de maitre en maitre, ça devient haletant, car le suspense est bâti sur comment ces maitres successifs vont utiliser le cheval, comment ils vont s'en sortir etc., ce qui permet de détourner l'attention du spectateur de la fin prévisible et des retrouvailles du cheval et d'Albert, qu'on voit arriver à des kilomètres (procédé de scénario style "Titanic"), pour lui arracher les larmes quand on apprend que la petite fille, la seule qui meure réellement hors-champ (l'officier et les deux jeunes allemands ne meurent pas frontalement à l'écran, mais on comprend dans l'instant quel est leur sort), n'est plus.

Admirant les dernières images du film, j'ai oublié le trop-plein de musique, la naïveté du jeu des acteurs et la photographie abusée, et j'ai juste vu ce pauvre cheval, qui regarde vers sa gauche, vers un passé qu'il ne comprend pas et qui est prêt à se répéter... au moins quand je me procurerai le blu-ray de ce film superbe !

[Joe Wilson]

Je partage le ressenti de Strum : la perception de la mort, repoussée et refoulée, permet au film de saisir une ampleur qu'il ne parvenait pas à atteindre pendant la première heure. L'ellipse narrative renforce la vision d'un chaos, face auquel le cheval est un témoin et un spectateur impuissant.
Malgré une tendance à surligner des effets (la rencontre des deux soldats), j'ai été touché par un récit qui s'appuie sur la force symbolique de quelques images. Avec l'impact d'une douleur et d'une perte, qui jettent un voile sur les certitudes d'un apprentissage.
Cheval de guerre reste bancal, loin d'être inoubliable, mais j'en ai retenu davantage que ce que à quoi je m'attendais.

[odelay]

J'ai l'impression que le film est en train de se ramasser en France...
Bon je ne l'ai pas encore vu, ce sera chose faite sans doute dans la semaine, mais à mon avis il ne faudra pas trop trainer.

[Colqhoun]

Courtement, j'ai trouvé ça vraiment pas mal.
Les 40 premières minutes sont un peu neuneu et le gamin (Albert) ne me semble pas être un très bon choix de casting (un jeu assez agaçant). Dès le moment où le cheval part à la guerre, le film prend un envol phénoménal et devient réellement passionnant et visuellement renversant. C'est une succession de scènes toutes mieux réalisées les unes que les autres. Certes, c'est très léché, totalement déconnecté d'une quelconque réalité, mais dès le début Spielberg fait tout pour éviter ce chemin-là. Donc j'adhère. Et en l'état c'est surtout mieux équilibré et mieux rythmé que l'horrible Tintin. Je doute toutefois garder le film très longtemps en mémoire car il ne m'a pas touché plus que cela (sauf lors de la scène de libération du cheval), mais j'ai passé un bon moment.

[Thaddeus]

Pour faire plaisir à Sir Half-Moon, qui aime que les choses soient à la bonne place (il a raison).

Tout a déjà été dit, de façon développée et de bien belle manière, sur le topic. Pour ma part le film m'a emporté, de façon très simple et évidente, voilà tout. Il n'évite pas toujours les excès de glucose, sombre régulièrement dans certains écueils, ne parvient pas à tenir l'intensité de ses plus beaux moments sur deux heures et demie, certes. Mais dans l'ensemble je trouve la proposition de Spielberg belle et émouvante, son projet de retrouver les artifices revendiqués su grand cinéma romanesque d'antan nouri par une foi vibrante, de grands moment d'inspiration formelle, et une cohérence jamais prise en défaut. Après, c'est très clairement un cinéma "limite" dans sa naïveté éperdue, qui prête le flan à des ricanements faciles, et nul besoin d'être cynique pour ne pas apprécier. Pour ma part, Spielberg m'a séduit, une fois de plus.

S'il fallait donner une note, ce serait un bon 7/10.

[Watkinssien]

Tu me fais également plaisir...

[ballantrae]

Je ne peux parler d'enthousiasme mais, comme je m'attendais au pire, j'ai pu m'emballer pour certains moments de mise en scène pure absolument admirables qui ne vont pas dans le sens du chromo que laissait attendre la BA.
Ce n'est pas le meilleur Spielberg et ce n'est pas le pire non plus, je le rapproche pour l'instant d'un opus mal aimé mais qui a pris de plus en plus de prix au fil des visionnages: Empire of the sun (que je trouve-pour l'instant- nettement plus maîtrisé et ample que Cheval de guerre).
Quitte à épouser un point de vue animal, pourquoi pas Croc blanc qui est un vrai chef d'oeuvre de la litterature tout court? L'idée de l'animal plongé dans la guerre est en soi bonne mais ce qui pêche c'est l'humour un peu balourd, la photo un tout petit peu trop orangée ou mordorée, la question des langues (dans Empire of the sun les Japonais parlaient japonais notamment le jeune pilote hara kiri).
L'amour du cinéma classique est pregnant mais je trouve qu'il y a simplement imitation (trop simplifiée d'ailleurs) notamment de Ford ( le début fait dans le côté Irlande fantasmée de Quiet man, la fin c'est plutôt she wore a yellow ribbon, entre les deux on voit des évocations des Cavaliers ou de Donovan's reef entre autres) et non appropriation réelle du matériau comme le fit Scorsese avec Hugo Cabret qui constitue peut -être (je n'ai pas lu le roman Warhorse) un matériau de départ moins miné.
Bon film mais en baisse déjà depuis hier...