Oui, le raisonnement est poussé jusqu'à l'absurde, les relations étant interchangeables et/ou consommables. A une mort succède le "rachat" quasi-immédiat d'un nouveau bonheur. En tout cas c'est ainsi que je l'ai compris, ce serait assez raccord avec les autres films de Varda que j'ai pu voir.Alexandre Angel a écrit :Piste de l'ironie, donc...cinephage a écrit : Je me souviens d'une interview de Varda évoquant s'opposer à l'incitation au bonheur obligatoire de la société de consommation. Il s'agissait donc de contrer les valeurs de la société de consommation avec les outils de la-dite société (soit un visuel quasi-publicitaire et des positions constamment, absurdement, positives).
Au contraire, une adhésion à ce film au premier degré me paraitrait un contre-sens, en tout cas au vu des positions publiques de Varda, de sa vie amoureuse, et du reste de son oeuvre.
Edit : En lisant d'autres textes, notamment de Varda, cela dit, je dois me dire que ma compréhension du film est peut-être un peu trop ironique, que je focalise sur cette lecture, alors qu'elle revendique précisément une lecture ouverte... Ma lecture n'est donc pas forcément fausse, mais peut-être pas aussi juste que je le pensais non plus.