Bryan Singer
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- King of (lolli)pop
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Bryan Singer
Réalisateur qui divise manifestement beaucoup...
J'ai l'impression qu'on aime soit tout ce qu'il fait, soit qu'on aime rien.
Je suis aussi assez surpris dans le mauvais sens du terme par certaines critiques pas très tendres, qui confinent parfois à l'attaque personnelle.
A l'exception de Usual Suspects que je n'ai toujours pas vu, ces trois autres films sont pour moi au moins très bons voire excellents.
Je trouve qu'il a développé ses thématiques au fil de ses films en gagnant de la mâturité. Un des jeunes réals américains qui compte le plus pour moi aujourd'hui.
41 ans, cinq films.
Public Access. Il date de 1993, mais je crois qu'il est inédit, DVD, VHS et passages télés. Je ne sais pas où on peut le voir.
Il semble déjà y avoir la question relative à l'identité associéé à la dépiction des moeurs:
La petite ville de Brewster voit sa tranquillité perturbée par l'arrivée de Whiley Pritcher, créateur d'une émission télévisée locale censé déterrer les secrets de la ville
Usual Suspects. 1995
J'en ai entendu parler, souvent en bien, ne m'étant pas plus penché que cela sur la question, je n'en sais presque rien, si ce n'est cette histoire de révélation finale. Kevin Spacey est déjà de la partie en 1995 et retrouve Singer en 2005 pour Superman Returns.
Un élève doué. 1998
Adapté de King. Avec Brad Renfro, adolescent au moment du tournage, turbulent qui fera aussi des siennes sur le tournage de Bully de Larry Clark, dont un des plans le montrant avec un ballon de basket est d'un étrange et saisissant homo-érotisme. Le film raconte la fascination d'une jeune élève studieux pour un ancien nazi recherché pour crimes contre l'humanité. Fascination/répulsion, angélisme/horreur, jeunesse/sénilité, Un élève doué montre un gars bien sous tous rapports en apparence qui se laisse entraîner dans une étrange spirale de violence. Avec Ian McKellen dans le rôle du criminel. Qui est la proie ? Qui prend le pas sur l'autre ? Le film a des défauts, certaines zone d'ombre finissent par être trop dérangeantes, il y a la scène en trop de la douche, etc. Mais Singer montre aussi qu'il s'attache souvent à ses personnages.
7/10
X-men- 2000
L'adaptation du comic book. Pas mal d'acteurs alors en pleine ascension comme Hugh Jackman ou Halle Berry qui s'imposent comme les vrais héros de ce film, aux séquences d'action habilement mises en boîtes, un des points de discorde pour les détracteurs de Singer qui pense qu'il ne sait pas mettre en boîte une scène d'action. Pas une seconde d'ennui pour moi, une Anna Paquin ravissante et vénéneuse, de beaux décors, une réalisation efficace.
7/10
X-Men 2 - 2003
La suite en deux fois mieux. Plus de personnages, Charles Xavier et Magneto toujours aussi charismatiques, donc un scénario qui en sacrifie quelques uns- Cyclope ! - au profit d'autres dont évidemment Wolverine, au coeur du film, ainsi que Jean Grey magnifiquement interprétée par Famke Janssen. Des séquences cultes, celle de l'intro est unaninement citée, mais aussi celle de l'avion, la résurrection de Grey imagée etc. Du divertissement de haute tenue, cadré, photographié et réalisé avec beaucoup de talent. Et des personnages fascinants à suivre comme Bobby Drake et Tornade.
8/10
Superman Returns - 2006
Des années de préparation, des problèmes de reports, abandons de projets...
Le retour du grand héros, au visage plus humain que jamais. Sans m'étendre davantage,, l'ayant déjà fait, le plus grand film de Singer à mes yeux, dans lequel toutes ses obsessions sont reprises et illustrées : différence, acceptation, regard intérieur et extérieur sur le héros et sa fonction.
Avec Brandon Routh et Kate Bosworth dans les rôles autrefois tenus par Christopher Reeve et Margot Kidder.
9/10
J'ai l'impression qu'on aime soit tout ce qu'il fait, soit qu'on aime rien.
Je suis aussi assez surpris dans le mauvais sens du terme par certaines critiques pas très tendres, qui confinent parfois à l'attaque personnelle.
A l'exception de Usual Suspects que je n'ai toujours pas vu, ces trois autres films sont pour moi au moins très bons voire excellents.
Je trouve qu'il a développé ses thématiques au fil de ses films en gagnant de la mâturité. Un des jeunes réals américains qui compte le plus pour moi aujourd'hui.
41 ans, cinq films.
Public Access. Il date de 1993, mais je crois qu'il est inédit, DVD, VHS et passages télés. Je ne sais pas où on peut le voir.
Il semble déjà y avoir la question relative à l'identité associéé à la dépiction des moeurs:
La petite ville de Brewster voit sa tranquillité perturbée par l'arrivée de Whiley Pritcher, créateur d'une émission télévisée locale censé déterrer les secrets de la ville
Usual Suspects. 1995
J'en ai entendu parler, souvent en bien, ne m'étant pas plus penché que cela sur la question, je n'en sais presque rien, si ce n'est cette histoire de révélation finale. Kevin Spacey est déjà de la partie en 1995 et retrouve Singer en 2005 pour Superman Returns.
Un élève doué. 1998
Adapté de King. Avec Brad Renfro, adolescent au moment du tournage, turbulent qui fera aussi des siennes sur le tournage de Bully de Larry Clark, dont un des plans le montrant avec un ballon de basket est d'un étrange et saisissant homo-érotisme. Le film raconte la fascination d'une jeune élève studieux pour un ancien nazi recherché pour crimes contre l'humanité. Fascination/répulsion, angélisme/horreur, jeunesse/sénilité, Un élève doué montre un gars bien sous tous rapports en apparence qui se laisse entraîner dans une étrange spirale de violence. Avec Ian McKellen dans le rôle du criminel. Qui est la proie ? Qui prend le pas sur l'autre ? Le film a des défauts, certaines zone d'ombre finissent par être trop dérangeantes, il y a la scène en trop de la douche, etc. Mais Singer montre aussi qu'il s'attache souvent à ses personnages.
7/10
X-men- 2000
L'adaptation du comic book. Pas mal d'acteurs alors en pleine ascension comme Hugh Jackman ou Halle Berry qui s'imposent comme les vrais héros de ce film, aux séquences d'action habilement mises en boîtes, un des points de discorde pour les détracteurs de Singer qui pense qu'il ne sait pas mettre en boîte une scène d'action. Pas une seconde d'ennui pour moi, une Anna Paquin ravissante et vénéneuse, de beaux décors, une réalisation efficace.
7/10
X-Men 2 - 2003
La suite en deux fois mieux. Plus de personnages, Charles Xavier et Magneto toujours aussi charismatiques, donc un scénario qui en sacrifie quelques uns- Cyclope ! - au profit d'autres dont évidemment Wolverine, au coeur du film, ainsi que Jean Grey magnifiquement interprétée par Famke Janssen. Des séquences cultes, celle de l'intro est unaninement citée, mais aussi celle de l'avion, la résurrection de Grey imagée etc. Du divertissement de haute tenue, cadré, photographié et réalisé avec beaucoup de talent. Et des personnages fascinants à suivre comme Bobby Drake et Tornade.
8/10
Superman Returns - 2006
Des années de préparation, des problèmes de reports, abandons de projets...
Le retour du grand héros, au visage plus humain que jamais. Sans m'étendre davantage,, l'ayant déjà fait, le plus grand film de Singer à mes yeux, dans lequel toutes ses obsessions sont reprises et illustrées : différence, acceptation, regard intérieur et extérieur sur le héros et sa fonction.
Avec Brandon Routh et Kate Bosworth dans les rôles autrefois tenus par Christopher Reeve et Margot Kidder.
9/10
Je vote pour Victoria Romanova
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Re: La filmographie de Bryan Singer
Ben tiens. Si on critique, c'est évidemment aveuglement...Jordan White a écrit : Je suis aussi assez surpris dans le mauvais sens du terme par certaines critiques pas très tendres, qui confinent parfois à l'attaque personnelle.
Ce qui m'énerve chez ce cinéaste ?
Il cherche en permanence à se poser en auteur alors qu'il n'a je crois aucune des qualités requises pour bénéficier de ce titre. Ce n'est pas tellement qu'il essaie (c'est somme tout logique) mais c'est que dans sa façon de filmer, dans la gestion de ses récits, il n'a de cesse d'enfoncer le clou (voire en interview). Or, il ne suffit pas d'un twist final bien amené, d'une métaphore sur la tolérance pour développer un univers personnel. Qui plus est, je suis toujours perplexe quant à la faiblesse de sa direction artistique et d'acteurs.
Je persiste et signe : Ratner lui n'essaie pas de tromper et c'est en cela que je respecte davantage son travail que celui de Singer. D'ailleurs faudrait ajouter X-Men 3 dans le sondage...
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Usual Suspects se place en haut du panier, sans la moindre hésitation. Si beaucoup ne s'en tiennent qu'à son twist final qui est, je trouve, plutôt génial, le film vaut pour bien d'autres choses. Casting en or où l'on retrouve des acteurs pas forcément très connus à l'époque (je pense en particulier à Benicio Del Toro qui crève l'écran à chaque apparition), réalisation incroyablement classe et intelligente, jamais tape à l'oeil. Mais surtout, l'un des plus beaux éléments de ce film, à mon sens, reste la magistrale musique de John Ottman (je crois qu'il n'a plus fait autant bien que cette fois-ci) et son thème vénéneux en diable.
J'ai du voir ce film plus d'une bonne dizaine de fois et je ne m'en suis toujours pas lassé.
Sinon, j'aime énormément son X-Men 2, malgré son récit un peu bancal qui part dans tous les sens sans vraiment trouver de liant. J'y retiens surtout quelques scènes d'action démentielles, dont celle d'intro avec Nightcrawler à la maison blanche et une direction artistique en béton armé. Du premier X-Men je retiendrais surtout la seule vraie bonne idée que Singer ait eu: engager Michael Kamen qui a signé ici l'une des partitions les plus ambitieuses qu'un film de super-héros n'ait jamais eu.
An Apt Pupil, à défaut d'être incroyable tenait plutôt bien la route dans sa confrontation entre ce jeune fanatique et cet ancien officier nazi (où l'on retrouvait déjà un Ian McKellen totalement habité par son rôle). Un duel psychologique bien mené et efficace.
Et j'attend de découvrir son Superman, en espérant qu'il sorte prochainement dans mes contrées.
J'ai du voir ce film plus d'une bonne dizaine de fois et je ne m'en suis toujours pas lassé.
Sinon, j'aime énormément son X-Men 2, malgré son récit un peu bancal qui part dans tous les sens sans vraiment trouver de liant. J'y retiens surtout quelques scènes d'action démentielles, dont celle d'intro avec Nightcrawler à la maison blanche et une direction artistique en béton armé. Du premier X-Men je retiendrais surtout la seule vraie bonne idée que Singer ait eu: engager Michael Kamen qui a signé ici l'une des partitions les plus ambitieuses qu'un film de super-héros n'ait jamais eu.
An Apt Pupil, à défaut d'être incroyable tenait plutôt bien la route dans sa confrontation entre ce jeune fanatique et cet ancien officier nazi (où l'on retrouvait déjà un Ian McKellen totalement habité par son rôle). Un duel psychologique bien mené et efficace.
Et j'attend de découvrir son Superman, en espérant qu'il sorte prochainement dans mes contrées.
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j'ai voté SUPERMAN, mais j'aime bien X2 aussi. Je pense que c'est à partir d'UN ELEVE DOUE, qui est assez dérangeant, c'est vrai, mais pas si mal que ça, que il y a eu des divisions sur ce cinéaste.
Blogs Perso, Cinéma de Minuit : http://cineminuit.fr.over-blog.com/
Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"
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Re: La filmographie de Bryan Singer
Est-ce que j'ai écrit que si on critique c'est qu'on le fait aveuglément ?Edward Bloom a écrit : Ben tiens. Si on critique, c'est évidemment aveuglement...
Je parle d'une petite niche d'avis qui se veulent peut-être corrosifs, lus ci et là sur différents sites, en parcourant à droite à gauche, qui m'ont parfois étonnés par leur virulence.
Je considère que l'on peut être sévère avec un réal et/ou un film que l'on n'aime pas mais que si ça se tient à une attaque personnelle pour moi ce n'est plus dans le jugement artistique mais dans le jugement à la personne que l'on se situe.
Ce qui m'énerve chez ce cinéaste ?
Il cherche en permanence à se poser en auteur alors qu'il n'a je crois aucune des qualités requises pour bénéficier de ce titre. Ce n'est pas tellement qu'il essaie (c'est somme tout logique) mais c'est que dans sa façon de filmer, dans la gestion de ses récits, il n'a de cesse d'enfoncer le clou (voire en interview).
Je ne sais pas s'il se prend pour un auteur. Je ne crois pas qu'il le soit. En revanche je sens chez lui cette volonté de prendre ses sujets à coeur, d'y injecter des idées, voire un vécu personnel, permettant au spectateur d'y trouver des bribes autobiographiques qu'il dissémine dans ses longs-métrages.
Il enfonce le clou de quoi ? De se prendre pour ce qu'il n'est pas ?
Je trouve que ce type a une personnalité affirmée, et en même temps il fait passer ses idées par métaphore au lieu d'y aller au burin. Je le trouve au final plus fin qu'un bon nombre d'autres réals qui essaient de faire passer leurs idées, leur point de vue d'une façon plus directe.
C'est toujours mieux que l'absence de direction d'acteurs dans X-Men 3.Or, il ne suffit pas d'un twist final bien amené, d'une métaphore sur la tolérance pour développer un univers personnel. Qui plus est, je suis toujours perplexe quant à la faiblesse de sa direction artistique et d'acteurs.
Un film qui aurait pu être réalisé par Alan Smithee tant il est je trouve impersonnel. Je ne vois pas de patte, pas de style, pas d'enjeux.
Pour moi il y a un monde, un univers de différence entre Singer et Ratner, je ne vois en outre pas sur quoi repose cette affirmation de tromperie ( si ce n'est sur un twist évoqué plus haut). Singer est malhonnête, alors que Ratner lui est très fidèle aux attentes de son public ? Bah, perso, j'attends plus d'un film comme X-Men 3 que trois murs défoncés par le personnage du Fleau et vingt minutes de séquences d'action qu'on peut juger spectaculaires mais qui me font bailler personnellement tant je trouve cela gratuit. Je m'estime avoir été trompé sur la marchandise avec X-Men 3n, dire que j'en attendais un film à la hauteur des deux précédents était utopique, mais constater qu'il serait à peine à mes yeux au niveau des Schumacher m'a exaspéré.Je persiste et signe : Ratner lui n'essaie pas de tromper et c'est en cela que je respecte davantage son travail que celui de Singer. D'ailleurs faudrait ajouter X-Men 3 dans le sondage...
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M'en fous. Je sais même pas pourquoi j'ai posté, j'aurais du m'abstenir.
Tout ces débats ping-pong sont d'une stérilité et d'une connerie sans nom; notre époque célèbre une médiocrité monolithique dont tout le monde semble se satisfaire; je vois pas pourquoi je devrais m'infliger ça aussi sur le net.
A+ les gens.
Tout ces débats ping-pong sont d'une stérilité et d'une connerie sans nom; notre époque célèbre une médiocrité monolithique dont tout le monde semble se satisfaire; je vois pas pourquoi je devrais m'infliger ça aussi sur le net.
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Pourquoi t'es tout le temps pénible comme ça ?Edward Bloom a écrit :Tout ces débats ping-pong sont d'une stérilité et d'une connerie sans nom; notre époque célèbre une médiocrité monolithique dont tout le monde semble se satisfaire; je vois pas pourquoi je devrais m'infliger ça aussi sur le net.
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Pas vu Un Élève Doué ni Superman Returns. Pour l'instant je dirai Usual Suspects.
Comme l'a signalé Colqhoun, la musique d'Ottman est vraiment très intéressante (même si j'ai trouvé deux ou trois thèmes un peu "inspirés" d'autres musiques de films, la BO est excellente).
J'ai le sentiment que le twist final n'est vu qu'en tant que simple "gadget", comme le truc qu'on sort aux amis qui ne l'ont pas vu et à qui on va le montrer: "Tu devineras jamais qui c'est le gars qu'ils cherchent..." alors que c'est... ... t
Comme l'a signalé Colqhoun, la musique d'Ottman est vraiment très intéressante (même si j'ai trouvé deux ou trois thèmes un peu "inspirés" d'autres musiques de films, la BO est excellente).
J'ai le sentiment que le twist final n'est vu qu'en tant que simple "gadget", comme le truc qu'on sort aux amis qui ne l'ont pas vu et à qui on va le montrer: "Tu devineras jamais qui c'est le gars qu'ils cherchent..." alors que c'est... ... t
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