Claude Sautet (1924-2000)
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Claude Sautet (1924-2000)
EDIT DE LA MODERATION:
N'hésitez pas à participer à notre Top Sautet
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Quelques jours avec moi : J'ai adoré ! le propos du film est tout à fait savoureux et le film passe de l'ironie au drame avec naturel, élégance et justesse. Du vrai film humain comme j'aime. Et les acteurs... Daniel Auteuil parfait comme a son habitude, Sandrine Bonnaire rayonnante et sexy en diable (alors que ce n'est pas l'image que j'avais de cette actrice) avec un jeu très naturel. Et que dire de Marielle... délicieux, génialement juste, un régal.
Un excellent moment ! Merci à la sélection télé de la semaine.
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Quelques jours avec moi : J'ai adoré ! le propos du film est tout à fait savoureux et le film passe de l'ironie au drame avec naturel, élégance et justesse. Du vrai film humain comme j'aime. Et les acteurs... Daniel Auteuil parfait comme a son habitude, Sandrine Bonnaire rayonnante et sexy en diable (alors que ce n'est pas l'image que j'avais de cette actrice) avec un jeu très naturel. Et que dire de Marielle... délicieux, génialement juste, un régal.
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- Zelda Zonk
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Revu hier soir Quelques jours avec moi, est c'est toujours aussi bon. Ce que j'aime par-dessus tout dans ce film, c'est la remise en cause des préjugés et des différences de classe qui naissent au début du film. La vision acerbe de la bourgeoisie de province laisse progressivement la place à une vision plus complexe et moins manichéenne où tout le monde forme une "famille" de substitution autour de Auteuil.
J'apprécie également beaucoup le ton du film qui oscille constamment entre la comédie légère (scène de la crémaillère, par exemple) et une intonation plus grave, pour finir quasiment dans le Drame.
Quant à l'interprétation, Marielle est à mourir de rire, Bonnaire trouve là un rôle à sa juste mesure et Auteuil un registre qui lui va parfaitement et qu'il endossera beaucoup par la suite : celui de la distanciation et de l'effacement.
8,5/10
J'apprécie également beaucoup le ton du film qui oscille constamment entre la comédie légère (scène de la crémaillère, par exemple) et une intonation plus grave, pour finir quasiment dans le Drame.
Quant à l'interprétation, Marielle est à mourir de rire, Bonnaire trouve là un rôle à sa juste mesure et Auteuil un registre qui lui va parfaitement et qu'il endossera beaucoup par la suite : celui de la distanciation et de l'effacement.
8,5/10
- Joshua Baskin
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C'est pour moi le chef d'oeuvre de Sautet; il n'a jamais été aussi juste que dans ce film à la fois drôle et tragique. Et puis Monsieur Fonfrin est génial !Memento a écrit :Revu hier soir Quelques jours avec moi, est c'est toujours aussi bon. Ce que j'aime par-dessus tout dans ce film, c'est la remise en cause des préjugés et des différences de classe qui naissent au début du film. La vision acerbe de la bourgeoisie de province laisse progressivement la place à une vision plus complexe et moins manichéenne où tout le monde forme une "famille" de substitution autour de Auteuil.
J'apprécie également beaucoup le ton du film qui oscille constamment entre la comédie légère (scène de la crémaillère, par exemple) et une intonation plus grave, pour finir quasiment dans le Drame.
Quant à l'interprétation, Marielle est à mourir de rire, Bonnaire trouve là un rôle à sa juste mesure et Auteuil un registre qui lui va parfaitement et qu'il endossera beaucoup par la suite : celui de la distanciation et de l'effacement.
8,5/10
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UN MAUVAIS FILS
de Claude Sautet (1980)
avec Patrick Dewaere, Yves Robert, Brigitte Fossey, Jacques Dufilho, Claire Maurier, André Julien, ...
Après cinq années passées dans un pénitencier américain pour usage et trafic de stupéfiants Bruno Calgagni rentre en France. Ces cinq années il veut les effacer mais il ne cesse cependant de penser à sa mère morte durant sa détention. Il se rend au nouvel appartement de son père et les retrouvailles ne sont pas très chaleureuses.

Un mauvais fils marque un tournant dans la carrière de Claude Sautet. Le réalisateur passe de l’univers des quinquas bourgeois à celui de la jeunesse difficile. Pour le rôle de Bruno, le réalisateur avait d’abord pensé à Gérard Depardieu, mais Patrick Dewaere, plus fragile, s’est vite imposé comme une évidence. De fait, ce comédien de génie effectue ici une performance époustouflante et le duo qu’il forme avec Yves Robert (le meilleur ami de Claude Sautet dans la vie) fonctionne admirablement.
Les rapports conflictuels entre ce père et son fils reflètent le pessimisme du réalisateur. Mais ce film joliment teinté d’amertume ne sombre jamais dans le désespoir. Au contraire, il apparaît comme une vraie promesse de bonheur.
8/10
de Claude Sautet (1980)
avec Patrick Dewaere, Yves Robert, Brigitte Fossey, Jacques Dufilho, Claire Maurier, André Julien, ...
Après cinq années passées dans un pénitencier américain pour usage et trafic de stupéfiants Bruno Calgagni rentre en France. Ces cinq années il veut les effacer mais il ne cesse cependant de penser à sa mère morte durant sa détention. Il se rend au nouvel appartement de son père et les retrouvailles ne sont pas très chaleureuses.

Un mauvais fils marque un tournant dans la carrière de Claude Sautet. Le réalisateur passe de l’univers des quinquas bourgeois à celui de la jeunesse difficile. Pour le rôle de Bruno, le réalisateur avait d’abord pensé à Gérard Depardieu, mais Patrick Dewaere, plus fragile, s’est vite imposé comme une évidence. De fait, ce comédien de génie effectue ici une performance époustouflante et le duo qu’il forme avec Yves Robert (le meilleur ami de Claude Sautet dans la vie) fonctionne admirablement.
Les rapports conflictuels entre ce père et son fils reflètent le pessimisme du réalisateur. Mais ce film joliment teinté d’amertume ne sombre jamais dans le désespoir. Au contraire, il apparaît comme une vraie promesse de bonheur.
8/10

- Beule
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Classe tous risques
Au rayon des (presque) premiers films les plus achevés le Sautet tient assurément une place de choix.
Choisissant de se placer dans le sillage de Melville, Sautet offre une variation très personnelle autour du film de milieu, négligeant la peinture du pittoresque chère au genre mais s'éloignant tout autant du laconisme quelque peu désincarné de Melville, pour magnifier au gré d'un récit tout à la fois limpide dans sa narration et tortueux par ses digressions à peine esquissées le désenchantement torturé du script superbe de Giovanni. Aucune des rencontres ultérieures de Belmondo et Venture ne me semble pouvoir rivaliser avec la complicité si parfaite et fraternelle qu'engendre leur rencontre placée sous le signe d'une amitié immédiate et fulgurante.
Terme galvaudé s'il en est le terme de crépusculaire me paraît néanmoins s'appliquer comme jamais à cet ultime et poignant avatar de l'âge d'or du film de gangsters à la française.
Au rayon des (presque) premiers films les plus achevés le Sautet tient assurément une place de choix.
Choisissant de se placer dans le sillage de Melville, Sautet offre une variation très personnelle autour du film de milieu, négligeant la peinture du pittoresque chère au genre mais s'éloignant tout autant du laconisme quelque peu désincarné de Melville, pour magnifier au gré d'un récit tout à la fois limpide dans sa narration et tortueux par ses digressions à peine esquissées le désenchantement torturé du script superbe de Giovanni. Aucune des rencontres ultérieures de Belmondo et Venture ne me semble pouvoir rivaliser avec la complicité si parfaite et fraternelle qu'engendre leur rencontre placée sous le signe d'une amitié immédiate et fulgurante.
Terme galvaudé s'il en est le terme de crépusculaire me paraît néanmoins s'appliquer comme jamais à cet ultime et poignant avatar de l'âge d'or du film de gangsters à la française.
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- Passe ton bac d'abord
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Je signe,j'adore sans retenue ce SautetBeule a écrit :Classe tous risques
Au rayon des (presque) premiers films les plus achevés le Sautet tient assurément une place de choix.
Choisissant de se placer dans le sillage de Melville, Sautet offre une variation très personnelle autour du film de milieu, négligeant la peinture du pittoresque chère au genre mais s'éloignant tout autant du laconisme quelque peu désincarné de Melville, pour magnifier au gré d'un récit tout à la fois limpide dans sa narration et tortueux par ses digressions à peine esquissées le désenchantement torturé du script superbe de Giovanni. Aucune des rencontres ultérieures de Belmondo et Venture ne me semble pouvoir rivaliser avec la complicité si parfaite et fraternelle qu'engendre leur rencontre placée sous le signe d'une amitié immédiate et fulgurante.
Terme galvaudé s'il en est le terme de crépusculaire me paraît néanmoins s'appliquer comme jamais à cet ultime et poignant avatar de l'âge d'or du film de gangsters à la française.


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- Homme à Tête de Chou
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J'ai justement revu ce film il y a peu de temps. Je l'aime beaucoup. Je ne vois pas quoi ajouter à ta critique, sinon que les interprétations sont superbes. Belmondo et Ventura sont magnifiques, et je trouve Ventura très émouvant à certains moments (notamment dans la scène où il confie ses enfants à son ami et qu'il les voit partir). Un des meilleurs films que j'ai pu voir...Beule a écrit :Classe tous risques
- Eusebio Cafarelli
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César et Rosalie
Y'a pas, quel film ! Quels acteurs ! Quel style !
L'utilisation des voix off sur les personnages qui s'agitent est splendide, et quelle écriture : Piccoli disant "ils prirent des trains, ils prirent des avions, un an et demi passa"
Et puis les bistrots, la marque Sautet. En fait il filme souvent derrière des vitres (de bistrots, de voitures, de fenêtres...), et je ne sais toujours pas bien ce que cela signifie.
La fin est superbe : Frey dans l'embrasure d'une fenêtre ouverte, Montand derrière la vitre de cette fenêtre, Romy qui passe une grille.
Et Romy...

Y'a pas, quel film ! Quels acteurs ! Quel style !
L'utilisation des voix off sur les personnages qui s'agitent est splendide, et quelle écriture : Piccoli disant "ils prirent des trains, ils prirent des avions, un an et demi passa"


Et puis les bistrots, la marque Sautet. En fait il filme souvent derrière des vitres (de bistrots, de voitures, de fenêtres...), et je ne sais toujours pas bien ce que cela signifie.
La fin est superbe : Frey dans l'embrasure d'une fenêtre ouverte, Montand derrière la vitre de cette fenêtre, Romy qui passe une grille.
Et Romy...


- Zelda Zonk
- Amnésique antérograde
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+ 1Eusebio Cafarelli a écrit :César et Rosalie
Y'a pas, quel film ! Quels acteurs ! Quel style !
L'utilisation des voix off sur les personnages qui s'agitent est splendide, et quelle écriture : Piccoli disant "ils prirent des trains, ils prirent des avions, un an et demi passa"![]()
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Et puis les bistrots, la marque Sautet. En fait il filme souvent derrière des vitres (de bistrots, de voitures, de fenêtres...), et je ne sais toujours pas bien ce que cela signifie.
La fin est superbe : Frey dans l'embrasure d'une fenêtre ouverte, Montand derrière la vitre de cette fenêtre, Romy qui passe une grille.
Et Romy...![]()
On ne dira jamais assez que Sautet reste l'un des plus grands réalisateurs français.
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- Monteur
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- Localisation : Francilien
Effectivement, grosse découverte et un film bouleversant. Montand y est extraordinaire en personnage truculent qui se laisse emporter par sa jalousie et ses excès de colère. Un personnage terriblement humain et dont le désarroi et la tristesse nous emeuvent.Eusebio Cafarelli a écrit :César et Rosalie
Y'a pas, quel film ! Quels acteurs ! Quel style !
L'utilisation des voix off sur les personnages qui s'agitent est splendide, et quelle écriture : Piccoli disant "ils prirent des trains, ils prirent des avions, un an et demi passa"![]()
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Et puis les bistrots, la marque Sautet. En fait il filme souvent derrière des vitres (de bistrots, de voitures, de fenêtres...), et je ne sais toujours pas bien ce que cela signifie.
La fin est superbe : Frey dans l'embrasure d'une fenêtre ouverte, Montand derrière la vitre de cette fenêtre, Romy qui passe une grille.
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Grand, très grand film.
- -Kaonashi-
- Tata Yuyu
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Je suis dégoûté.. J'avais très envie de le voir, à 22h je me disais "c'est dans 20min, faut que j'y pense". J'ai dû m'absenter et j'ai oublié...George Bailey a écrit :Effectivement, grosse découverte et un film bouleversant. Montand y est extraordinaire en personnage truculent qui se laisse emporter par sa jalousie et ses excès de colère. Un personnage terriblement humain et dont le désarroi et la tristesse nous emeuvent.Eusebio Cafarelli a écrit :César et Rosalie
Y'a pas, quel film ! Quels acteurs ! Quel style !
L'utilisation des voix off sur les personnages qui s'agitent est splendide, et quelle écriture : Piccoli disant "ils prirent des trains, ils prirent des avions, un an et demi passa"![]()
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Et puis les bistrots, la marque Sautet. En fait il filme souvent derrière des vitres (de bistrots, de voitures, de fenêtres...), et je ne sais toujours pas bien ce que cela signifie.
La fin est superbe : Frey dans l'embrasure d'une fenêtre ouverte, Montand derrière la vitre de cette fenêtre, Romy qui passe une grille.
Et Romy...![]()
Grand, très grand film.

Je n'ai jamais vu de films de Sautet, ce César et Rosalie est celui qui m'attire le plus (ne me demandez pas pourquoi), c'est même le seul...
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- Producteur
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- Inscription : 13 mai 03, 19:59
Magnifique soirée Claude Sautet hier soir, merci FR2, c'était probablement un peu recadré, mais on s'en fout.
Nelly et M. Arnaud
Sensible et merveilleusement écrit, c'est à un film élégant et bourré de dialogues sublime, qui tire beaucoup de sa force dans le jeu des 2 comédiens principales. Béart resplendissante en ange fragile et Serrault délicieux en vieux riche réfléchis et amoureux. Des scènes absolument merveilleuses m'ont presque fait chialer (lorsque Serrault regarde dormir Béart et que celle-ci ouvre les yeux et demande avec douceur : "vous n'arrivez pas à dormir ?"). Une expérience presque hors du commun, sans qu'on comprenne pourquoi, ce thème et cette histoire 1000 fois traité touche beaucoup, étonne de sincerité et de singuliarité.
Vincent, François, Paul...et les autres
Une fois encore j'admire cette élégance et cette rigueur dans la réalisation. Le casting fabuleux sert à merveille cette tranche de vie entre nostalgie, durs moments et gloires éphémères. C'est toujours aussi finemment écrit et dialoguer (particulièrement les disputes implicants Reggiani et Piccoli qui m'ont marqués par leu piquant). Tout fonctionne à merveille et, une fois encore, respire une véritable sincerité. Une bande de copain qui se remet en question, ils mûrissent, voient les choses autrements, sont bousculés dans leur monotonie. Le point d'orgue du film qui m'a véritablement impressionné est le combat de boxe. J'en ai vu de la boxe dans les films, je suis un fan absolu de Raging Bull et bien je dois vous dire que j'ai rarement ressentit une telle intensité dans la violence brute de ce sport. Depardieu est grandiose et le travail posé de Sautet, cette mise en scène cru se livrant aux acteurs prend aux tripes, si bien qu'on frémis, rigole, s'effondre au fil des coups. Encore une fois, un merveilleux moments.
Y m'reste plus qu'à découvrir un tas d'autres films de ce très grand metteur en scène !
Nelly et M. Arnaud
Sensible et merveilleusement écrit, c'est à un film élégant et bourré de dialogues sublime, qui tire beaucoup de sa force dans le jeu des 2 comédiens principales. Béart resplendissante en ange fragile et Serrault délicieux en vieux riche réfléchis et amoureux. Des scènes absolument merveilleuses m'ont presque fait chialer (lorsque Serrault regarde dormir Béart et que celle-ci ouvre les yeux et demande avec douceur : "vous n'arrivez pas à dormir ?"). Une expérience presque hors du commun, sans qu'on comprenne pourquoi, ce thème et cette histoire 1000 fois traité touche beaucoup, étonne de sincerité et de singuliarité.

Vincent, François, Paul...et les autres
Une fois encore j'admire cette élégance et cette rigueur dans la réalisation. Le casting fabuleux sert à merveille cette tranche de vie entre nostalgie, durs moments et gloires éphémères. C'est toujours aussi finemment écrit et dialoguer (particulièrement les disputes implicants Reggiani et Piccoli qui m'ont marqués par leu piquant). Tout fonctionne à merveille et, une fois encore, respire une véritable sincerité. Une bande de copain qui se remet en question, ils mûrissent, voient les choses autrements, sont bousculés dans leur monotonie. Le point d'orgue du film qui m'a véritablement impressionné est le combat de boxe. J'en ai vu de la boxe dans les films, je suis un fan absolu de Raging Bull et bien je dois vous dire que j'ai rarement ressentit une telle intensité dans la violence brute de ce sport. Depardieu est grandiose et le travail posé de Sautet, cette mise en scène cru se livrant aux acteurs prend aux tripes, si bien qu'on frémis, rigole, s'effondre au fil des coups. Encore une fois, un merveilleux moments.
Y m'reste plus qu'à découvrir un tas d'autres films de ce très grand metteur en scène !
- Errm. Do you want to put another meeting in?
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
- Any point?
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- Billy Budd
- Bordeaux Chesnel
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Nelly & M Arnaud - Lost in translation (spoilers)
En déjeunant rapidement avec ma chère collègue tout à l'heure, j'ai discuté du cinéma de Claude Sautet et plus particulièrement de Nelly & M. Arnaud qu'elle venait de découvrir
Tout en précisant que je lui préférais Un coeur en hiver, adaptation libre du Héros de notre temps de Lermontov, j'ai évoqué plusieurs séquences qui m'avaient marqué dans ce métrage pas revu depuis sa sortie ciné
Ma collègue a indiqué qu'elle trouvait la fin abrupte, m'interrompant au passage, et j'en suis donc venu à LA séquence préférée, tout à la fin, à l'aéroport, le regard de Serrault, la façon dont il bouge quasi imperceptiblement la tête .... et j'ai soudain pensé à Lost in translation, la fin naturellement mais aussi d'autres choses
La Vittel ou la chaleur ont elles triomphé de ma raison ?
Tout en précisant que je lui préférais Un coeur en hiver, adaptation libre du Héros de notre temps de Lermontov, j'ai évoqué plusieurs séquences qui m'avaient marqué dans ce métrage pas revu depuis sa sortie ciné
Ma collègue a indiqué qu'elle trouvait la fin abrupte, m'interrompant au passage, et j'en suis donc venu à LA séquence préférée, tout à la fin, à l'aéroport, le regard de Serrault, la façon dont il bouge quasi imperceptiblement la tête .... et j'ai soudain pensé à Lost in translation, la fin naturellement mais aussi d'autres choses
La Vittel ou la chaleur ont elles triomphé de ma raison ?
Everybody's clever nowadays
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- Citoyen du Monde
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Re: Nelly & M Arnaud - Lost in translation (spoilers)
c'est pas bon de manger trop vite en tous cas...Nikita a écrit :En déjeunant rapidement.....La Vittel ou la chaleur ont elles triomphé de ma raison ?
L'alcool ne résoudra pas tes problèmes, cela dit, le lait non plus...
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- Réalisateur
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Re: Nelly & M Arnaud - Lost in translation (spoilers)
+1Nikita a écrit : Tout en précisant que je lui préférais Un coeur en hiver, adaptation libre du Héros de notre temps de Lermontov, j'ai évoqué plusieurs séquences qui m'avaient marqué dans ce métrage pas revu depuis sa sortie ciné
J'ai adoré "un héros de notre temps" tout autant que l'adaptation de Sautet, qui a conservé et greffé sur Auteuil le coeur impénetrable du personnage de Lermontov.