John Rambo (Sylvester Stallone - 2008)
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pour moi rien à voir, mais bon.... j'ai trouvé très intelligent de condamner la violence, la guerre par le regard du medecin et de sa femme, et non par un discours moralisateur de 15 tonnes. c'est ça que j'ai trouvé super fort dans le film, ça n'est pas l'apologie de la violence, mais tout le contraire.Brody a écrit :Je viens de parcourir les derniers avis, et suis assez étonné de la perception du film, qui semble clairement s'inscrire dans la veine des second et troisième opus (bourrin, non reflexif, etc...), alors que les critiques et les notes d'intention du réalisateur allaient clairement dans un sens différent, de profondeur et d'âpreté, qui étaient plus clairement l'apanage du premier épisode.
Tout cela ne fait que renforcer ma curiosité, même si je suis un peu refroidi par le peu d'enthousiasme généré ici.
Remarque: concernant la femme du médecin, ça n'a choqué personne qu'elle soit la seule
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sac en toile de jute + rivière = ?
- Alphonse Tram
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Une bonne grosse mission pour John Rambo, pas révolutionnaire mais pas non plus la mission de trop.
Il y a 20 ans, on le découvrait errant sur les routes américaines, puis traqué dans les montagnes. Ici, Rambo mène sa vie tranquille, puis se retrouve melé à une sale affaire d'otages, sur fond de guerre civile.
J'ai trouvé le message politique extrèmement succint, quelques paroles échangées pendant le voyage, et c'est tout ("Vous ne changerez rien !"). Donc le principal reste les scènes de massacres, et effectivement la tripaille numérique gicle allègrement sur l'objectif de la caméra.
(la fin)
J'ai noté une photo très douce, avec des couleurs presques pastelles (dans les vert-beige évidemment), c'est très différent de ce que l'on voit habituellement, où les couleurs sont plus contrastées.
Il y a 20 ans, on le découvrait errant sur les routes américaines, puis traqué dans les montagnes. Ici, Rambo mène sa vie tranquille, puis se retrouve melé à une sale affaire d'otages, sur fond de guerre civile.
J'ai trouvé le message politique extrèmement succint, quelques paroles échangées pendant le voyage, et c'est tout ("Vous ne changerez rien !"). Donc le principal reste les scènes de massacres, et effectivement la tripaille numérique gicle allègrement sur l'objectif de la caméra.
(la fin)
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J'ai noté une photo très douce, avec des couleurs presques pastelles (dans les vert-beige évidemment), c'est très différent de ce que l'on voit habituellement, où les couleurs sont plus contrastées.
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- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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John Rambo ou le film qui réussit l'exploit d'être à la fois trop long et trop court.
Trop long car le film souffre d'un sérieux problème de rythme, trop court car le film ne développe rien tout reste à l'état d'ébauche.
De plus, le film est con mais pas aussi drôle que pouvait l'être Rambo III. Mais bon, comme film de la Saint Valentin, ça passait bien.
Trop long car le film souffre d'un sérieux problème de rythme, trop court car le film ne développe rien tout reste à l'état d'ébauche.
De plus, le film est con mais pas aussi drôle que pouvait l'être Rambo III. Mais bon, comme film de la Saint Valentin, ça passait bien.
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il m'arrive un truc rare, le film vieillit super bien et mon avis a complétement changé. le nihilisme moderne et forcené de John rambo m'est tombé dessus ces derniers jours, et je comprends qu'il se rapproche finalement bien du Rocky Balboa de la franchise John Rambo. mais il ne faut pas chercher un pendant du 1er, plutot un pendant moderne du personnage. il ne cherche plus rien, il le dit lui meme il n'est bon qu'a tuer, et il tue pour lui meme. j'ai hate de le revoir.
comme il le dit si bien : fuck the world
j'en discutais cette nuit avec un pote avec lequel j'avais été voir le film, on avait été super décus, au bout de 20 mn on s'est regardés :"mais il déchire ce film en fait"
comme il le dit si bien : fuck the world
j'en discutais cette nuit avec un pote avec lequel j'avais été voir le film, on avait été super décus, au bout de 20 mn on s'est regardés :"mais il déchire ce film en fait"
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Fabuleux et énorme !
Stallone balance aux ordure tout le cinéma contemporain pour retourner aux sources primitif du cinéma : de l'efficacité, du rythme et de la passion.
Adieu donc ces les cahiers des charges formatés avec leurs durée de 2h20, leurs psychologies assommantes, leurs incapacité à aller à l'essentiel, leurs prétentions chichiteuse et toc, leurs référence de geek à la con, leurs ironies et le second degré référentiel...
Le film de Stallone est à l'image de l'arc de Rambo, tendu comme jamais et à 2 doigts de vous péter à la gueule.
La violence est effet difficilement supportable d'autant qu'elle est réaliste et sans concession ni pathos ( l'attaque du village est tétanisante ) mais en même temps le film fournit un plaisir régressif dans sa rage barbare du dernier tiers.
Avec son 1h15 au compteur et une musique tonitruante, Stallone maintient un pression d'enfer avec une efficacité et une vitalité démente du début à la fin à l'image d'une course poursuite pédestre haletante qui se finit sur une explosion anthologique.
Honnetement Stallone à 1 000 fois raisons de ne jamais s'attarder dans des scènes explicatives et d'expositions. Comment de tout façon résumer un conflit de plusieurs décennies d'un régime qui aujourd'hui encore commet les pires atrocités ( renseigner-vous un peu sur la manière dont ils entrainent les enfants soldats et vous verrez que le film est encore soft niveau violence ). Ce n'est de tout façon ni à Stallone ni à Rambo de juger la situation ni de proposés des solutions. D'ailleurs le film est autant pacifiste qu'il critique les naifs croyant changer le régime sans passer par les armes. Ce qui amène aux personnage même de Rambo avec pour le seul moment vraiment psychologique, les motivations de Rambo de retourner au combat. C'est expédié en 30 secondes montre en main. Rambo est une machine à tuer qui ne trouve que la vie dans la destruction. Point barre et c'est tout. Pourquoi faire plus d'ailleurs ? C'est la même chose pour les méchants ou les dialogues.
Faut arrêter un moment de vouloir donner une justification ou un sens à tout. C'est comme la fin faussement apaisé, il n'a pas tué ses démons intérieurs, il les a juste rassasier un moment.
Au final un film bourrin mais pas complaisant, écœurant mais jubilatoire, bis mais ambitieux, il y a vraiment quelque chose de salvateur face à un cinéma de plus en plus morne et tiède.
Je ne sais pas si Stallone voulait faire à doigt d'honneur au milieu politiquement correct ou non ( on s'en fout un peu en fait ) mais rarement geste aura été aussi sincère et généreux.
Un film immense, une tuerie, un modèle de réalisation hargneuse et de maitrise cinématographique. Putain de claque !
Stallone balance aux ordure tout le cinéma contemporain pour retourner aux sources primitif du cinéma : de l'efficacité, du rythme et de la passion.
Adieu donc ces les cahiers des charges formatés avec leurs durée de 2h20, leurs psychologies assommantes, leurs incapacité à aller à l'essentiel, leurs prétentions chichiteuse et toc, leurs référence de geek à la con, leurs ironies et le second degré référentiel...
Le film de Stallone est à l'image de l'arc de Rambo, tendu comme jamais et à 2 doigts de vous péter à la gueule.
La violence est effet difficilement supportable d'autant qu'elle est réaliste et sans concession ni pathos ( l'attaque du village est tétanisante ) mais en même temps le film fournit un plaisir régressif dans sa rage barbare du dernier tiers.
Avec son 1h15 au compteur et une musique tonitruante, Stallone maintient un pression d'enfer avec une efficacité et une vitalité démente du début à la fin à l'image d'une course poursuite pédestre haletante qui se finit sur une explosion anthologique.
Honnetement Stallone à 1 000 fois raisons de ne jamais s'attarder dans des scènes explicatives et d'expositions. Comment de tout façon résumer un conflit de plusieurs décennies d'un régime qui aujourd'hui encore commet les pires atrocités ( renseigner-vous un peu sur la manière dont ils entrainent les enfants soldats et vous verrez que le film est encore soft niveau violence ). Ce n'est de tout façon ni à Stallone ni à Rambo de juger la situation ni de proposés des solutions. D'ailleurs le film est autant pacifiste qu'il critique les naifs croyant changer le régime sans passer par les armes. Ce qui amène aux personnage même de Rambo avec pour le seul moment vraiment psychologique, les motivations de Rambo de retourner au combat. C'est expédié en 30 secondes montre en main. Rambo est une machine à tuer qui ne trouve que la vie dans la destruction. Point barre et c'est tout. Pourquoi faire plus d'ailleurs ? C'est la même chose pour les méchants ou les dialogues.
Faut arrêter un moment de vouloir donner une justification ou un sens à tout. C'est comme la fin faussement apaisé, il n'a pas tué ses démons intérieurs, il les a juste rassasier un moment.
Au final un film bourrin mais pas complaisant, écœurant mais jubilatoire, bis mais ambitieux, il y a vraiment quelque chose de salvateur face à un cinéma de plus en plus morne et tiède.
Je ne sais pas si Stallone voulait faire à doigt d'honneur au milieu politiquement correct ou non ( on s'en fout un peu en fait ) mais rarement geste aura été aussi sincère et généreux.
Un film immense, une tuerie, un modèle de réalisation hargneuse et de maitrise cinématographique. Putain de claque !
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ça faisait longtemps, tiensbruce randylan a écrit :plaisir régressif
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Justement oui, c'est tellement rare et précieux qu'il faut savoir en profiter. D'autant que le film est aussi strictement l'inverse.AtCloseRange a écrit :ça faisait longtemps, tiensbruce randylan a écrit :plaisir régressif
T'as vu ça un peuGounou a écrit : Sinon : Wow !
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Dés que je t'ai vu, je l'ai su: tu es complètement giglé !bruce randylan a écrit :Fabuleux et énorme !
Stallone balance aux ordure tout le cinéma contemporain pour retourner aux sources primitif du cinéma : de l'efficacité, du rythme et de la passion.
Adieu donc ces les cahiers des charges formatés avec leurs durée de 2h20, leurs psychologies assommantes, leurs incapacité à aller à l'essentiel, leurs prétentions chichiteuse et toc, leurs référence de geek à la con, leurs ironies et le second degré référentiel...
Le film de Stallone est à l'image de l'arc de Rambo, tendu comme jamais et à 2 doigts de vous péter à la gueule.
La violence est effet difficilement supportable d'autant qu'elle est réaliste et sans concession ni pathos ( l'attaque du village est tétanisante ) mais en même temps le film fournit un plaisir régressif dans sa rage barbare du dernier tiers.
Avec son 1h15 au compteur et une musique tonitruante, Stallone maintient un pression d'enfer avec une efficacité et une vitalité démente du début à la fin à l'image d'une course poursuite pédestre haletante qui se finit sur une explosion anthologique.
Honnetement Stallone à 1 000 fois raisons de ne jamais s'attarder dans des scènes explicatives et d'expositions. Comment de tout façon résumer un conflit de plusieurs décennies d'un régime qui aujourd'hui encore commet les pires atrocités ( renseigner-vous un peu sur la manière dont ils entrainent les enfants soldats et vous verrez que le film est encore soft niveau violence ). Ce n'est de tout façon ni à Stallone ni à Rambo de juger la situation ni de proposés des solutions. D'ailleurs le film est autant pacifiste qu'il critique les naifs croyant changer le régime sans passer par les armes. Ce qui amène aux personnage même de Rambo avec pour le seul moment vraiment psychologique, les motivations de Rambo de retourner au combat. C'est expédié en 30 secondes montre en main. Rambo est une machine à tuer qui ne trouve que la vie dans la destruction. Point barre et c'est tout. Pourquoi faire plus d'ailleurs ? C'est la même chose pour les méchants ou les dialogues.
Faut arrêter un moment de vouloir donner une justification ou un sens à tout. C'est comme la fin faussement apaisé, il n'a pas tué ses démons intérieurs, il les a juste rassasier un moment.
Au final un film bourrin mais pas complaisant, écœurant mais jubilatoire, bis mais ambitieux, il y a vraiment quelque chose de salvateur face à un cinéma de plus en plus morne et tiède.
Je ne sais pas si Stallone voulait faire à doigt d'honneur au milieu politiquement correct ou non ( on s'en fout un peu en fait ) mais rarement geste aura été aussi sincère et généreux.
Un film immense, une tuerie, un modèle de réalisation hargneuse et de maitrise cinématographique. Putain de claque !
A t'entendre, on dirait du Aldrish ou un Fuller !