Beetlejuice (Tim Burton - 1988)
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Beetlejuice (Tim Burton - 1988)
Récemment décédé dans un accident de voiture, Barbara et Adam vont passer le reste de leur jour (et de leur nuit) à hanter la grande maison qu'il venait de s'offrir. A leur grande surprise, de nouveaux arrivants viennent s'installer chez eux. Bien décider à chasser ces intrus par tous les moyens, Adam et Barbara ont pourtant du mal à s'en débarrasser. Bien décidé à employer les grands moyens, ils ont recours au plus vulgaire et au plus déjanté des fantomes exorciseurs qui apparait lorsque l'on prononce son nom trois fois: "Beetlejuice, Beetlejuice, Beetlejuice!"
Ce film m'amusait beaucoup étant mome et il m'amuse toujours autant aujourd'hui. C'est l'un de mes films préférés. Je retombe en enfance à chaque vision. Cette histoire de fantomes concocté par Tim Burton fonctionne toujours autant. Les personnages sont tous excellents et certaines scènes sont vraiment d'anthologies. Je pense notamment à la scène du diner ou tous les invités se mettent malgré eux à chanter. A travers des décors très colorés, on retrouve le gout du réalisateur pour le macabre et le gothique. Michael Keaton est véritablement déchainé dans le role du bio-exorciseur, Beetlejuice. Il en fait des tonnes pour notre plus grand plaisir. Winona Ryder apparait ici dans l'un de ses tout premiers roles.
Ce film m'amusait beaucoup étant mome et il m'amuse toujours autant aujourd'hui. C'est l'un de mes films préférés. Je retombe en enfance à chaque vision. Cette histoire de fantomes concocté par Tim Burton fonctionne toujours autant. Les personnages sont tous excellents et certaines scènes sont vraiment d'anthologies. Je pense notamment à la scène du diner ou tous les invités se mettent malgré eux à chanter. A travers des décors très colorés, on retrouve le gout du réalisateur pour le macabre et le gothique. Michael Keaton est véritablement déchainé dans le role du bio-exorciseur, Beetlejuice. Il en fait des tonnes pour notre plus grand plaisir. Winona Ryder apparait ici dans l'un de ses tout premiers roles.
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Personnellement je suis passé complètement à côté de Michael Keaton. Son cabotinage m'a laissé froid et j'ai tout oublié de sa prestation.
Non, ce sur quoi je me suis focalisé en découvrant ce film... C'est Winona Ryder. Sa présence, son personnage, tout en elle était magnétique. C'est à elle qu'on s'identifie, c'est elle qui a le personnage au caractère le plus creusé. Elle n'est pas le gothique exaspérément exubérant puisqu'elle se démarque de ses parents... particuliers. C'est un personnage froid, calme, qu'on a envie de comprendre et avec qui j'ai adoré partager ce flegme désabusé.
Non, ce sur quoi je me suis focalisé en découvrant ce film... C'est Winona Ryder. Sa présence, son personnage, tout en elle était magnétique. C'est à elle qu'on s'identifie, c'est elle qui a le personnage au caractère le plus creusé. Elle n'est pas le gothique exaspérément exubérant puisqu'elle se démarque de ses parents... particuliers. C'est un personnage froid, calme, qu'on a envie de comprendre et avec qui j'ai adoré partager ce flegme désabusé.
1970-2005: un artiste à la recherche de l'équilibre dans sa Force...
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Un de mes Burtons préférés avec l'étrange Noël de Monsieur Jack !
Ce film est sublime, parfait condensé d'humour noire et de comédie sur le monde des morts, Keaton ne se prend pas au sérieux une seule seconde et endosse la défroque de Beatlejuice avec panache. Et les serpents de sables animés en pâte à modeler, du grand art !
Ce film est sublime, parfait condensé d'humour noire et de comédie sur le monde des morts, Keaton ne se prend pas au sérieux une seule seconde et endosse la défroque de Beatlejuice avec panache. Et les serpents de sables animés en pâte à modeler, du grand art !
- Kevin95
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Film (encore et toujours) de mon enfance, pas revu depuis fort longtemps (j'attend une édition DVD digne de ce nom), qui m'avais bien marqué, pour son humour cartoonesque, pour le jeu outrancier mais jouissif de Keaton et pour les effets spéciaux en carton pâte très old school (peut être l'un des dernier à l'utiliser) bien sympathiques.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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C'est Harry.AtCloseRange a écrit :ça tient toujours remarquablement le coup.
Winona Ryder est adorable, la scène avec "Day Oh" d'Henry Belafonte est une scène d'anthologie.
Sinon, au risque de me répéter pour la 1438ème fois, Beetlejuice est mon film culte, que je vois au moins 1 fois tous les 2 mois, et ce depuis que je l'ai découvert en 1989.
Je le connais par coeur, j'en connais le moindre plan, la moindre réplique...bref j'ai parfois l'impression que ce film et moi ne faisons qu'un !?
C'est pourtant blindé d'incohérences scénaristiques, mais Burton s'en fout (et il le savait très bien, que son histoire n'avait quasiment aucun sens). C'est un véritable cartoon live que l'on a là, et c'est le film le plus jubilatoire que je connaisse.
Michael Keaton me fait mourir de rire (la 1ère rencontre des Maitland avec Beetlejuice dans la maquette est cultissime, Keaton est complètement survolté, j'adore), la musique d'Elfman est géniale (à une époque, avant de partir au collège, je me foutais la cassette juste pour le générique de début histoire de me donner la pêche)...
Bref j'ai l'impression que je pourrais parler de ce film pendant encore des lignes et des lignes...mais je vais m'arrêter là.
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Tu dis ça mais en fait tu sais pas quoi dire d'autre mais vu que t'es très fan faut pas que tu montres que t'as plus rien à dire alors tu dis que t'as encore plein de choses à raconter mais que tu veux pas le faire maintenant.Ratatouille a écrit :Bref j'ai l'impression que je pourrais parler de ce film pendant encore des lignes et des lignes...mais je vais m'arrêter là.
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Oeuvre délirante et très attachante, Beetlejuice est une comédie fantastique non sensée et imaginative, où Burton se régale de trouvailles visuelles toutes plus délirantes les unes que les autres, et où perce déjà une opposition entre le monde des vivants et celui des morts, une des nombreuses thématiques du cinéaste.
Un film anti-académique.
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Beetlejuice (Tim Burton, 1988)
Adam et Barbara, récemment mariés, meurt accidentellement en voiture. Ils reviennent chez eux sous la forme de fantomes, condamnés à vivre éternellement dans cette grande maison. Tout irait pour le mieux pour eux si une famille d'excentrique New-yorkais n'avait pas racheter la maison bien décider à en faire un lieu branché.
Une seule solution pour se débarrasser de ces emcombrants citadins: faire appel à Beetlejuice...
Deuxième long-métrage de Tim Burton après Pee Wee. Il confirme ici son gout pour les personnages bizarre et les monstres de tous poils. C'est là sa première des trois collaborations avec Mickael Keaton que l'on retrouvera dans le role de Batman quelques temps plus tard. Alec Baldwin et Geena Davis (ex-Mme Renny Harlin) forment le couple de gentils fantomes tandis que Winona Ryder tient le role de la jeune ado rebelle intéressée par les sciences occultes. Jeffrey Jones que l'on retrouvera à de nombreuses reprises dans les films du cinéaste, est également de la partie, débordé qu'il est par les frasques de son insatisfaite et excentrique épouse, Catherine O'Hara. Danny Elfman assure la touche musicale de cette gentille comédie macabre.
Le film est sorti en salle en France pour les fetes de Noel.
A noter qu'une série de dessin animé verra le jour à la suite du film.
Ratatouille ne va pas tarder à débarquer ici en nous rappelant qu'il s'agit là d'un de ses films préférés et qu'il le regarde au moins une fois par an, si ce n'est une fois par mois!
"Hé p'tite tete, Frank il est au poil comme mec et j'aime bien Ratatouille aussi, il m'fait marrer!"
Une seule solution pour se débarrasser de ces emcombrants citadins: faire appel à Beetlejuice...
Deuxième long-métrage de Tim Burton après Pee Wee. Il confirme ici son gout pour les personnages bizarre et les monstres de tous poils. C'est là sa première des trois collaborations avec Mickael Keaton que l'on retrouvera dans le role de Batman quelques temps plus tard. Alec Baldwin et Geena Davis (ex-Mme Renny Harlin) forment le couple de gentils fantomes tandis que Winona Ryder tient le role de la jeune ado rebelle intéressée par les sciences occultes. Jeffrey Jones que l'on retrouvera à de nombreuses reprises dans les films du cinéaste, est également de la partie, débordé qu'il est par les frasques de son insatisfaite et excentrique épouse, Catherine O'Hara. Danny Elfman assure la touche musicale de cette gentille comédie macabre.
Le film est sorti en salle en France pour les fetes de Noel.
A noter qu'une série de dessin animé verra le jour à la suite du film.
Ratatouille ne va pas tarder à débarquer ici en nous rappelant qu'il s'agit là d'un de ses films préférés et qu'il le regarde au moins une fois par an, si ce n'est une fois par mois!
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C'est le film anti-académique, une oeuvre délurée et tordante, poétique et cartoonesque, un vrai déluge d'inventivité macabre et de gags, visuels et sonores.
Avec Beetlejuice, Burton se donne à coeur joie dans l'univers qu'il va construire tout au long de sa filmographie et mêle animation, conte, comédie, épouvante et parodie dans un film unique, qui file à cent à l'heure, bravant la vraisemblance avec un bonheur perceptible.
Et la musique de Danny Elfman tue, tout simplement !
Avec Beetlejuice, Burton se donne à coeur joie dans l'univers qu'il va construire tout au long de sa filmographie et mêle animation, conte, comédie, épouvante et parodie dans un film unique, qui file à cent à l'heure, bravant la vraisemblance avec un bonheur perceptible.
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Re: Beetlejuice (Tim Burton, 1988)
Bon ben voilà. Nuff' said.Frank Bannister a écrit :Ratatouille ne va pas tarder à débarquer ici en nous rappelant qu'il s'agit là d'un de ses films préférés et qu'il le regarde au moins une fois par an, si ce n'est une fois par mois!
(j'ai effectivement l'impression de m'être déjà exprimé 14 558 fois sur ce film...soit à peu près autant de fois que je l'ai vu)
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Tellement échevelé qu’il en devient un peu épuisant, quand même…Watkinssien a écrit :C'est le film anti-académique, une oeuvre délurée et tordante, poétique et cartoonesque, un vrai déluge d'inventivité macabre et de gags, visuels et sonores (...) qui mêle animation, conte, comédie, épouvante, parodie dans un film qui file à cent à l'heure, bravant la vraisemblance avec un bonheur perceptible.
A l’époque où j’étais encore sensible aux films de Burton (jusqu’à mes 18/20 ans, en gros), je me souviens que celui-ci m’avait particulièrement ennuyé, à force de surenchère délirante.
Je préférais ses films un peu plus « tenus ». A mes yeux, Beetlejuice confirmait que « l’anti-académisme » à tout crin pouvait aussi parfois sombrer dans le n’importe quoi bordélique.
Depuis, je suis passé à tout autre chose et ne l'ai jamais revu.
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