No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen - 2007)
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen, 2007)
Strangers in the night...
Oui ben j'ai pas la voix de Sinatra...
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Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen, 2007)
En littérature française, je pense tout de suite à la formidable trilogie d'Albert Cohen, Solal - Mangeclous - Belle du Seigneur, dont on ne lit généralement que le dernier volume hélas. Les oncles loufoques de Solal (Saltiel, Mangeclous, etc...) auraient toute leur place dans les films comiques des Coens. En littérature américaine, la veine est encore plus frappante, avec Saul Bellow (dont ne trouve plus hélas le très beau Herzog en rayons), son héritier direct Philip Roth (dont les romans envahissent a contrario nos librairies), Isaac Bashevis Singer, etc... j'en oublie sûrement des tas.Nicolas Brulebois a écrit :Hormis Kafka, est-ce que tu pourrais nous citer d'autres auteurs ou oeuvres pratiquant ce type de vision? Notamment dans le cinéma? Et en particulier le film "noir" au sens large (à part eux)?
Au cinéma, sans trop y réfléchir, ni me pencher sur la question, je ne vois guère que Woody Allen, dans son propre registre, et les Coens, dans le leur.
Dernière modification par Strum le 14 mai 08, 11:19, modifié 1 fois.
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen, 2007)
Je rajouterais également la littérature de Jim Thomson qui oscille toujours entre le drame et l'absurde ainsi que les adaptations à l'écran qui en ont découlés comme Série Noire ou Coup de Torchon.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen, 2007)
enfin pu attraper une scéance tardive. Et quel bonheur...
Je renvoie à la critique de Strum qui résume parfaitement mon avis sur ce film qui m'a littéralement scotchée à mon fauteil.
Je renvoie à la critique de Strum qui résume parfaitement mon avis sur ce film qui m'a littéralement scotchée à mon fauteil.
Dernière modification par missme le 1 juin 08, 19:34, modifié 1 fois.
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen, 2007)
J'en ai trouvé 2, et Français en plus : Canicule de Boisset et Buffet Froid de Blier?Strum a écrit :En littérature française, je pense tout de suite à la formidable trilogie d'Albert Cohen, Solal - Mangeclous - Belle du Seigneur, dont on ne lit généralement que le dernier volume hélas. Les oncles loufoques de Solal (Saltiel, Mangeclous, etc...) auraient toute leur place dans les films comiques des Coens. En littérature américaine, la veine est encore plus frappante, avec Saul Bellow (dont ne trouve plus hélas le très beau Herzog en rayons), son héritier direct Philip Roth (dont les romans envahissent a contrario nos librairies), Isaac Bashevis Singer, etc... j'en oublie sûrement des tas.Nicolas Brulebois a écrit :Hormis Kafka, est-ce que tu pourrais nous citer d'autres auteurs ou oeuvres pratiquant ce type de vision? Notamment dans le cinéma? Et en particulier le film "noir" au sens large (à part eux)?
Au cinéma, sans trop y réfléchir, ni me pencher sur la question, je ne vois guère que Woody Allen, dans son propre registre, et les Coens, dans le leur.
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen, 2007)
Je me suis cramponné à mon canapé comme un gamin dès l'intro du film. Et je n'ai pas déserré avant la fin. Le film est très tendu et il m'a été difficile de le regarder car il traite de la violence des armes à feu en maniant le suspens ultra efficace à l'interprétation tendue de Javier Bardem. L'intro m'a fait penser à un western, la fin à un drame à la Eastwood. Entre deux, un film millimétré, d'une maîtrise étourdissante, à la mise en scène formidable. J'ai adoré la façon dont les Coen utilisent le Scope et s'amusent avec les détails du décor pour construire leur dramaturgie : le miroir comme le rétro d'une caisse pour savoir où se trouve la personne à atteindre, la montée progressive de la tension via le transpondeur. Chaque détail est à sa place et il n'y a pas un gras, le film étant sec et parfois très brutal.
J'ai beaucoup aimé le personnage de la femme qui tente de sauver un homme qui sait déjà que son destin est tracé d'avance. Le film en parle en long et en large, depuis la première scène de Bardem chez le revendeur à qui il fait le coup du pile et face en jouant avec sa vie, jusqu'à la scène de Woody Harrelson transpirant de tous ses pores conscient qu'il n'en a plus pour très longtemps. On pourrait lier cela à une certaine fatalité et donc à une certaine détermination, un déterminisme qui confinerait les anti-héros de l'histoire vers un inéluctable écrit d'avance. Je crois surtout que les personnages se chassent et se croisent pour des raisons précises qui échappent au bout du compte à la raison alors qu'à la base le motif invoqué est celui de la valise pleine de dollars. Les coyotes, le désert, le manquement (affectif chez Bardem qui a souvent les larmes aux yeux comme un gosse blessé, de jugement chez Llewelyn qui fonce droit vers la mort), la compassion du shérif forment un univers cohérent, réglé comme du papier à musique que les frangins Coen subliment souvent par la photographie solaire, le découpage savamment étudié en évoquant le film noir. J'ai souvent eu peur, la peur blanche qui laisse muet devant la figure terrifiante d'Anton, bloc massif de colère contenue, à la fois impassible et mystérieux. Le travail de gestuel mais aussi le travail sur son propre accent (lui qui en a un fort prononcé) effectué par Javier Bardem est phénoménal. Sa voix grave d'outre-tombe traverse les murs, et le vent qui s'abat dans le désert paraît presque anodin à côté de ses pas et ses brusques changements d'humeur d'un plan à l'autre. Il entre à mon sens dans l'histoire des cinq méchants les plus effrayants de l'histoire du ciné. Tétanisant.
A ses côtés Josh Brolin mais aussi Tommy Lee Jones composent des personnages qui ne font que se croiser, chacun des trois protagonistes n'étant jamais réunis tous ensemble à l'écran. Cet éparpillement géographique permet aux Coen de se focaliser sur celui d'Anton qui cannabalise tout ce qui se trouve sur son chemin tout en injectant une étrangeté bienvenue, un sentiment de douleur enfouie, quelque chose d'impénétrable et d'indéfinissable. C'est le plus beau des compliments que de dire de ce rôle qu'il est insaissable car il n'en dévoile que plus de richesses. J'ai adoré le mixage du son, très impressionnant et ai été frappé par l'impact des coups de feu, par les ellipses aussi, le film durant deux heures tout en en paraissant vingt de moins. J'ai trouvé qu'un des plans les plus importants du film était vers la fin, quand cette voiture se fait déchiqueter par une autre alors qu'Anton qui est à l'intérieur regarde par le rétro les ados jouant sur leurs vélos. Un moment d'égarement, de flânerie de la part d'un individu si terre-à-terre, si carré, que cela force bizaremment une certaine sympathie ou une inclinaison à vouloir en savoir plus, de même qu'il est frappant de le voir les larmes aux yeux avant de tuer ou de s'expliquer. Pour quelle raison ? En tout cas pour moi qui ne suis pas très friand du genre, pas un accro des frères Coen,j'ai trouvé le film diablement prenant. Un film dans lequel le fantôme erre toujours...
J'ai beaucoup aimé le personnage de la femme qui tente de sauver un homme qui sait déjà que son destin est tracé d'avance. Le film en parle en long et en large, depuis la première scène de Bardem chez le revendeur à qui il fait le coup du pile et face en jouant avec sa vie, jusqu'à la scène de Woody Harrelson transpirant de tous ses pores conscient qu'il n'en a plus pour très longtemps. On pourrait lier cela à une certaine fatalité et donc à une certaine détermination, un déterminisme qui confinerait les anti-héros de l'histoire vers un inéluctable écrit d'avance. Je crois surtout que les personnages se chassent et se croisent pour des raisons précises qui échappent au bout du compte à la raison alors qu'à la base le motif invoqué est celui de la valise pleine de dollars. Les coyotes, le désert, le manquement (affectif chez Bardem qui a souvent les larmes aux yeux comme un gosse blessé, de jugement chez Llewelyn qui fonce droit vers la mort), la compassion du shérif forment un univers cohérent, réglé comme du papier à musique que les frangins Coen subliment souvent par la photographie solaire, le découpage savamment étudié en évoquant le film noir. J'ai souvent eu peur, la peur blanche qui laisse muet devant la figure terrifiante d'Anton, bloc massif de colère contenue, à la fois impassible et mystérieux. Le travail de gestuel mais aussi le travail sur son propre accent (lui qui en a un fort prononcé) effectué par Javier Bardem est phénoménal. Sa voix grave d'outre-tombe traverse les murs, et le vent qui s'abat dans le désert paraît presque anodin à côté de ses pas et ses brusques changements d'humeur d'un plan à l'autre. Il entre à mon sens dans l'histoire des cinq méchants les plus effrayants de l'histoire du ciné. Tétanisant.
A ses côtés Josh Brolin mais aussi Tommy Lee Jones composent des personnages qui ne font que se croiser, chacun des trois protagonistes n'étant jamais réunis tous ensemble à l'écran. Cet éparpillement géographique permet aux Coen de se focaliser sur celui d'Anton qui cannabalise tout ce qui se trouve sur son chemin tout en injectant une étrangeté bienvenue, un sentiment de douleur enfouie, quelque chose d'impénétrable et d'indéfinissable. C'est le plus beau des compliments que de dire de ce rôle qu'il est insaissable car il n'en dévoile que plus de richesses. J'ai adoré le mixage du son, très impressionnant et ai été frappé par l'impact des coups de feu, par les ellipses aussi, le film durant deux heures tout en en paraissant vingt de moins. J'ai trouvé qu'un des plans les plus importants du film était vers la fin, quand cette voiture se fait déchiqueter par une autre alors qu'Anton qui est à l'intérieur regarde par le rétro les ados jouant sur leurs vélos. Un moment d'égarement, de flânerie de la part d'un individu si terre-à-terre, si carré, que cela force bizaremment une certaine sympathie ou une inclinaison à vouloir en savoir plus, de même qu'il est frappant de le voir les larmes aux yeux avant de tuer ou de s'expliquer. Pour quelle raison ? En tout cas pour moi qui ne suis pas très friand du genre, pas un accro des frères Coen,j'ai trouvé le film diablement prenant. Un film dans lequel le fantôme erre toujours...
Dernière modification par Jordan White le 7 juin 08, 20:47, modifié 4 fois.
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen, 2007)
No Country for Old Men est je crois le film qui se rapproche le plus de ce qui s'appelait au Moyen-Age le "Dit des Vifs et de la Mort" - autrement dit "Danse Macabre"- , ces peintures qui ornaient les murs des églises et des charniers pour rappeler à chacun, au cas où on l'aurait oublié, son sort imparable (cf. Le Septième Sceau de Bergman). Le personnage joué par Bardem dans le film n'est pas plus identifiable ou réaliste que la Grande Faucheuse de ces fresques : c'est l'incarnation de la Mort elle-même. La transposition narrative et visuelle dans le no man's land américain de l'un des mythes fondateurs de la culture européenne est sans faute. Pour moi, No Country for Old Men est un rare exemple de film parfait, par l'assurance de tous les talents impliqués et parce, d'un postulat de vulgaire thriller, il atteint à l'Universel. Les Coen ont fait là un film inoubliable.
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen, 2007)
Et qui ont, par la suite -pour la petite anecdote- évolués en drapeaux pour les pirates.Tom Peeping a écrit :No Country for Old Men est je crois le film qui se rapproche le plus de ce qui s'appelait au Moyen-Age le "Dit des Vifs et de la Mort" - autrement dit "Danse Macabre"- , ces peintures qui ornaient les murs des églises et des charniers pour rappeler à chacun, au cas où on l'aurait oublié, son sort imparable
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen, 2007)
Vu ce soir pour la 3e fois (dans la foulée de "True Grit") : c'était une soirée frères Coen ...
Plus que jamais un chef d'oeuvre et probablement - avec le "Série Noire" de Corneau - le film le plus noir et désespéré que je connaisse ...
Ceux qui en parlent comme d'un thriller n'ont vraiment rien compris au film (tout est pourtant dans le titre ...) : même lorsque l'on croit que cela plaisante chez les Coen, le sourire se fige vite et devient grimace ...
Finalement, ce sens du pathétique et de l'absurde constitue la grande tendance qui parcourt leur oeuvre (et est bien présente aussi dans leur remake de "true grit").
Cette dérision par rapport au genre humain voire cette misanthropie les rend donc, thématiquement parlant, proches de Kubrik et ce n'est donc pas par hasard s'ils figurent dans mon panthéon personnel depuis leur découverte ("Blood simple)
Plus que jamais un chef d'oeuvre et probablement - avec le "Série Noire" de Corneau - le film le plus noir et désespéré que je connaisse ...
Ceux qui en parlent comme d'un thriller n'ont vraiment rien compris au film (tout est pourtant dans le titre ...) : même lorsque l'on croit que cela plaisante chez les Coen, le sourire se fige vite et devient grimace ...
Finalement, ce sens du pathétique et de l'absurde constitue la grande tendance qui parcourt leur oeuvre (et est bien présente aussi dans leur remake de "true grit").
Cette dérision par rapport au genre humain voire cette misanthropie les rend donc, thématiquement parlant, proches de Kubrik et ce n'est donc pas par hasard s'ils figurent dans mon panthéon personnel depuis leur découverte ("Blood simple)
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen - 2007)
Découverte ce soir ...
J'ai très modérément apprécié ... pour un film des Coen;
Outre que j'ai eu du mal a comprendre la "stratégie" du déplacement de la malette dans le motel par Llewelyn Moss; le surjeu de TL Jones qui - as usual - semble porter la misère du monde sur ses épaules et ne pas savoir comment ne pas arrêter de bougonner à chaque seconde de présence en l'écran ... fini par être fatiguant
En revanche maestria de J Bardem et de J Brolin
J'ai très modérément apprécié ... pour un film des Coen;
Outre que j'ai eu du mal a comprendre la "stratégie" du déplacement de la malette dans le motel par Llewelyn Moss; le surjeu de TL Jones qui - as usual - semble porter la misère du monde sur ses épaules et ne pas savoir comment ne pas arrêter de bougonner à chaque seconde de présence en l'écran ... fini par être fatiguant
En revanche maestria de J Bardem et de J Brolin
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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- Thaddeus
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen - 2007)
Moi je l'ai revu pour la troisième ou quatrième fois et je crois que c'est la réponse que je pourrais donner à la question posée par le topic un peu en-dessous.
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen - 2007)
Je te comprends largement. Et c'en est un sacré celui-là !Thaddeus a écrit :Moi je l'ai revu pour la troisième ou quatrième fois et je crois que c'est la réponse que je pourrais donner à la question posée par le topic un peu en-dessous.
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen - 2007)
Tu parles de ce topic ?Thaddeus a écrit :Moi je l'ai revu pour la troisième ou quatrième fois et je crois que c'est la réponse que je pourrais donner à la question posée par le topic un peu en-dessous.
"Hollywood est mort ... ou juste à l'agonie ?"
C'est pas très sympa ça !!
Mon blog ciné : http://sep7iemesens.wordpress.com/ / Mes Tops : http://dvdclassik.com/forum/viewtopic.p ... 7#p2317957
- Thaddeus
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen - 2007)
Non, je parle du topic "Les belles déclarations d'amour".
Plus sérieusement, quel putain de film ! C'est rarissime un tel point de perfection, une telle intelligence, une telle maîtrise à tous les niveaux, à chaque scène, chaque plan, chaque image. Et rarissime de voir autant de puissance cinématographique mise au service d'un propos aussi fulgurant et implacable.
J'ai beau chercher, je ne vois pas, depuis près de six ans qu'il est sorti, quel autre film pourrait prétendre, à mes yeux, être supérieur (ou au moins égal) à celui-ci.
Le seul qui me vient à l'esprit éventuellement c'est The Ghost Writer... (mais sur ce coup je crois que vais être un peu seul)
Plus sérieusement, quel putain de film ! C'est rarissime un tel point de perfection, une telle intelligence, une telle maîtrise à tous les niveaux, à chaque scène, chaque plan, chaque image. Et rarissime de voir autant de puissance cinématographique mise au service d'un propos aussi fulgurant et implacable.
J'ai beau chercher, je ne vois pas, depuis près de six ans qu'il est sorti, quel autre film pourrait prétendre, à mes yeux, être supérieur (ou au moins égal) à celui-ci.
Le seul qui me vient à l'esprit éventuellement c'est The Ghost Writer... (mais sur ce coup je crois que vais être un peu seul)
- Major Tom
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Re: No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen - 2007)
Ah bah non. Les Coen et Polanski ont beaucoup de points communs d'ailleurs dans leur mise en scène impeccable et efficace.Thaddeus a écrit :Non, je parle du topic "Les belles déclarations d'amour".
Plus sérieusement, quel putain de film ! C'est rarissime un tel point de perfection, une telle intelligence, une telle maîtrise à tous les niveaux, à chaque scène, chaque plan, chaque image. Et rarissime de voir autant de puissance cinématographique mise au service d'un propos aussi fulgurant et implacable.
J'ai beau chercher, je ne vois pas, depuis près de six ans qu'il est sorti, quel autre film pourrait prétendre, à mes yeux, être supérieur (ou au moins égal) à celui-ci.
Le seul qui me vient à l'esprit éventuellement c'est The Ghost Writer... (mais sur ce coup je crois que vais être un peu seul)