Le deuxième souffle (Alain Corneau - 2007)
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J'ai trouvé cela absolument catastrophique, du moins la partie que j'ai vu:
d'une laideur frémissante le film de Corneau est une miteuse relecture d'un bouquin caractérisé par des personnges archétypaux et dialogues croustillants et imagés. Chez Corneau, c'est un pretexte pour ressortir l'artillerie lourde façon le cirque Barnum: cadres de traviolle hideux, acteurs ridicules à l'exception de Blanc, musique moulinant dans le vide, montage laborieux, scènes de romance loupées de chez loupées...Et concernant l'emploi de la HD, on est plus proche de Vidocq que de Collateral !!!
Un des polars les plus involontairement drôle de cette année !!!
d'une laideur frémissante le film de Corneau est une miteuse relecture d'un bouquin caractérisé par des personnges archétypaux et dialogues croustillants et imagés. Chez Corneau, c'est un pretexte pour ressortir l'artillerie lourde façon le cirque Barnum: cadres de traviolle hideux, acteurs ridicules à l'exception de Blanc, musique moulinant dans le vide, montage laborieux, scènes de romance loupées de chez loupées...Et concernant l'emploi de la HD, on est plus proche de Vidocq que de Collateral !!!
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Beaucoup aimé pour ma part. C'est définitivement trop long, mais Corneau réussit à faire un polar qui rend vraiment hommage à ceux que l'on faisait dans les années 60. Il aurait pût tourner en n&b, il a choisi des tons volontairements criards, comme sur les films de l'époque, ça me gêne pas Hazanavicius avait fait un peu pareil sur OSS 117. Je trouve que les acteurs sont bien, je vois pas pourquoi on crache tant sur Bellucci qui ne le mérite et qui s'en sort pas mal, Cantona aussi à ma grande surprise. En plus, c'est très fidèle au film de Melville, mise à part le casse qui se déroulait dans une route de montagne, dans mon souvenir. Bref, c'est très bien, mais trop long.
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Peut être, je veux dire par là que comme dans OSS 117 qui rendait hommage aux films des années 50, Corneau a voulu rendre hommage aux films noirs des années 60 avec ces couleurs.Rockatansky a écrit :OSS117 c'est tout sauf criard quand même.
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Pas de surprise : je m'étais royalement ennuyé devant la version Melville, je me suis à nouveau ennuyé comme un rat mort devant la version Corneau.
J'espérais un scénario plus dynamique de la part de Corneau, mais il n'en est rien : cette histoire est définitivement d'un inintérêt totale à mes yeux.
Le film s'ouvre sur des ralentis, propres certes mais sans intérêt, et ça déjà, ça m'a un peu agacé. Jean-Claude Dauphin qui se fait dézinguer au ralenti dans le restau, ce fut une autre étape dans mon agacement...
Concernant les acteurs, dans l'ensemble ça va, c'est pas extraordinaire, je retiens surtout Michel Blanc, Jacques Dutronc et Gilbert Melki, au-dessus des autres. Le mixage est vraiment raté, au point que tous les dialogues, en postsynchro, ne sonnent pas, c'est-à-dire qu'on sent que c'est enregistré dans un studio. C'est souvent désagréable. De plus les bruitages des impactes de balles sont de trop, comme les impactes en elles-même et les ralentis qui vont avec...
Par contre, les décors et certains partis pris de couleur sont très bons. Comme dans la version Melville, je retiens surtout le décor qui sert au dénouement, dans cet appart abandonné, ici pourri et sombre, chez Melville blanc et glaçant par sa vacuité.
Niveau mauvaises notes techniques, en plus du mixage et de l'infographiste coupable de l'affiche (et du flingue de Cantona qui disparaît et réapparaît), il faut ajouter l'étalonnage catastrophique d'une scène, celle entre Blanc et Melki dans la boîte de Joe Ricci : ce voile mauve, c'est un désastre.
Très déçu.
J'espérais un scénario plus dynamique de la part de Corneau, mais il n'en est rien : cette histoire est définitivement d'un inintérêt totale à mes yeux.
Le film s'ouvre sur des ralentis, propres certes mais sans intérêt, et ça déjà, ça m'a un peu agacé. Jean-Claude Dauphin qui se fait dézinguer au ralenti dans le restau, ce fut une autre étape dans mon agacement...
Concernant les acteurs, dans l'ensemble ça va, c'est pas extraordinaire, je retiens surtout Michel Blanc, Jacques Dutronc et Gilbert Melki, au-dessus des autres. Le mixage est vraiment raté, au point que tous les dialogues, en postsynchro, ne sonnent pas, c'est-à-dire qu'on sent que c'est enregistré dans un studio. C'est souvent désagréable. De plus les bruitages des impactes de balles sont de trop, comme les impactes en elles-même et les ralentis qui vont avec...
Par contre, les décors et certains partis pris de couleur sont très bons. Comme dans la version Melville, je retiens surtout le décor qui sert au dénouement, dans cet appart abandonné, ici pourri et sombre, chez Melville blanc et glaçant par sa vacuité.
Niveau mauvaises notes techniques, en plus du mixage et de l'infographiste coupable de l'affiche (et du flingue de Cantona qui disparaît et réapparaît), il faut ajouter l'étalonnage catastrophique d'une scène, celle entre Blanc et Melki dans la boîte de Joe Ricci : ce voile mauve, c'est un désastre.
Très déçu.
- Kevin95
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Bon c'est raté sans être non la cata annoncée. Le parti pris visuel de mixer ambiance de polar français avec une esthétique Jonnie To/ Wong Kar Wai est ratée la plupart du temps et la ridicule scène d'évasion d'ouverture fait très peur pour la suite. Cela se ressent en particulier lors des scènes d'interieur, sans doute destiné à conferer une ambiance un peu onirique, la lumière bien hideuse sur les décors studios au couleurs criardes donne des allures de téléfilm de luxe, un peu douloureux quand on sais que c'est Corneau à la barre. Les scènes en exterieur passent un peu mieux, même si ça paraït très vain et inutile ça n'est pas une abomination pour les yeux, il y a même de jolis moments comme la course vers le train au début, ou le voyage incognito vers Marseille de Gu. Interprétation très inégal Michel Blanc trop précieux dans le bon mot n'est pas très crédible, beaucoup de mal avec Auteuil en gangster (Lanvin aurait été parfait s'il arretait les comédies de merde) un peu envie de lui donner une pièce dès qu'il a un flingue à la main (c'était déjà un soucis dans 36). Par contre l'acteur jouant Venture a une sacré bonne trogne tout comme un Eric cantona très bon (on le voit trop peu) et Monica Bellucci à défaut d'une bonne prestation amène un peu de touche féminine à l'ensemble. Une bonne histoire restant une bonne histoire et Corneau n'étant pas complètement cuit, ça se laisse tout de même suivre et la thématique de la loi du milieu à l'ancienne dépassée et le code d'honneur assez bien rendu. Par contre après le casse des lingots d'or le film s'enlise vraiment en rebondissements poussifs et en grosse longueurs avec un gunfight final sous influence bien loupé. 3/6 j'ai presque préféré Le Dernier Gang super le polar français actuel.
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Précisons-le tout de suite, je n'ai pas vu le Melville, et je suis d'accord avec les avis positifs, surtout celui de Max. Comme lui, j'ai trouvé Corneau un peu trop complaisant avec les flinguages. Le parti pris vintage avec une esthétique à la Wong Kar Wai ne m'a pas du tout gêné. C'est un bel hommage au polar à la française. Côté interprétation, ça coince un peu plus. Si Michel Blanc est magistral (c'est lui aussi qui a les meilleurs dialogues), j'ai trouvé en revanche Auteuil très inégal comme souvent. Quant à la Bellucci... Lorsque les metteurs en scène arrêteront de triquer sur le physique de certaines actrices, on pourra espérer de meilleures interprètes féminines ! Daniel Duval et Jacques Dutronc quant à eux ont fait de l'excellent boulot. Bref, un très bon moment de cinéma, malgré une longueur qui aurait pu se révéler casse-gueule. Comme quoi, le scénario était béton !
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie