Il y avait un air de déjà entendu mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Peut-être qu'il s'agit tout simplement de compositions originales de Desplat??Jeremy Fox a écrit :D'ailleurs, le Lacrymosa et le Requiem, sais tu par qui ils ont été composés ?
Tree of life (Terrence Malick - 2011)
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
C'est ce que je pensais aussi car je ne les avais jamais entendu. Je n'ai pas vraiment accroché justement.Wagner a écrit : Peut-être qu'il s'agit tout simplement de compositions originales de Desplat??
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Je lis avec plaisir les avis reportés ici, en lesquels je retrouve une grande partie de mon ressenti.
La comparaison avec Inland Empire (que je trouve raté) me semble adéquate, j'avais failli la formuler hier également.
Il s'agit vraiment comme le souligne G.T.O. d'un film total, sans doute le plus fragile et personnel de son auteur, où Malick se livre entièrement et va jusqu'au bout de son cinéma en larguant complètement les amarres. J'ai rarement vu une telle symphonie d'images, mise en forme de façon aussi libre et fragmentée, selon une logique de sensorialité aussi poussée. Me restent aujourd'hui quantité d'images magnifiques (le grenier exigü, les paysages lunaires, la porte dans le désert...), de scènes poignantes (la réconciliation pudique entre les deux frères, c'est quelque chose d'assez bouleversant, par exemple), mais aussi une impresson de saturation absolue, de ressassement, de trop-plein qui symptomatise parfaitement la sensibilité obsessionnelle et très naïve de son auteur (combien de plans captant le soleil couchant, bas à l'horizon et en arrière-plan des personnages ?).
Bref, les assez nombreux réfractaires au cinéaste peuvent s'abstenir.
Sinon je me sens assez proche de ce qu'en dit Momcilovic dans Chronicart :
http://www.chronicart.com/cannes2011/cannes11_1705.php
La comparaison avec Inland Empire (que je trouve raté) me semble adéquate, j'avais failli la formuler hier également.
Il s'agit vraiment comme le souligne G.T.O. d'un film total, sans doute le plus fragile et personnel de son auteur, où Malick se livre entièrement et va jusqu'au bout de son cinéma en larguant complètement les amarres. J'ai rarement vu une telle symphonie d'images, mise en forme de façon aussi libre et fragmentée, selon une logique de sensorialité aussi poussée. Me restent aujourd'hui quantité d'images magnifiques (le grenier exigü, les paysages lunaires, la porte dans le désert...), de scènes poignantes (la réconciliation pudique entre les deux frères, c'est quelque chose d'assez bouleversant, par exemple), mais aussi une impresson de saturation absolue, de ressassement, de trop-plein qui symptomatise parfaitement la sensibilité obsessionnelle et très naïve de son auteur (combien de plans captant le soleil couchant, bas à l'horizon et en arrière-plan des personnages ?).
Bref, les assez nombreux réfractaires au cinéaste peuvent s'abstenir.
Sinon je me sens assez proche de ce qu'en dit Momcilovic dans Chronicart :
http://www.chronicart.com/cannes2011/cannes11_1705.php
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Pas un mot sur les acteurs ?
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Personnellement, je n'ai jamais été fan de Brad Pitt. Ici, il est plutôt bon mais sans éclat particulier. Sean Penn passe peu de temps à l'écran, et doit avoir trois répliques à tout casser. Jessica Chastain est assez touchante et gracieuse ; des trois vedettes, elle est à mon sens celle qui marque le plus durablement l'écran. En fait, les personnages principaux sont les enfants. Et parmi eux, j'aime beaucoup le frère cadet, le petit blondinet, que j'ai trouvé franchement émouvant.Boubakar a écrit :Pas un mot sur les acteurs
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
C'est d'ailleurs assez caractéristique à quel point le public n'a réagi favorablement que lorsqu'il est en terrain connu, les mines et mimiques des enfants, et encore à condition que ce soit drôle et touchant parce que les pulsions de l'aîné gênaient déjà beaucoup plus. Dès qu'on sort de ce cadre, y'a plus personne, c'est long et fumeux.
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Attention mon avis contient des SPOILERS !
Avant de parler du film en particulier, je voudrais que c'était une de mes plus insolites expériences dans une salle de cinéma... Une queue monstre avant d'entrer, avec des adolescentes fans de Brad Pitt, des gamins de 8 ans en pagaille et mêmes des personnes s'attendant à un film d'action (si, si !!! Authentique !!!). Résultat, après dix minutes de film, au moins 40 personnes ont quitté la salle, avec des jets sur l'écran de bouteilles, des cris et des "C'est nuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuul".
Passé cette introduction, le film.
Malgré ce remue-ménage, j'avoue avoir également eu du mal à entrer dans le film lors des 10 premières minutes. Mais après, inexplicablement, j'ai été vite pris par une sorte d'hypnose cinématographique, qui m'a littéralement scotché et laissé bouche bée...
Je suis sorti avec la sensation à la fois dérangeante et plaisante d'avoir vu une oeuvre extrêmement intime, une vision tellement personnelle de ce que l'on voit à l'écran que ce partage proposé par Malick m'a bouleversé.
Il est inutile de le nier, le film est visuellement extraordinaire. Chaque plan est d'une méticulosité hallucinante. Il m'apparaît évident que les richesses de l'image sont innombrables et impossibles à les déceler entièrement, qu'il y en a beaucoup à dire.
Lorsque Malick filme l'évolution de la vie, pour moi on atteint le pur cinéma : des images, un rythme musical savant et la profession de foi du film. Une séquence dans tout cela est particulièrement splendide (beaucoup la trouveront ridicule) : un espèce de raptor semble prendre pitié d'une éventuelle proie blessée. Moment troublant qui semble annoncé un parallèle avec ce que l'on verra plus tard dans le film (l'aîné des frères qui prend conscience de sa domination sur son cadet)...
La vie du personnage joué par Sean Penn (qui se balade dans les architectures de New York) est mis en parallèle avec le milieu dans lequel travaillait son père (une industrie des années 50). Lors de son enfance, le père lui dit de ne pas suivre sa voie. Dès lors, on sait que la vie de Sean Penn est en train de se rater et le travail de réminiscence et de deuil qu'il se procure l'aidera probablement à comprendre à trouver une issue. "I do what I hate, se dit Jack enfant.
Les plus beaux moments du film sont pourtant ce qui paraissent les plus simples. L'évolution de l'enfance de Jack se met donc en corrélation avec l'évolution de la vie. Choisissant évidemment une narration enchevêtrée et elliptique, Malick réfléchit sur une portion de vie, qui ne doit pas être éloignée de la sienne. Tout ce qui touche au cocon familial est, en ce qui me concerne, superbe. Comme Wagner, j'ai rarement ressenti et vu une telle justesse dans l'observation des comportements. On croit dur comme fer à la description de cette famille. Jack, bébé, en gros plans magnifiques, un travelling qui suit les premiers pas de l'enfant, les premiers balbutiements vocaux = amour exclusif. L'arrivée d'un frère = curiosité puis jalousie colérique, sublimement rendu dans ce film, je trouve... Les relations contradictoires du père avec ses trois enfants (en particulier avec Jack) sont également impeccablement croquées. Brad Pitt est exemplaire de sobriété et contraste bien avec la Mère, devenant volontairement une incarnation de Pureté, une image déifiée, une représentation de la Bonté, qui marque à juste titre les souvenirs de Jack.
La simplicité est ici transcendée par la puissance des mouvements de caméra et me donne l'impression de voir ces séquences pour la première fois. Du coup, mon adhésion aide à être touché. Je prends comme exemple la séquence où Brad Pitt tient son fils par le cou et/où l'épaule : ils sont filmés de dos, la caméra les suit de manière fluide. On entend le fils renifler, il pleure car son père lui reproche qu'il a mal tondu la pelouse en lui montrant les endroits en question... Puis soudain, le gosse le serre dans ses bras. Bouleversant...
La question paternelle est remise en question. Quand on a le travail, on est responsable et on se sent dominateur, quand on ne l'a plus, on se repentit car on sait qu'on n'est plus un modèle.
Puis l'enfant Jack devient un adolescent, et la bifurcation comportementale se fait discrètement jusqu'à une petite séquence dont je ne dévoilerais pas le contenu, mais qui tient le spectateur en haleine, avec un sens du suspense aussi bref que magistral...
Le dernier quart d'heure du film (à mon sens, le plus sur le fil) est, encore une fois à mes yeux, éblouissant, car cela atteint quelque chose que JE me suis déjà imaginé une fois atteint un certain âge : préserver l'image de mes parents, de mes frères et soeurs, à leur plénitude...
C'est de ces moments que je considère The Tree of Life comme une oeuvre magnifique car elle renvoie à une vision totalement intérieure, entièrement personnelle, extrêmement intime... et dont je me sens proche...
Avant de parler du film en particulier, je voudrais que c'était une de mes plus insolites expériences dans une salle de cinéma... Une queue monstre avant d'entrer, avec des adolescentes fans de Brad Pitt, des gamins de 8 ans en pagaille et mêmes des personnes s'attendant à un film d'action (si, si !!! Authentique !!!). Résultat, après dix minutes de film, au moins 40 personnes ont quitté la salle, avec des jets sur l'écran de bouteilles, des cris et des "C'est nuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuul".
Passé cette introduction, le film.
Malgré ce remue-ménage, j'avoue avoir également eu du mal à entrer dans le film lors des 10 premières minutes. Mais après, inexplicablement, j'ai été vite pris par une sorte d'hypnose cinématographique, qui m'a littéralement scotché et laissé bouche bée...
Je suis sorti avec la sensation à la fois dérangeante et plaisante d'avoir vu une oeuvre extrêmement intime, une vision tellement personnelle de ce que l'on voit à l'écran que ce partage proposé par Malick m'a bouleversé.
Il est inutile de le nier, le film est visuellement extraordinaire. Chaque plan est d'une méticulosité hallucinante. Il m'apparaît évident que les richesses de l'image sont innombrables et impossibles à les déceler entièrement, qu'il y en a beaucoup à dire.
Lorsque Malick filme l'évolution de la vie, pour moi on atteint le pur cinéma : des images, un rythme musical savant et la profession de foi du film. Une séquence dans tout cela est particulièrement splendide (beaucoup la trouveront ridicule) : un espèce de raptor semble prendre pitié d'une éventuelle proie blessée. Moment troublant qui semble annoncé un parallèle avec ce que l'on verra plus tard dans le film (l'aîné des frères qui prend conscience de sa domination sur son cadet)...
La vie du personnage joué par Sean Penn (qui se balade dans les architectures de New York) est mis en parallèle avec le milieu dans lequel travaillait son père (une industrie des années 50). Lors de son enfance, le père lui dit de ne pas suivre sa voie. Dès lors, on sait que la vie de Sean Penn est en train de se rater et le travail de réminiscence et de deuil qu'il se procure l'aidera probablement à comprendre à trouver une issue. "I do what I hate, se dit Jack enfant.
Les plus beaux moments du film sont pourtant ce qui paraissent les plus simples. L'évolution de l'enfance de Jack se met donc en corrélation avec l'évolution de la vie. Choisissant évidemment une narration enchevêtrée et elliptique, Malick réfléchit sur une portion de vie, qui ne doit pas être éloignée de la sienne. Tout ce qui touche au cocon familial est, en ce qui me concerne, superbe. Comme Wagner, j'ai rarement ressenti et vu une telle justesse dans l'observation des comportements. On croit dur comme fer à la description de cette famille. Jack, bébé, en gros plans magnifiques, un travelling qui suit les premiers pas de l'enfant, les premiers balbutiements vocaux = amour exclusif. L'arrivée d'un frère = curiosité puis jalousie colérique, sublimement rendu dans ce film, je trouve... Les relations contradictoires du père avec ses trois enfants (en particulier avec Jack) sont également impeccablement croquées. Brad Pitt est exemplaire de sobriété et contraste bien avec la Mère, devenant volontairement une incarnation de Pureté, une image déifiée, une représentation de la Bonté, qui marque à juste titre les souvenirs de Jack.
La simplicité est ici transcendée par la puissance des mouvements de caméra et me donne l'impression de voir ces séquences pour la première fois. Du coup, mon adhésion aide à être touché. Je prends comme exemple la séquence où Brad Pitt tient son fils par le cou et/où l'épaule : ils sont filmés de dos, la caméra les suit de manière fluide. On entend le fils renifler, il pleure car son père lui reproche qu'il a mal tondu la pelouse en lui montrant les endroits en question... Puis soudain, le gosse le serre dans ses bras. Bouleversant...
La question paternelle est remise en question. Quand on a le travail, on est responsable et on se sent dominateur, quand on ne l'a plus, on se repentit car on sait qu'on n'est plus un modèle.
Puis l'enfant Jack devient un adolescent, et la bifurcation comportementale se fait discrètement jusqu'à une petite séquence dont je ne dévoilerais pas le contenu, mais qui tient le spectateur en haleine, avec un sens du suspense aussi bref que magistral...
Le dernier quart d'heure du film (à mon sens, le plus sur le fil) est, encore une fois à mes yeux, éblouissant, car cela atteint quelque chose que JE me suis déjà imaginé une fois atteint un certain âge : préserver l'image de mes parents, de mes frères et soeurs, à leur plénitude...
C'est de ces moments que je considère The Tree of Life comme une oeuvre magnifique car elle renvoie à une vision totalement intérieure, entièrement personnelle, extrêmement intime... et dont je me sens proche...
Dernière modification par Watkinssien le 17 mai 11, 11:44, modifié 1 fois.
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
yes, bienvenue au club
Le film détruit une de mes vieilles croyances selon laquelle la psychologie relève de l'écriture romanesque, tandis que le cinéma doit y renoncer pour privilégie l'image pure, l'image qui renvoie à l'image. Tree of life conjugue les deux.
Le film détruit une de mes vieilles croyances selon laquelle la psychologie relève de l'écriture romanesque, tandis que le cinéma doit y renoncer pour privilégie l'image pure, l'image qui renvoie à l'image. Tree of life conjugue les deux.
Dernière modification par Wagner le 17 mai 11, 11:25, modifié 1 fois.
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Edité
Dernière modification par AtCloseRange le 17 mai 11, 12:17, modifié 1 fois.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Superbe texte Watkinssien ! J'espère de tout coeur pouvoir éprouver tout ceci à la deuxième vision en DVD. Je suis peut-être passé à côté déjà à cause d'une copie qui ne m'a pas du tout rendu la photographie belle et qui m'a pour ça tout de suite tenu à l'écart de l'ensemble (comme ça m'était arrivé pour La ligne rouge, A.I., Open Range que j'ai adoré ensuite en DVD). Par exemple, j'ai trouvé les couleurs des deux plans sur le champ de tournesol absolument hideuses.
Je pense ne plus donner d'avis suite à la vision d'un film au cinéma dans des conditions de visionnage déplorables
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
projection numérique impeccable pour ma part, la palette des couleurs de Malick est tout sauf clinquante, j'y ai retrouvé les cieux qui tirent vers les blancs des Moissons du ciel, toujours ce refus du bleu profond au filtre polarisant de carte postaleJeremy Fox a écrit :Superbe texte Watkinssien ! J'espère de tout coeur pouvoir éprouver tout ceci à la deuxième vision en DVD. Je suis peut-être passé à côté déjà à cause d'une copie qui ne m'a pas du tout rendu la photographie belle et qui m'a pour ça tout de suite tenu à l'écart de l'ensemble (comme ça m'était arrivé pour La ligne rouge, A.I., Open Range que j'ai adoré ensuite en DVD). Par exemple, j'ai trouvé les couleurs des deux plans sur le champ de tournesol hideux.
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
C'est le genre de réaction légitime (moi même en tant que spectateur je l'ai déjà éprouvé) qui donne envie de changer de métier...Jeremy Fox a écrit :Superbe texte Watkinssien ! J'espère de tout coeur pouvoir éprouver tout ceci à la deuxième vision en DVD. Je suis peut-être passé à côté déjà à cause d'une copie qui ne m'a pas du tout rendu la photographie belle et qui m'a pour ça tout de suite tenu à l'écart de l'ensemble (comme ça m'était arrivé pour La ligne rouge, A.I., Open Range que j'ai adoré ensuite en DVD). Par exemple, j'ai trouvé les couleurs des deux plans sur le champ de tournesol absolument hideuses.
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Merci, même si je me rends compte que j'ai fait plein de fautes grammaticales et d'orthographes . Bon, c'est un avis à chaud en même temps...Jeremy Fox a écrit :Superbe texte Watkinssien ! J'espère de tout coeur pouvoir éprouver tout ceci à la deuxième vision en DVD. Je suis peut-être passé à côté déjà à cause d'une copie qui ne m'a pas du tout rendu la photographie belle et qui m'a pour ça tout de suite tenu à l'écart de l'ensemble (comme ça m'était arrivé pour La ligne rouge, A.I., Open Range que j'ai adoré ensuite en DVD). Par exemple, j'ai trouvé les couleurs des deux plans sur le champ de tournesol absolument hideuses.
Je pense ne plus donner d'avis suite à la vision d'un film au cinéma dans des conditions de visionnage déplorables
Pour te rassurer, la copie du film était également décevante. Mais j'en ai fait abstraction et en plus j'étais installé dans les premiers rangs de devant. J'en ai pris plus facilement plein les yeux.
Mais c'est tout sauf étonnant que le film divise autant. C'est trop spécial.
Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que Malick raconte l'histoire la plus intime avec une audace largement monumentale.
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Juste par curiosité, savez vous s'il s'agissait de projection en numérique ou bien en 35 mm ?Watkinssien a écrit :Merci, même si je me rends compte que j'ai fait plein de fautes grammaticales et d'orthographes . Bon, c'est un avis à chaud en même temps...Jeremy Fox a écrit :Superbe texte Watkinssien ! J'espère de tout coeur pouvoir éprouver tout ceci à la deuxième vision en DVD. Je suis peut-être passé à côté déjà à cause d'une copie qui ne m'a pas du tout rendu la photographie belle et qui m'a pour ça tout de suite tenu à l'écart de l'ensemble (comme ça m'était arrivé pour La ligne rouge, A.I., Open Range que j'ai adoré ensuite en DVD). Par exemple, j'ai trouvé les couleurs des deux plans sur le champ de tournesol absolument hideuses.
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Pour te rassurer, la copie du film était également décevante. Mais j'en ai fait abstraction et en plus j'étais installé dans les premiers rangs de devant. J'en ai pris plus facilement plein les yeux.
Mais c'est tout sauf étonnant que le film divise autant. C'est trop spécial.
Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que Malick raconte l'histoire la plus intime avec une audace largement monumentale.
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Me concernant, ce n'était pas de la HD (petit cinéma art et essai qui ne semble jamais avoir été restauré depuis que je le connais, ça doit bien faire 30 ans). Mais c'était le seul moyen de la voir en VO.
C'est là le problème : j'ai le choix entre belles copies en VF (et encore, belles ce n'est pas toujours évident ; elles sont souvent un peu trop sombres à mon goût) et mauvaises copies en VO. Résultat, je vais désormais me tourner encore plus exclusivement vers le support DVD/BR. Il me faudra juste être patient.
C'est là le problème : j'ai le choix entre belles copies en VF (et encore, belles ce n'est pas toujours évident ; elles sont souvent un peu trop sombres à mon goût) et mauvaises copies en VO. Résultat, je vais désormais me tourner encore plus exclusivement vers le support DVD/BR. Il me faudra juste être patient.