Je t'imagine en effet confondre les deux à cause de cette allitération en "s", et cela aurait d'ailleurs pu m'arriver.wontolla a écrit :Pour ce soir, ce sera un changement de cap avec Serbis (2008) de Brillante Mendoza que j'ai enregistré sur Arte.
J'avais enregistré ce film le 10 décembre sur le conseil d'amis. Au fil du temps et de la lecture de ce forum il y a eu confusion dans ma tête avec A Serbian Film (Srdjan Spasojevic, 2010) [voir le topic ici]. Je n'ai pas été vérifier les enregistrements sur le disque dur du décodeur et j'envisageais plutôt d'effacer le film plutôt que de plonger dans l'horreur de ce "torture porn".
Un film qui oscille entre fiction et documentaire qui relate la vie au quotidien d'une famille exploitant un cinéma porno (qui se nomme Family !!!). S'il n'y a pas vraiment de relations sexuelles explicites (sinon une fellation, mais depuis Bill Clinton et sa stagiaire, nous savons que ce n'est pas un acte sexuel, même si ici, la gâterie buccale est procurée par un trans) mais des sexes exposés, montrés... ils pas fondamentalement plus visibles et crus cependant que dans certain films de Paul Verhoeven.
En revanche, on nage dans l'urine (il faudrait même dire la pisse pour être dans l'ambiance du film), le pus, le sperme, la saleté crasse du cinéma. Une salle et un immeuble glauques. Les mésententes familiales et maritales, la prostitution homosexuelle, les clients en quête d’un peu de tendresse, les propriétaires qui sont au bord du gouffre financier sont ici montrés de façon réaliste.
Et ce n’est pas cela qui m’a gêné ou donné la nausée mais plutôt l’utilisation d’une caméra à l’épaule pour nous faire arpenter, monter, descendre les escaliers, découvrir les diverses pièces du « complexe cinématographique » (il y avait trois salle au début je crois et il n’y en plus qu’une seule).
Pas vraiment emballé par le film que je ne regrette cependant pas d’avoir vu; je l'ai effacé sans le graver car je n'envisage pas de le revoir. Je verrai le prochain Mendoza (Le masseur, dont je ne connais pas le titre original)qui passe sur Arte et que j’enregistre pour le regarder à l'occasion.
Je n'ai vu aucun film de ce réalisateur philippin.
Cela dit, je te conseille le très beau La chatte à deux têtes de Jacques Nolot sur un cinéma parisien porno racontant également comment la clientèle a réussi à entretenir des rapports d'amitié au fil des ans, et dans lequel Nolot parle à des garçons sur leur vision de l'amour, du sexe, qu'ils soient gay ou hétéro. Il essaie de draguer le jeune projectionniste tandis que la vendeuse tente de le draguer. Le film est dispo en DVD zone 2 fr.