Les cinitinéraires de Wontolla

[wontolla]

Sans entrer dans les détails[spoilc'est quand même assez différent.

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Dans le Leisen,la jeune fille tombe amoureuse de la Mort sous son aspect "terrestre" et accepte de la suivre,quand elle connaît sa vraie nature.C'est nettement plus "surréaliste"

Oui, j'avais vu le film, durant l'été je crois, probablement sur TCM (je ne suis même pas sûr qu'il soit édité ou disponible en DVD; je devrais vérifier).

[riqueuniee]

Il y a eu en effet une rétrospective Leisen sur TCM il y a quelque mois.Le film ne semble pas disponible en DVD (comme,d'ailleurs,beaucoup de films de Leisen).

[wontolla]

Après des funérailles ce matin quoi de plus (sur)naturel que de profiter de mon abonnement visionner Hereafter ?
je ferai un topo plus tard. Ici dans la salle. Je dois bientôt couper mon Iphone!

[feb]

Il y a eu en effet une rétrospective Leisen sur TCM il y a quelque mois.Le film ne semble pas disponible en DVD (comme,d'ailleurs,beaucoup de films de Leisen).

Je crois que ce n'était pas dans le cadre de l'intégrale Mitchell Leisen qu'il a été diffusé, mais plus précisément comme complément à la diffusion de son remake Rencontre avec Joe Black
Sinon le film existe dans la collection Universal Vault Series. 17,99$ sur Amazon.com mais je pense que c'est VO sans STF.

http://www.amazon.com/Death-Takes-Holid ... 338&sr=8-1

[Bugsy Siegel]

Sinon le film existe dans la collection Universal Vault Series. 17,99$ sur Amazon.com mais je pense que c'est VO sans STF.

http://www.amazon.com/Death-Takes-Holid ... 338&sr=8-1

Si j'avais su que ce film était disponible en bonus d'une édition de Meet Joe Black je ne l'aurais sans doute jamais acheté en DVD-R. D'ailleurs la collection Universal Vault s'est plantée, c'est bien fait pour elle.

[wontolla]

Je crois que ce n'était pas dans le cadre de l'intégrale Mitchell Leisen qu'il a été diffusé, mais plus précisément comme complément à la diffusion de son remake Rencontre avec Joe Black

Je ne souviens plus mais c'est en août ou début septembre que j'ai vu le film. TCM ne donne plus les dates de sa diffusion mais je les ai retrouvées ici. Soit donc les 5 et 23/8/2010, 2 et 6/9. Alors que Meet Joe Black c'était les 16, 18 et 22/12 sur TCM. Mais il est possible bien sûr qu'en août le remake aie été diffusé en lien avec l'original.

[feb]

Si j'avais su que ce film était disponible en bonus d'une édition de Meet Joe Black je ne l'aurais sans doute jamais acheté en DVD-R. D'ailleurs la collection Universal Vault s'est plantée, c'est bien fait pour elle.

Pardon Bugsy Siegel, je me suis mal exprimé : le film a été diffusé sur TCM en complément de la diffusion de son remake
@wontolla : Meet Joe Black a été rediffusé en décembre mais auparavant TCM l'avait diffusé durant le mois d'aout je crois Ainsi TCM a pu proposer une soirée avec l'original et le remake.

[wontolla]

Après des funérailles ce matin quoi de plus (sur)naturel que de profiter de mon abonnement visionner Hereafter ?
je ferai un topo plus tard. Ici dans la salle. Je dois bientôt couper mon Iphone!

Je suis donc allé voir, hier après-midi, le film Hereafter de Clint Eastwood. Envoyant un message depuis la salle même, je jouais sur le mot « surnaturel ».
Précisions d’emblée, je ne suis pas un fan des films sur l’au-delà, le dialogue avec les morts, etc. Ma mère me disait toujours qu’elle viendrait nous tirer par les orteils après sa mort si on ne faisait pas ce qu’elle souhaitait mais cela ne s’est jamais produit. Même si je conviens et que l’on me dira que « c’est du cinéma » il y a mon côté rationnel qui résiste car je ne crois pas aux « arrière-mondes » et à ce genre de choses. Hors cette anecdote, certains me rétorqueront que ma profession m’oblige à y croire et à défendre un tel package idéologique.

Ici, un spoiler ‘théologique’ totalement dispensable.

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A titre personnel, je n’engage donc pas mon Institution, je ne crois pas en la vie après la mort. Tout au plus, je veux bien concéder une « immortalité objective » et non subjective. A savoir, pour cette dernière, que je serais conscient de celle-ci et qu’après ma mort, je pourrais encore « vivre » une « infinité d’expérience ». La concession serait donc que si l’on accepte de poser dans l’équation du « réel » une transcendance – nommons-là ‘Dieu’ pour la commodité du langage -, le « livre de mon existence » est clos (il n’est pas possible d’y ajouter une page) mais peut-être (re)lu par ladite transcendance, que l’on pourra même définir, de façon poético-théologique comme un « lecteur tendre et attentif ».
Mais, c’est concession, car c’est là bien trop anthropocentrique et rate l’Universel. Et justement je me situe plutôt (à la connaissance de mes formateurs qui acceptèrent de m’ordonner prêtre) dans un courant protestant, anglo-saxon, aux franges de l’hérésie (aux dires de ceux qui croient avoir l’unique vérité), la Process Theology qui s’enracine dans les travaux du mathématicien Alfred North Whitehead, qui postule dans une vision holistique de l’Univers, la nécessité d’une « instance » ‘créatrice’ (mais le mot est biaisé) mais aussi la présence de celle-ci dans le monde. Autrement dit, ce courant n’est pas panthéiste (Dieu est le monde) mais panenthéiste (Dieu est dans le monde. Hérésie pour un catholique. Dans ce courant tout ce qui existe, c’est ici et maintenant. Pour le reste, cette philosophie/théologie est trop complexe pour être abordée dans une conversation de comptoir, fut-elle cinitinéraire !

Je ne regrette pas avoir vu le film mais Eestwood m’a un peu déçu. L’exercice de John Huston près de la mort, certes dans un tout autre style, avec Gens de Dublin était autrement plus convaincant.

Je retiens cependant les images et les effets spéciaux des premières minutes, très réussis à mon estime. Elles feraient bien dans un « film catastrophe » mais très vite d’autres pistes sont explorées. Je retiens une excellente interprétation, comme souvent, de Matt Damon (mais comme c’est un de mes acteurs fétiches !) dans le rôle d’un medium (George Lonegan) qui ne veut plus l’être car son don est pour lui une malédiction. Certes, il y a Cécile De France mais surtout les jumeaux Frankie et GeorgenMcLaren qui, à lire la fiche IMDB, ont alterné les rôles des jumeaux Marcus et Jason

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sachant que Jason meurt quasiment au début du film.

Je n’ai pas été convaincu par certaines scènes parisiennes (en français)

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notamment quand Cécile veut écrire un livre sur le complot de ceux qui ne croient pas aux expériences après-mort (in petto, sorry, n’importe quoi) et qu’elle s’oppose à ses commanditaires.

La finale m’a un peu surpris et laisse plusieurs possibles interprétations. Attention, il ne faut pas lire le spoiler qui suit.

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Tout d’abord Matt Damon trouve enfin l’amour après une expérience antérieure ratée avec une fille qui suivait un cours de cuisine avec lui. Un malheureux hasard lui fait comprendre que celui qu’elle semble convoiter a un « don ». George dissuade de tenter l’expérience… et bien sûr il avait raison ; la relation capote !
Il trouve donc l’amour, avec Cécile De France, off course ! Mais l’interprétation de la fin est ambiguë. George lui a touché les mains (= connexion avec les morts dans le film) a eu une ‘vision’. Ensuite, quand il la retrouve tout à la fin, après une vision du futur (bizarre, on n’avait jamais évoqué cela auparavant) il la prend à nouveau par la main – en réalité il lui serre celle-ci – et là plus rien. Soit il a perdu son « don », soit avec elle, parce qu’elle est passée aussi par un état de mort – comme lui – il est délivré de la malédiction. Mais alors, l’explication antérieure dans le film selon laquelle il devait son don au fait que son cerveau avait été abimé au cours d’une opération chirurgicale ne tient pas par rapport aux visions de Cécile. Donc tout est bien qui finit bien. Marcus a retrouvé sa mère (droguée en voie de rédemption) et tout semble bien allé malgré la perte définitive de son jumeau. Matt a trouvé Cécile. Un avenir nouveau s’ouvre à eux.

A noter enfin que les scènes de contact du medium avec l’au-delà sont très sobres.

Pas de regret d’avoir vu ce film grâce à mon abonnement mais je n’achèterai pas le DVD.

[wontolla]

Cela n'a rien à voir avec mon installation cinéma... mais voici deux vues de mon bureau/bibliothèque/logithèque.





Cliquer pour voir les photos en plus grand.

[bronski]

C'est la grande bourgeoisie

[wontolla]

C'est la grande bourgeoisie

Certes, j'ai de la place. Dans un poste antérieur, j'avais deux pièces minuscules... On ne choisit donc pas, on prend ce qu'il y a et on peut vous déplacer à n'importe quel moment. Mais qui dit grand espace et plafonds à 5m40... dit aussi une facture de chauffage importante.
J'ai installé mon matos de fitness (et avec 68 Kg, je n'ai pas vraiment de muscles visibles) dans mon bureau pour travailler régulièrement en sus de la salle où je suis suivi par un kiné. Jusqu'à présent, comme il n'y a pas de remède à la SEP, le fitness est plus efficace pour moi que les médicaments (en gros corticoïdes et/ou interféron).

[wontolla]

Dimanche dernier, j’insère une surprenante galette dans mon lecteur DVD Bus Palladium (Christopher Thompson, 2010). Certains se demanderont dans quoi je me suis fourvoyé ! J’ai lu ici que cette histoire de jeunes bourges qui veulent fonder un groupe de Rock était du style d’un épisode d’Hélène et les garçons et que l’un de nous le cotait à 2,5/10. IMDB n’est pas plus tendre, avec 5,5... sur 73 votes!

J’assume cependant (et à mon estime ce film ne mérite pas cette indignité - d’être comparé à Hélène et les garçons ! - , mais j’y reviendrai. Ce qui m’a conduit à le revoir, c’est ma redécouverte du film C.R.A.Z.Y. (Jean-Marc Vallée, 2005):

 - C.R.A.Z.Y., Jean-Marc Vallée (2005) 8/10
Je n'ai pas acheté ce DVD mais l'ai reçu à Noël. Nous étions quasi vingt personnes dans une famille d'amis paroissiens. La tradition, chacun tire au sort au préalable deux personnes à qui il fera un cadeau plus important; pour les autres, ce seront de petits cadeaux de maximum dix euros. L'une de nous, pour ces cadeaux, avait achetés 25 DVD de la collection à petits prix cinéart.be. Comme j'avais beaucoup de DVD, on m'a laissé choisir le premier. Sur les 25, j'en avais 19. Sur le reste, je choisis C.R.A.Z.Y qui me disait quelque chose sans plus. Et de fait, vu, ou plutôt revu en cette fin d'année puisque je l'avais visionné peu après sa sortie. J'avais oublié la fin.
Le film oscille entre la comédie et le grave, interroge la famille (canadienne) des années 60/70. Il a un petit goût d'irrévérence religieuse qui n'est pas pour me déplaire, pose, derrière l'humour, une question d'identité affective, de la relation "père-enfants". Et surtout on découvre que nos enfants ne sont pas "nos" enfants, ils ne sont pas ce que nous "voulons" qu'ils soient et ils échappent toujours à toute définition et direction (au double sens du terme !) que nous voudrions pour eux !
Je relève une excellente prestation de Marc-André Grondin que je reverrai volontiers dans d'autres films.

Je n’avais d’autre but, en commandant ce DVD, que de revoir Grondin dans d’autres rôles, tellement il m’avait bluffé dans celui de Zachary Beaulieu.
Je commande fin décembre Bus Palladium (20,22 euros au moment de la commande) dans une promotion 5 DVD pour 30 euros chez Amazon. Reçu le film le 7 janvier. Mis de côté pour ce mois [et dans ma « Liste d’envies » Le Caméléon, de Jean-Paul Salomé (2010), toujours pour Grondin et toujours malgré une côte IMDB de 5,4 pour 87 votes (j’assume... toute honte bue !].

Après cette longue digression, j’en reviens au dimanche 23. Ecran déployé, sono à fond, il est 20h00, me voilà calé dans le divan. A 20h35, le dvd se bloque, plus moyen d’avancer, reculer, ni qui que ce soit. Je sors le dvd du tiroir pour le nettoyer et que vois-je, horreur, ceci:



le dvd est comme rongé, attaqué à l’acide.
Frustration (j’avais déjà eu quelque chose d’analogue pour un autre film). Il faut s’imaginer, occuper à quelque chose qui vous fait du bien, sans vous casser la tête, que vous pensez faire durer encore une heure et puis, plus rien, vous devez arrêter, la tension retombe, votre énergie rentrée non assouvie...

Avec Amazon, pas de problème. Le service client contacté vers 22h30 me répond à 5h00 du matin, je retourne le DVD et j’en recevrai un autre.

Toujours est-il que cette frustration m’amène à me dire que je reverrais bien Shortbus dont le fil s’était réveillé depuis quelques jours. Et c’est toujours avec autant de plaisir et surtout d’émotion que j’ai revu ce film, non pas pornographique (j’en ai parlé sur le fil idoine) mais avec-des-relations-sexuelles-non-simulées-où-l-on-voit-tout-sans-rien-cacher !!!!!

Le lundi matin, je revisionne les bonus du DVD.

Lundi soir, je regarde Safety Last! (Monte là-dessus, 1923) avec Harold Lloyd. Des voisins l’avaient revu la veille à la Cinémathèque et leur enthousiasme m’a conduit à me consacrer à ce film. Je possède le livre Le monde fou d’Harold Lloyd avec 5 DVD. Galette dans le lecteur mais au bout d’un quart d’heure quelque chose ne va pas. Ce film est parlant, ce qui n’est pas le cas de Safety Last!! Je ne comprends pas. Je vérifie la galette... c’est bien le bon DVD mais le film que je visionne est Feet First (A la hauteur, 1930). Curieux, je prends le DVD de Feet First... et le lecteur me joue Safety Last! !!!! Il y avait inversion de l’iconographie des DVD ! Ai-je un ‘collector’, faut-il le retourenr à la Fnac où je l’avais acheté il y a un an ?... en attendant, à défaut de Feet First... je prends mon pied en regardant notre monte en l’air. Je ris des gags souvent annoncés, m’interroge sur la façon dont il a pu réaliser les éventuels trucages mais aussi sur l’image de l’époque sur les blacks et les Juifs (la scène où Lloyd veut acheter une chaînette pour sa grilfriend). Toujours autant de plaisir donc de voir cet intemporel du cinéma.

[wontolla]

Jeudi, je vais acheter à la FNAC De Helaasheid der Dingen (De la merditude des choses, Felix Van Groeningen, 2008). Il est à 7,99 euros en VO stFr et le même mais probablement avec le commentaire audio sous-titré chez MK2 à 24,90... mais 15 chez Amazon). La jaquette est en flamand mais l'essentiel est le contenu, pourvu qu'on ait l'ivresse.
Des voisins l'avaient vu l'avant-veille sur BeTV (Canal + Belgique) et l'avaient trouvé remarquable.

En son temps, le visuel (des cyclistes nus sur leurs vélos) m'avait dissuadé d'en faire l'acquisition.

Remarquable en effet.
Quel regard sur une Flandre profonde (hypothétique ?). Quelle auto-dérision ?
Comment les/des flamands ont-ils reçus ce film ?
Prenez un quart des Convoyeurs attendent, ajouter trois quart des plus noirs numéros de l'émission belge Streep Tease et ajoutez un soupçon des Valseuses...
nous voilà dans la merditude des choses !!!!
Il m'est arrivé de penser à moi en voyant ce film. Non que les parents, l'un flamand, l'autre wallonne aient associé le pire de leurs cultures réciproques pour créer le nid familial mais que simplement c'est grâce, notamment, à l'internat que j'ai pu en "sortir" sans trop de dégâts ou tous dégâts assumés comme Gunther dans le film.
Un film remarquable, mais écrirais-je "pornographique" (je le fais exprès, après Shortbus !), j'entends par là, au sens littéral du terme obscène. Non pas la nudité de la course cycliste (quelques dizaines de secondes tout au plus et pas de quoi fouetter un chat). Non, l'obscénité de ces insoutenables scènes familiales, glauques: ces beuveries, cet oncle qui fait l'amour dans la chambre du kid de 13 ans (l'acteur, Kenneth Vanbaeden, 16 ans, m'a paru remarquable; il faudra qu'il se mette à l'anglais ou au français s'il veut faire carrière hors de Flandre), tout cela est à mon estime de l'ordre de l'intime et donc "pornographique" s'il dépasse la cellule du privé (et, entendons-nous bien, il le faut pour ce film, et dans celui-ci, l'intime est donc simulé, comme dans la majorité des films). Je revendique ici volontiers la provocation. Autant j'ai regardé sans malaise Cameron filmer ses acteurs comme il le ferait d'autres en s'attardant sur un bien manger, autant Felix Van Groeningen me trouve avec ces images d'une famille qui entraîne un kid à boire, une petite fille de 12 ans à en faire autant, un fils qui nettoie les vomissures de beuverie du père, ce dernier qui frappe son fils, le même, de 13 ans donc, qui frappe son père. Cela ne se montre pas, doit être caché dans les sombres repli d'un foyer où seule la mère et grand-mère a encore quelque chose d'humain. Il ne s'agit pas ici de reprocher au réalisateur la vision qu'il propose mais de montrer (!) que des images sans crudité sexuelle sont parfois plus crues et plus dérangeantes que d'autres qui montrent des amours hétéros, gayes, lesbiennes, et plurielles sans omettre quelques morceaux de chair et quelques moments de plaisirs assumés.

[Colqhoun]

Hors cette anecdote, certains me rétorqueront que ma profession m’oblige à y croire et à défendre un tel package idéologique.

J'avoue ne pas avoir suivi tous tes messages.
Du coup, quelle profession exerces-tu ?

[Rockatansky]

La profession de l'église, du coup avec les références que tu cites tu m'a donné envie de le voir wontolla