Comme je l’ai dit sur le topic consacré à l’ami Jean-Claude, je n’avais jusqu’alors jamais dépassé le premier quart d’heure (et pourtant j’en ai fait des tentatives). A le voir jusqu’au bout aujourd’hui, je me demande bien pourquoi. Qu’est ce qui m’a poussé à trouver ce film d’action extrême balourd et chiant ? Peut-être étais ce dû à un récit aux rebondissements alambiqués conçu par le scénariste Larry Ferguson (auteur de alien 3 et à la poursuite d’octobre rouge, quand même pas rien) ou alors à un JCVD au regard complètement éteint (et ce même lorsque Natasha Henstridge le chope par le cul) ? Enfin bon, le mystère reste entier tant le film m’apparaît aujourd’hui comme une formidable série B. Et le style de Lam y est pour beaucoup. Souvent rapproché de celui de William Friedkin, Lam affectionne une mise en scène brutale et inventive. Un film comme risque maximum semble du pain béni pour lui. Car malgré une intrigue mince aux embranchements parfois difficilement digérables, Ferguson montre une certaine recherche dans les situations rencontrées par les personnages. Le résultat est un concentré d’action où les morceaux de bravoure (la poursuite d’ouverture, l’affrontement dans l’ascenseur et surtout cette baston dans l’appart en feu) par une mise en scène hyper-dynamique et un déploiement de cascades tarés. Je regrette juste que l’aspect quête identitaire de l’histoire (apparemment c’est une thématique récurrente chez Lam) ne soit pas plus exploité. Reste quand même que je trouve que c’est là une bonne entrée en matière.
Maintenant si vous avez des conseils pour la suite, je suis preneur (mon portefeuille moins mais lui il a pas droit au chapitre).
je trouvais FULL CONTACT complètement jouissif dans sa vulgarité violente et stupide. Aujourd'hui je suis plus tempéré mais ça reste sympa. LE TEMPLE DU LOTUS ROUGE est un bon WU Xia, sans plus ni moins, dispo chez nous en dvd.
. Je pense que justement les cinéphiles qui sous-estiment le cinéaste ne gardent que la réputation d'un mec qui a fait des films avec van damme, ce qui est logique car ses films hong-kongais n'ont pas été très couverts en france (tarantino a parlé de city on fire lorsqu'il a présenté son film à Cannes en 1992 je crois, et à part toujours citer le nom de 
