Une Journée en enfer (John McTiernan - 1995)
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- Colqhoun
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Personellement je le trouve même sous-estimé, car son énorme talent de mise en scène n'est pas assez souvent reconnu. Sa réalisation est incroyablement virtuose, se permettant des mouvements à tout bout de champ, dynamitant de manière indéniable le rythme de chaque scène, tout en restant constamment lisible. Certes, il ne dégage pas forcément un style repérable au premier coup d'oeil, mais il sait surtout s'adapter pleinement à ses scénarios, restant discret quand il le faut mais aussi exhubérant quand cela devient nécessaire (le premier Die Hard est d'ailleurs, sur ce plan, très représentatif).
Et je trouve qu'actuellement, si il y a un réalisateur qui peut être digne de suivre McT avec un tel talent de mise en scène, c'est Florent-Emilio Siri.
Et je trouve qu'actuellement, si il y a un réalisateur qui peut être digne de suivre McT avec un tel talent de mise en scène, c'est Florent-Emilio Siri.
"Give me all the bacon and eggs you have."
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Un tout autre que McTiernan eût signé, avec Piège de Cristal, une merde. Un film plein de clichés que McT parvient à lui tout seul à sublimer par sa mise en scène exceptionnelle (c'est pour moi la meilleure pure bourrinade des 80's).
1970-2005: un artiste à la recherche de l'équilibre dans sa Force...
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- Colqhoun
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Il faut ouvrir les yeux, le projet était miné de bout en bout. Entre les méchants qui sont d'anciens gauchistes allemands, le flic complètement individualiste et illégitime (il n'est pas dans son secteur d'opérations) qui s'élève contre les technocrates-et officiers-complètement-cons (belle image qu'on donne de l'autorité et de l'Etat), l'épouse qui se réconcilie avec le mari du moment qu'il démontre qu'il en a "une grosse"...Frank Bannister a écrit :Quelle assurance dans tes propos...Alcatel a écrit :Un tout autre que McTiernan eût signé, avec Piège de Cristal, une merde.
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+ tout pleinColqhoun a écrit :Personellement je le trouve même sous-estimé, car son énorme talent de mise en scène n'est pas assez souvent reconnu. Sa réalisation est incroyablement virtuose, se permettant des mouvements à tout bout de champ, dynamitant de manière indéniable le rythme de chaque scène, tout en restant constamment lisible
Je ne comprends même pas que ce gars ne travaille pas davantage. Il y a vraiment du génie chez McT, un sens du cadre et du montage sans équivalent dans le ciné américain actuel (à part chez Michael Mann même si leurs travaux sont très différents).
Un film pour reconnaitre à sa juste valeur le talent de Mc Tiernan : L'affaire Thomas Crown, l'un des rares à me faire venir des frissons pour un mouvement de camera, un raccord. Totalement virtuose. Revoyez la séquence du premier casse dans le musée, une merveille !
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Tout à fait d'accord, mais sous-estimé je trouve que c'est exagéré. Il est tout de même très très souvent cité aux côtés de Mann dans les réals les plus virtuoses du cinéma contemporain.Melmoth a écrit :Colqhoun a écrit :Personellement je le trouve même sous-estimé, car son énorme talent de mise en scène n'est pas assez souvent reconnu. Sa réalisation est incroyablement virtuose, se permettant des mouvements à tout bout de champ, dynamitant de manière indéniable le rythme de chaque scène, tout en restant constamment lisible
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Pour moi, John McTiernan est l'un des meilleurs réalisateurs d'Hollywood (dans mon top 20 en tout cas), je lui reconnais du génie...
-"Predator" : Un film d'action monumental, fabuleusement bien filmé, monté au millimètre... Un scénario sévèrement péchu, des dialogues très vifs et rythmés (à noter une VF géniale pour le coup...)... Filmer dans la jungle n'est pas donné à tout le monde, McTiernan fait de ses moindres plans un modèle de calcul et de lisibilité. Un metteur en scène qui présente un atout évident indéniable : ses scènes d'action sont jouissives, parfaitement lisibles, hyper rythmées et ne négligeant les lieux en aucun cas (pas comme des Michael Bay qui montent 3 plans par seconde pour masquer le manque de substance de l'ensemble et du respect des lieux...) !! Bref, un chef-d'oeuvre, un des meilleurs films de Schwarzy, et en tout cas peut-être celui que je préfère...
-"Piège de cristal" : Le chef-d'oeuvre absolu de McTiernan !! Génial et abouti du début à la fin, parfait de tous les points de vue, un film qui se regarde encore et encore et qui trouve jouissance chez le spectateur à chaque vision !! Un des plus grands films des années 80...
-"Last action hero" : La grosse déconnade bien voulue et bien sentie avec un Schwarzy qui s'autoparodie avec élégance et tchatche... Pas un grand film, mais un excellent divertissement, continuellement maitrisé, fait avec soin et offrant une superbe lecture ironique et parodique du cinéma d'action hollywoodien...
-"Octobre rouge" : Solide film de sous-marin, Sean Connery exemplaire, pas un grand film non plus, mais très bien foutu !!
-"Une journée en enfer" : Un chef-d'oeuvre du cinéma d'action, légèrement inférieur à "Piège de cristal", mais carrément grandiose !!
...
J'adore complètement, mais c'est vrai que j'ai encore "Le 13ème guerrier" en travers de la gorge (excusable, car McTiernan n'a pas eu le final cut, dommage, car avec la fameuse heure en plus, ça aurait pu être un petit bijou...), et surtout j'ai trouvé "Rollerball" (beuargh...) et "Basic" franchement très mauvais...
Et un "Thomas Crown" très sympa, différent de l'original, mais très élégant...
Voilou !!
-"Predator" : Un film d'action monumental, fabuleusement bien filmé, monté au millimètre... Un scénario sévèrement péchu, des dialogues très vifs et rythmés (à noter une VF géniale pour le coup...)... Filmer dans la jungle n'est pas donné à tout le monde, McTiernan fait de ses moindres plans un modèle de calcul et de lisibilité. Un metteur en scène qui présente un atout évident indéniable : ses scènes d'action sont jouissives, parfaitement lisibles, hyper rythmées et ne négligeant les lieux en aucun cas (pas comme des Michael Bay qui montent 3 plans par seconde pour masquer le manque de substance de l'ensemble et du respect des lieux...) !! Bref, un chef-d'oeuvre, un des meilleurs films de Schwarzy, et en tout cas peut-être celui que je préfère...
-"Piège de cristal" : Le chef-d'oeuvre absolu de McTiernan !! Génial et abouti du début à la fin, parfait de tous les points de vue, un film qui se regarde encore et encore et qui trouve jouissance chez le spectateur à chaque vision !! Un des plus grands films des années 80...
-"Last action hero" : La grosse déconnade bien voulue et bien sentie avec un Schwarzy qui s'autoparodie avec élégance et tchatche... Pas un grand film, mais un excellent divertissement, continuellement maitrisé, fait avec soin et offrant une superbe lecture ironique et parodique du cinéma d'action hollywoodien...
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J'adore complètement, mais c'est vrai que j'ai encore "Le 13ème guerrier" en travers de la gorge (excusable, car McTiernan n'a pas eu le final cut, dommage, car avec la fameuse heure en plus, ça aurait pu être un petit bijou...), et surtout j'ai trouvé "Rollerball" (beuargh...) et "Basic" franchement très mauvais...
Et un "Thomas Crown" très sympa, différent de l'original, mais très élégant...
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Ils sont autant gauchistes que le predator est écolo.Alcatel a écrit : Il faut ouvrir les yeux, le projet était miné de bout en bout. Entre les méchants qui sont d'anciens gauchistes allemands
Don Siegel a réussi à faire un film qui est à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire du cinéma policier à partir de ce seul postulat. Le personnage principal est devenu un archétype, on le retrouve plus ou moins en filigrane et de manière plus ou moins consciente dans je ne sais combien de centaines de personnages de policiers depuis. Ensuite, dans le Siegel comme dans ce Mac Tiernan, on voit environ quatre ou cinq figures dépositaires de l'autorité, toutes à de faibles échelons : ça me semble un peu court pour extrapoler sur un éventuel rapport avec l'Etat dans son ensemble, surtout dans Piège de cristal. Ces personnages sont très secondaires, et il n'y a aucun questionnement sur l'autorité, le rapport entre la justice - institution et le sentiment de justice comme dans L'inspecteur Harry.Alcatel a écrit : le flic complètement individualiste et illégitime (il n'est pas dans son secteur d'opérations) qui s'élève contre les technocrates-et officiers-complètement-cons (belle image qu'on donne de l'autorité et de l'Etat)
Il n'y a pas de "rupture" définitive entre les deux, et il n'est pas forcément farfelu de penser qu'une femme soit contente de voir son époux la sauver, survivre et lui manifester des signes de tendresse après une telle épreuve. D'autant que rien ne dit que deux jours après, ils ne sont pas envoyés toute la vaisselle à la figure. Mais qu'elle soit ébahie et reconnaissante , qui plus est lorsqu'il s'agit d'un être qui lui est forcément cher, ça me semble bien naturel.Alcatel a écrit :l'épouse qui se réconcilie avec le mari du moment qu'il démontre qu'il en a "une grosse"...
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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Pour moi, oui, outre Rollerball, Basic.Colqhoun a écrit :Y a t-il un seul de ses films (excepté peut-être Rollerball) où ce n'est pas le cas ?Frank Bannister a écrit :Sa mise en scène est efficace et véritablement au service de son récit.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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Pour Rollerball (revu récemment) il y a débat. Par contre je te trouve dur avec Basic : certes, le scénario est totalement vain, mais la mise en scène sauve largement le film de l'oubli.harry callahan a écrit :Pour moi, oui, outre Rollerball, Basic.Colqhoun a écrit :Y a t-il un seul de ses films (excepté peut-être Rollerball) où ce n'est pas le cas ?
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Ben, Medicine Man, c'étais vraiment un film sans aucun interet. La mise en scène était assez molle.Colqhoun a écrit :Y a t-il un seul de ses films (excepté peut-être Rollerball) où ce n'est pas le cas ?Frank Bannister a écrit :Sa mise en scène est efficace et véritablement au service de son récit.
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Le meilleur des 3 est pour moi UNE JOURNEE EN ENFER. Il parvient à frapper plus fort que les déjà très forts DIE HARD 1 et 2. Et pour un film d'action, il s'agit à mes yeux de l'un des scénars les mieux ficelés que j'ai pu voir dans le genre.... si l'on ajoute à cela que les scènes d'action anthologiques s'enchaînent à la vitesse de l'éclair....
- Colqhoun
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Est-ce qu'un type bien estimé se retrouverait avec des projets comme Rollerball ou le 13ème guerrier, où il se retrouverait totalement éjecté des projets, sans pouvoir faire quoi que ce soit pour sauver ce qu'il a fait ? Sincèrement, j'en doute. Parallèlement, Mann peut monter des films comme the Insider ou Ali tout en les menant à bout sans que ces derniers ne soient alterés.phylute a écrit :Tout à fait d'accord, mais sous-estimé je trouve que c'est exagéré. Il est tout de même très très souvent cité aux côtés de Mann dans les réals les plus virtuoses du cinéma contemporain.
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Parfois je me demande si au lieu de blâmer seulement les producteurs, McT ne serait pas lui même pour quelquechose dans ses derniers (relatifs) naufrages cinématographiques. Au lieu d'être une victime du système ilk me donne plutôt l'impression d'avoir perdu la gnake nécessaire pour se battre dans le monde des studios.Colqhoun a écrit :Est-ce qu'un type bien estimé se retrouverait avec des projets comme Rollerball ou le 13ème guerrier, où il se retrouverait totalement éjecté des projets, sans pouvoir faire quoi que ce soit pour sauver ce qu'il a fait ? Sincèrement, j'en doute. Parallèlement, Mann peut monter des films comme the Insider ou Ali tout en les menant à bout sans que ces derniers ne soient alterés.phylute a écrit :Tout à fait d'accord, mais sous-estimé je trouve que c'est exagéré. Il est tout de même très très souvent cité aux côtés de Mann dans les réals les plus virtuoses du cinéma contemporain.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)