C'est dingue. Comme la vague, ça revient cycliquement.
J'ai trouvé
Confessions d'un homme dangereux parfaitement artificiel, poseur et sans réel intérêt.
La fête du feu, c'est du Farhadi qui fait ses gammes. Son système sur la quotidienneté des enjeux qui se retournent contre les personnages n'est qu'en embryon. L'intrigue est vraiment peu captivante et le film, très mineur du coup.
Anorya, tu veux vraiment qu'on parle d'
Au hasard Balthazar ? OK.
Pour ce que cette initiation à Bresson me montre de son univers, je le rejette catégoriquement sur le plan philosophique (et cinématographique aussi parce que bon sang, qu'est-ce que c'est chiant et plat !). Ce n'est pas que le film soit déprimant. J'adooooore les films déprimants. Là pour le coup, on est dans du pur dolorisme drapé de misanthropie qui me gonflent extraordinairement. Le dernier film à m'avoir saoulé comme ça, c'était
De la vie des marionnettes de Bergman, autre misanthrope refoulé à côté de la plaque quand il s'abandonne à ses penchants bilieux. Le chemin de croix de cet âne n'est qu'un prétexte à un panorama arrogant de la médiocrité et de la vilenie humaines dans tout ce qu'elles peuvent avoir de minable, de méchant, de cruel, de bête, de neurasthénique, j'en passe. Aucune nuance, que de la gratuité, que de la complaisance : rien n'est à sauver, rien ne sauvera l'humanité, l'âne est baladé à leur gré dans un rôle d'éponge pénitentielle et sacrificielle. Des acteurs inexpressifs qui débitent des dialogues à la Godard pour des personnages-robots se définissant cliniquement dans leur absence d'humanité, d'affect. La démonstration et le style m'ont été insupportables. Ce film exsude l'auto-satisfaction, c'est une foutue cellule de prison d'1h30. Je déteste ces visions du monde se complaisant goulument dans leur pessimisme, leur détestation de l'humain et dans la souffrance comme cause et remède. Rien de "beau" ne peut et ne pourra jamais naître de ce film, pour moi. Désolé.
Ça n'empêche pas que je reconnaisse les qualités esthétiques et la singularité du style. D'où la moyenne. Et puis l'âne joue bien, lui.
'Fin bon, rassurez-vous, hein. Ça vient des films sur lesquels je tombe. Ils ne me plaisent pas ou peu, c'est tout. Tous ceux que je revois me remettent - heureusement - d'aplomb.