Land of plenty (Wim Wenders, 2004)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Land of plenty (Wim Wenders, 2004)
Alors, personne ne l'a vu?
Etonnant, ça, quand même.
* trop de films tue les films *
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- Flol
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Le forumeur se nommant Enzo est un fan endurci de ce film. Et apparemment, il est tout seul donc il lutte à chaque fois pour faire comprendre à tout le monde qu'en fait, ce film est un chef-d'oeuvre.
Mais jusqu'à présent, il n'y est jamais parvenu.
Donc attends-toi à le voir débarquer dans peu de temps.
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- Beule
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L’impression que Wenders échoue à dresser l’état des lieux souhaité par le simple truchement de sa mise en scène, trop erratique bien qu’elle dispense quelques plages d’une émotion simple et flagrante, sculptée par une très belle bande-son.
En dépit du montage alterné, les points de vue respectifs des deux protagonistes sur le mal qui ronge leur patrie blessée ne semblent jamais se confronter, se mesurer et au final la collusion apparaît forcée, outrée.
D’autant que même si la sensibilité de Wenders épouse la clairvoyance lucide et patiente, la foi humaine de la jeune Lana, il force par trop le trait sur son oncle qu’il transforme en figure bateau de vétéran du Vietnam traumatisé et investi d’une mission pour sa patrie et pour la sauvegarde du monde libre. Jusqu’au déséquilibre tant la figure devient envahissante, souvent pathétiquement grotesque, jusqu’à la caricature, en tout cas dépourvue de toute saveur synthétique de cette Amérique post 11 septembre repliée dans l’inanité de la paranoïa sécuritaire.
Wenders doit au final se résoudre à résumer son message de but en blanc, en un dialogue lourdement didactique. Et de balayer de la sorte, comme dans un aveu d’impuissance, deux heures d‘errances assez vaines bien que, c'est vrai, souvent fascinantes.
Le titre emprunte bien son sens à la chanson de Leonard Cohen, qui est d'ailleurs au programme de la BO.
En dépit du montage alterné, les points de vue respectifs des deux protagonistes sur le mal qui ronge leur patrie blessée ne semblent jamais se confronter, se mesurer et au final la collusion apparaît forcée, outrée.
D’autant que même si la sensibilité de Wenders épouse la clairvoyance lucide et patiente, la foi humaine de la jeune Lana, il force par trop le trait sur son oncle qu’il transforme en figure bateau de vétéran du Vietnam traumatisé et investi d’une mission pour sa patrie et pour la sauvegarde du monde libre. Jusqu’au déséquilibre tant la figure devient envahissante, souvent pathétiquement grotesque, jusqu’à la caricature, en tout cas dépourvue de toute saveur synthétique de cette Amérique post 11 septembre repliée dans l’inanité de la paranoïa sécuritaire.
Wenders doit au final se résoudre à résumer son message de but en blanc, en un dialogue lourdement didactique. Et de balayer de la sorte, comme dans un aveu d’impuissance, deux heures d‘errances assez vaines bien que, c'est vrai, souvent fascinantes.
Le titre emprunte bien son sens à la chanson de Leonard Cohen, qui est d'ailleurs au programme de la BO.
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- Stagiaire
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La bande-annonce me pousse aussi à voir le film, mais comme je l'ai dit dans un autre topic, mon cinéma ne passe que des "films qui marchent", les films plutôt commerciaux, et je ne peux pas me déplacer vers d'autres cinémas de ma région.
J'adore PARIS TEXAS comme je m'endors devant THE MILLION DOLLAR HOTEL. Ici, il faut voir, j'espère que la bande annonce ne montre pas tout le film...
J'adore PARIS TEXAS comme je m'endors devant THE MILLION DOLLAR HOTEL. Ici, il faut voir, j'espère que la bande annonce ne montre pas tout le film...
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- Machino
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J'ai vu le film ce soir et il m'a déçu.
J'ai trouvé certains personnages peu crédibles, d'autres caricaturaux...
Quant à la métaphore sur les Etats-Unis actuels, elle est assez convenue, n'évoquant jamais les fondements du sentiment de haine qu'ils provoquent dans plusieurs parties du monde. La nièce semble penser que le monde occidental a commis des erreurs et que c'est la raison de cette "haine", mais jamais dans le film, n'est évoquée la domination et l'exploitation économique...
Finalement, le film a pour intérêt de montrer que la religion n'est pas qu'un élément diviseur mais au contraire quelque chose qui peut rassembler, mais je pense que même dans ce cas-là, elle est largement insuffisante pour changer les choses.
Ca n'a pas grand chose à voir mais Bush vient de dire (enfin hier mais sur france 2 c'est maintenant) qu'il "apercevait la vallée verdoyante de la paix", voilà la solution !!
J'ai trouvé certains personnages peu crédibles, d'autres caricaturaux...
Quant à la métaphore sur les Etats-Unis actuels, elle est assez convenue, n'évoquant jamais les fondements du sentiment de haine qu'ils provoquent dans plusieurs parties du monde. La nièce semble penser que le monde occidental a commis des erreurs et que c'est la raison de cette "haine", mais jamais dans le film, n'est évoquée la domination et l'exploitation économique...
Finalement, le film a pour intérêt de montrer que la religion n'est pas qu'un élément diviseur mais au contraire quelque chose qui peut rassembler, mais je pense que même dans ce cas-là, elle est largement insuffisante pour changer les choses.
Ca n'a pas grand chose à voir mais Bush vient de dire (enfin hier mais sur france 2 c'est maintenant) qu'il "apercevait la vallée verdoyante de la paix", voilà la solution !!
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- Mogul
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Le film est certes imparfait, mais je trouve que Wenders s'en sort très bien en évitant tous les écueils dans cette confrontation entre deux personnages antagonistes. Il n'y a pas d'échanges d'arguments, ce n'est pas un film "politique" malgré les apparences. Loin de toute intention intellectuelle ou auteurisante, Wenders brosse avec lucidité des figures simples et non simplistes : le vétéran du Vietnam traumatisé et paranoiaque peut sembler caricatural mais il ne l'est pas. La jeune fille naive et idéaliste ne l'est pas non plus. John Diehl et Michelle Williams sont vraiment étonnants, et superbement dirigés.Tuck pendleton a écrit :pourrais tu develloper?
Wenders offre surtout un regard généreux et plein de sensibilité sur une Amérique bouleversée : il aime ce pays, il filme sa souffrance, son bouleversement affectif. Le ton est paisible, jamais misérabiliste. C'est aussi un film d'atmosphère, et les deux heures sont vraiment envoutantes, très joliment photographiés, et la BO est sublime.
Ce qui fascine ici, c'est les rencontres (souvent étranges d'ailleurs) entre tous les personnages, premiers et seconds roles. Là, Wenders fait preuve d'une grande maitrise de la mise en scène. Rien que pour ça, il faut absolument voir Land of Plenty.
- Colqhoun
- Qui a tué flanby ?
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Ah tiens j'avais complétement zappé ce topic.ratatouille a écrit :Le forumeur se nommant Enzo est un fan endurci de ce film. Et apparemment, il est tout seul donc il lutte à chaque fois pour faire comprendre à tout le monde qu'en fait, ce film est un chef-d'oeuvre.
Mais jusqu'à présent, il n'y est jamais parvenu.
Donc attends-toi à le voir débarquer dans peu de temps.
Donc oui, The Million Dollar Hotel est un chef d'oeuvre, donnant lieu à deux interprétations magnifiques (Jeremie Davis et Milla Jovovich, angélique) pour une histoire touchante, émouvante et quelque peu magique. Mais sur ce coup, je suis tout seul....
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Surtout pour ce qui est de l'interprétation magnifique de Jeremy Davies... Enfin, il y a tout de même quelques jolis éclats dans ce Wenders.Enzo a écrit :Ah tiens j'avais complétement zappé ce topic.ratatouille a écrit :Le forumeur se nommant Enzo est un fan endurci de ce film. Et apparemment, il est tout seul donc il lutte à chaque fois pour faire comprendre à tout le monde qu'en fait, ce film est un chef-d'oeuvre.
Mais jusqu'à présent, il n'y est jamais parvenu.
Donc attends-toi à le voir débarquer dans peu de temps.
Donc oui, The Million Dollar Hotel est un chef d'oeuvre, donnant lieu à deux interprétations magnifiques (Jeremie Davis et Milla Jovovich, angélique) pour une histoire touchante, émouvante et quelque peu magique. Mais sur ce coup, je suis tout seul....