Agnès Varda (1928 - 2019)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99636
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54832
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Ok merci à toi, je comprends mieux ce film maintenant.
- Jack Carter
- Certains l'aiment (So)chaud
- Messages : 30347
- Inscription : 31 déc. 04, 14:17
- Localisation : En pause
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
- Sybille
- Assistant opérateur
- Messages : 2148
- Inscription : 23 juin 05, 14:06
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
C'est le seul film de Varda ("Le bonheur") que j'ai vu et je n'ai absolument pas aimé. Belles images certes (surtout vues rétrospectivement) mais histoire irritante et personnages pareil.
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14076
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Oui, mais ton interprétation?Jeremy Fox a écrit :Un film qui m'a littéralement enchanté.
SPOILER
Quelle est le degré d'ironie dans cette fin? Et est-ce de l'ironie?
Frédéric Bonnaud, dans un bonus, parle d'un film terriblement pervers. Pourquoi? Sauf erreur, Thaddeus ne le fait absolument pas.
Drouot aime sa femme et une autre femme comme une addition de deux bonheurs. Il le révèle à sa femme avec une candeur poétique désarmante (le coup des pommiers) qui semble souscrire à cette idée du bonheur mais en fait, elle en meurt. Et Drouot retrouve celle qui reste pour reformer une cellule familiale aussi idyllique (quoiqu'automnale) que la première sur fond (presqu'assourdissant) de Mozart.
Alors, premier degré absolu? Autisme irréel d'un protagoniste perçu par certains spectateurs comme un égoïste pathologique? Drouot reproduit-il sa conception du bonheur jusqu'à l'infini? Ou bien l'utopie se poursuit-elle sous des auspices plus matures, automnaux...?
Il existe des films qui proposent des fins ouvertes. La fin de celui-là me paraît béante.
Dernière modification par Alexandre Angel le 2 avr. 19, 17:44, modifié 1 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- Martine Cachet
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 283
- Inscription : 4 avr. 18, 16:36
- Contact :
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Le personnage de Drouot est surtout complètement à côté de la plaque ! Et il est cucul comme c'est pas permis, on dirait une caricature d'un personnage de Rohmer.
Je ne peux rien citer, j'ai pas de mémoire...
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14076
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Thaddeus, au secours!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- Jack Griffin
- Goinfrard
- Messages : 12389
- Inscription : 17 févr. 05, 19:45
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Le film est chroniqué sur DVDClassik les cocos
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14076
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Ah tiens , c'est pas con.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99636
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Vous m'en posez des questions ?!! Vous ne savez pas encore que j'ai une mémoire de poisson rouge et que 15 jours après avoir vu n'importe quel film je ne me souviens plus de quoi il causeAlexandre Angel a écrit :Oui, mais ton interprétation?Jeremy Fox a écrit :Un film qui m'a littéralement enchanté.
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14076
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- Spongebob
- David O. Selznick
- Messages : 12884
- Inscription : 21 août 03, 22:20
- Last.fm
- Liste DVD
- Localisation : Pathé Beaugrenelle
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Ah oui je confirme, regarder ce film a été une torture et m'a complètement bloqué dans ma découverte de sa filmo. Je pense même que j'ai dû arrêter à la moitié.Flol a écrit :Et surtout pas La Pointe Courte.
- Addis-Abeba
- Mouais
- Messages : 16017
- Inscription : 12 nov. 04, 23:38
- Localisation : Chocolatine
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
tu viens de sauver ma journée. Je ne suis pas seul.Jeremy Fox a écrit :Vous m'en posez des questions ?!! Vous ne savez pas encore que j'ai une mémoire de poisson rouge et que 15 jours après avoir vu n'importe quel film je ne me souviens plus de quoi il causeAlexandre Angel a écrit : Oui, mais ton interprétation?
- cinephage
- C'est du harfang
- Messages : 23921
- Inscription : 13 oct. 05, 17:50
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Je me souviens d'une interview de Varda évoquant s'opposer à l'incitation au bonheur obligatoire de la société de consommation. Il s'agissait donc de contrer les valeurs de la société de consommation avec les outils de la-dite société (soit un visuel quasi-publicitaire et des positions constamment, absurdement, positives).Alexandre Angel a écrit :Oui, mais ton interprétation?Jeremy Fox a écrit :Un film qui m'a littéralement enchanté.
SPOILER
Quelle est le degré d'ironie dans cette fin? Et est-ce de l'ironie?
Frédéric Bonnaud, dans un bonus, parle d'un film terriblement pervers. Pourquoi? Sauf erreur, Thaddeus ne le fait absolument pas.
Drouot aime sa femme et une autre femme comme une addition de deux bonheurs. Il le révèle à sa femme avec une candeur poétique désarmante (le coup des pommiers) qui semble souscrire à cette idée du bonheur mais en fait, elle en meurt. Et Drouot retrouve celle qui reste pour reformer une cellule familiale aussi idyllique (quoiqu'automnale) que la première sur fond (presqu'assourdissant) de Mozart.
Alors, premier degré absolu? Autisme irréel d'un protagoniste perçu par certains spectateurs comme un égoïste pathologique? Drouot reproduit-il sa conception du bonheur jusqu'à l'infini? Ou bien l'utopie se poursuit-elle sous des auspices plus matures, automnaux...?
Il existe des films qui proposent des fins ouvertes. La fin de celui-là me paraît béante.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14076
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Piste de l'ironie, donc...cinephage a écrit : Je me souviens d'une interview de Varda évoquant s'opposer à l'incitation au bonheur obligatoire de la société de consommation. Il s'agissait donc de contrer les valeurs de la société de consommation avec les outils de la-dite société (soit un visuel quasi-publicitaire et des positions constamment, absurdement, positives).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain