Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Anorya
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Anorya »

Harkento a écrit : Pss : Nicolas Roeg rentre définitivement dans le cercle de mes réalisateurs préférés.
Bienvenue au club. :D
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gnome
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Message par gnome »

feb a écrit :Décidément...

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Nostalghia - Andreï Tarkovski (1983)
Superbe... :D
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Federico
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Message par Federico »

gnome a écrit :
Harkento a écrit :THX 1138 - director's cut (James Cameron) : 7 / 10 - U.S.A. [1971] ; Sci-fi, drame
Ce serait pas plutôt Goerges Lucas ? :fiou:
Tu veux dire György Lukács ? Mais c'est vrai qu'on s'y perd avec tous ces Hongrois d'Hollywood... :mrgreen: :arrow:
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
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Harkento
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Harkento »

Federico a écrit :
gnome a écrit : Ce serait pas plutôt Goerges Lucas ? :fiou:
Tu veux dire György Lukács ? Mais c'est vrai qu'on s'y perd avec tous ces Hongrois d'Hollywood... :mrgreen: :arrow:
Mais oui bon sang ... :uhuh:
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Thaddeus
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Thaddeus »

Ma claque du mois d'avril aura été Les Espions de Fritz Lang, fabuleuse redéclinaison de Mabuse (en mieux) et prototype de film d'espionnage qui la met profonde à la plupart des avatars du genre sortis depuis.

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Récapituatif en détail :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Effets secondaires (Steven Soderbergh, 2013)
Le film se ferme ironiquement comme il commence, dans un effet de symétrie qui témoigne, en un clin d’œil ludique au spectateur, de l’amusement de Soderbergh à nous amener là où on ne s’y attendait pas. Pour ce genre de thriller tarabiscoté faisant son miel des coups fourrés bien machiavéliques, c’est une qualité indispensable. L’affaire est donc impeccablement emballée, avortant sa ligne médico-politique en cours de route pour un suspense alambiqué, puis relançant le suspense dans un jeu de manipulations hérité de la plus pure tradition du genre : au finish, qui sera celui ou celle qui entubera tous les autres ? Avec toujours la même plus-value d’élégance discrète, de fine intelligence, et la confirmation que j’adore Jude Law. 4/6

Le héros sacrilège (Kenji Mizoguchi, 1955)
Les harmonies disloquées et chatoyantes, toutes en pastel ou en clair-obscur, tissent de leur réalisme altier cette nouvelle critique incisive du système féodal. Mizoguchi dépeint une société obnubilée par le pouvoir et célèbre l’apprentissage d’un homme qui refuse les obédiences de sa classe, rejette les images politiques de l’empereur et des dieux exhibées par les palanquins sacrés, s’allie à la classe montante des marchands pour combattre la corruption, le mensonge et l’oppression d’un ordre dépassé. La réflexion historique se développe à la faveur d’une structure complexe, d’une inversion des valeurs parentales habituelles (ici le père adoptif est intègre et généreux, la mère vile et cupide), et d’une quête d’identité qui, seule, permet au héros d’accéder à la vérité. 5/6

La lettre inachevée (Mikhail Kalatozov, 1959)
Que les amateurs de survivals s’empressent de découvrir la tragique aventure de ces quatre prospecteurs pris au piège de la Sibérie sauvage. Servi par les plans impossibles de Serguei Ouroussevski (à l’époque les chefs op’ osaient mouiller leurs chemises), Kalatozov vise une sidération plastique permanente : déserts gelés, nuages noirs percés de rayons aveuglants, forêts mourantes et calcinées, silhouettes perdues au sein d’immensités irréelles. Les notes lancinantes d’un amour éloigné, le geste de la femme qui, la dernière nuit, se blottit dans le duvet de l’homme pour conserver leur chaleur vitale, les bribes tenaces d’une humanité luttant sans répit contre les éléments racontent, plus de quarante ans avant Gerry, la dissolution terrible de l’être au sein d’un monde à l’hostilité sublime. 5/6

La vie de Jésus (Bruno Dumont, 1997)
Chronique du désœuvrement et du désarroi dans une ville du Nord, Bailleul, que Dumont filme avec un naturalisme brut mais très étudié. Les adolescents aux physiques ingrats zonent dans les rues, copulent, cachent leur douleur en s’enfermant en eux-mêmes, domestiquent une violence qu’ils contiennent jusqu’au point de rupture, et cultivent la solitude, la jalousie ou le racisme comme autant de détonateurs endormis. Expression d’une abjection ordinaire à laquelle la petite amie et la mère, bistrotière ronde et aimante, assistent navrées et impuissantes. Pourtant jamais le cinéaste ne se laisse aller à la condamnation morale, préférant montrer, remettre en perspective, et offrir sur la fin la possibilité d’un salut. Un premier film fort et singulier. 4/6

Les espions (Fritz Lang, 1928)
Inventant un échafaudage plus complexe et vertigineux encore que dans Le Docteur Mabuse, Lang approfondit sa description d’un monde à l’organisation secrète, souterraine, théâtre d’une lutte sans merci entre des êtres qui se manipulent, se dupent, élaborent des plans machiavéliques en exploitant les pièges des apparences et la dualité des sentiments. On est balloté d’un twist à un autre, fasciné par l’architecture inextricable d’un récit débridé, scotché devant la profusion des plans visionnaires, saisi par la lucidité coupante du propos : si le professeur japonais, défait par une vénéneuse tentatrice, se fait hara-kiri après avoir compris sa faillibilité, c’est sur scène que le méchant, démiurge de sa propre image, transforme le spectacle de sa mort en un grandiose baisser de rideau. 5/6

La belle endormie (Marco Bellocchio, 2012)
S’il freine la pompe formelle qui nourrissait les eaux de son précédent et magistral Vincere, Bellocchio n’en ose pas moins une structure chorale qui s’abreuve d’une demi-douzaine de lignes individuelles pour confronter les questions de la conscience, du choix et de la liberté au consentement de la fin de vie. Le refus de reconstituer l’affaire Eluana Englaro de front est louable mais, dans son éparpillement, le récit perd en autorité, peinant à approfondir avec une égale réussite les différents fragments de la mosaïque. Reste la vigueur d’une analyse psycho-sociétale précise, la belle unité romanesque de l’ensemble, et le plaisir de voir certains segments abattre leurs cartes lorsque l’on s’y attend le moins (ainsi des jolis échanges finaux entre la toxicomane et le médecin). 4/6

La maison du diable (Robert Wise, 1963)
Elle craque, elle respire, elle gémit cette maison du diable. L’efficacité avec laquelle Wise parvient à rendre compte d’une réalité surnaturelle, à forcer notre perception de spectateur en recourant aux effets suggestifs, en faisant travailler l’imagination bien davantage que le sursaut facile, est à cet égard plutôt bluffante. D’autant qu’il sait créer des caractères sommaires mais crédibles et apporter une humanité fragile à son portrait de femme borderline, progressivement gagnée par la folie des lieux. Reste que le film, un peu trop démonstratif et verrouillé, manque de trouble, de mystère, de vénéneuse ambiguïté – toutes qualités qui brillaient dans les admirables Innocents de Jack Clayton, la grande réussite du cinéma fantastique de l’époque. 4/6

Folies de femmes (Erich von Stroheim, 1922)
Tête tondue et monocle d’opérette, le (faux) comte Karamzin arbore la panoplie intégrale, se pavane dans son costume blanc de capitaine galonné aux bras de deux aventurières aussi cyniques que lui, simule les larmes pour soutirer l’argent des femmes qu’il séduit. Juste après une humiliation publique, il décide à peine contrarié de violer la simple d’esprit qui lui avait tapé dans l’œil. Il renvoie l’image sadienne d’une société du paraître et de l’hypocrisie, de l’argent et du sexe, cet envers de la domination et de la lutte des classes. Débutant dans le luxe opulent des palaces pour finir dans la nausée des égoûts, où l’on jette les cavadres des imposteurs, la satire véhicule une féroce volonté d’exorcisme sauvage dans la description des rapports humains. 4/6

La croisière du Navigator (Buster Keaton, 1924)
Le héros keatonien est un innocent qui se débat dans un environnement envahi par les calamités, qui déploie toutes les ressources d’une volonté tenace pour atteindre une victoire méritée. C’est un monomaniaque de l’action dont tout l’énergie est tendue vers un seul et unique but – le masque de flegme impassible traduit une opiniâtreté inépuisable, la fin justifie les moyens. Seuls à bord d’un paquebot qui dérive au milieu de l’océan, l’homme et la femme dont il cherche à gagner le cœur doivent ici lutter contre des éléments déchaînés, réinventer les règles de la survie, se confronter aux contingences de la réalité. Philosophie exploitée en une savante mécanique du gag, mais dont l’efficacité est loin d’atteindre une égale plénitude sur toute la durée du récit. 4/6

Le ventre de l’architecte (Peter Greenaway, 1987)
Berceau de la civilisation moderne, filmé comme un labyrinthe architectonique de marbre et de formes sphériques ou verticales, Rome est cette ville insolite où vient se perdre Stourley Kracklite. Obsédé par le génie d’Etienne-Louis Boullée, architecte visionnaire du XVIIIè siècle auquel il s’identifie, et par l’idée d’une mort qu’il sait toute proche, notre héros photocopie jusqu’à la névrose le nombril des statues, se laisse gagner par la paranoïa, se heurte à l’arrogante hostilité d’une haute société italienne qui lui prendra sa femme, son exposition et sa vie. Dans un monde de profit où l’artiste est condamné à tirer sa révérence, le cinéaste filme sa chute, triste et funèbre, avec une proximité inhabituelle qui la rend réellement touchante. 4/6

La lettre (William Wyler, 1940)
C’est en grande partie par son intelligence indiscutable des protagonistes féminins que le réalisateur s’extrait harmonieusement des lourdeurs démonstratives du mélo. Mais si Davis compose à nouveau l’une de ces héroïnes ambigües aux vices dissimulés dont elle a le secret, c’est également à travers les autres personnages (celui de l’avocat aux prises sa conscience, écartelé entre devoir et amitié, ou celui, muet et fascinant, de l’épouse eurasienne) que ce drame de la manipulation et de la culpabilité maintient un intérêt constant. Dans le décor un brin sulfureux de Singapour, sous la lune baignant les meurtres vengeurs d’une lueur blafarde, rivalités et mensonges amoureux composent une partition fatale et enveloppante. 4/6

The grandmaster (Wong Kar-wai, 2013)
La collision du style suave et langoureux du réalisateur avec l’univers du kung-fu, dont il prétend ambitieusement mettre en lumière l’histoire et la philosophie, menace à tout instant de s’avérer fatale : le déséquilibre est patent, le récit troué d’ellipses un peu malheureuses. Mais c’est oublier que le grand styliste qui est derrière la caméra ne sacrifie rien de sa poétique sur l’autel de l’effet rétinien. A son terme, la fresque, imposante et fertile en morceaux de choix (le splendide combat sur le quai de gare enneigé, à s’en manger les yeux), met la barre vers des eaux plus mélancoliques, pour mieux s’achever en un baquet empli de peines réprimées et d’occasions manquées à la Wong Kar-wai. On se dit alors que le cinéaste est loin d’avoir perdu la main. 4/6

La dernière corvée (Hal Ashby, 1973)
Visage poupin, air mutique et docile, nez baissé dans une peur permanente : pas possible de laisser ce môme purger huit ans de prison sans lui offrir auparavant quelques jours de bonheur, et une meilleure confiance en lui. Voilà ce à quoi vont s’employer ses deux escorteurs, sous-officiers râleurs avec le cœur sur la main, qui dissimulent une générosité sans calcul derrière un langage de charretier poète. La dernière corvée devient alors l’ultime virée, la traversée d’une Amérique marginale, la nouba de la conjuration et de l’affranchissement pour ce trio, rétif à l’autorité et à la loi du plus fort. Pétri d’humour et d’humanité, le film fait acte de foi envers les vertus de l’amitié, exhale un parfum poignant de revendication et d’affirmation de soi. 5/6



J'ai également découvert :

Le vent de la nuit (Philippe Garrel, 1999) - 4/6
Distant voices, still lives (Terence Davies, 1988) - 4/6
La maison de la radio (Nicolas Philibert, 2013) - 4/6
La grande évasion (John Sturges, 1963) - 5/6
Le temps de l'aventure (Jérôme Bonnell, 2013) - 4/6
La comédie de Dieu (João Cesar Monteiro, 1995) - 3/6
Les Croods (Chris Sanders, 2013) - 3/6
Une place au soleil (George Stevens, 1951) - 5/6
Bouge pas, meurs et ressuscite (Vitali Kanevski, 1989) - 3/6
La guerre des mondes (Byron Haskin, 1953) - 4/6
Frankenstein (James Whale, 1931) - 4/6
Macadam à deux voies (Monte Hellman, 1971) - 5/6
Massacre à la tronçonneuse (Tobe Hooper, 1974) - 4/6
The land of hope (Sono Sion, 2012) - 4/6
La folle journée de Ferris Bueller (John Hugues, 1986) - 5/6
Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Mars 2013 - Chronique d'un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 - Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013 - L'heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 - Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 - Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 - Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 - Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 - Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 - Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 - Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 - Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 - Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 - L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 - L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 - Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 - Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 - L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1966) Top 100
Octobre 2011 - Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 - Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 - Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 - L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
Juin 2011 - Ten (Abbas Kiarostami, 2002)
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Demi-Lune
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Demi-Lune »

Thaddeus a écrit :Ma claque du mois d'avril aura été Les Espions de Fritz Lang, fabuleuse redéclinaison de Mabuse (en mieux) et prototype de film d'espionnage qui la met profonde à la plupart des avatars du genre sortis depuis.
Faudra vraiment que je lui redonne sa chance un jour. Outre une entrée en matière marquante et quelques idées visuelles made in Lang, je m'étais énormément emmerdé. Trop long, ce film. Même si c'est vrai qu'il est matriciel à bien des égards.
Tu aurais dû élire le Kalatozov. :mrgreen:
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par locktal »

Harkento a écrit :Sous la pression de Locktal :wink: , je me suis enfin regarder Bad Timing de Nicolas Roeg que j'avais sur mon pc depuis quelques semaines. Le fait d'en parler dans le topic des présentations m'a motivé à le regarder dans la nuit d'hier à aujourd'hui .... et comme Locktal, je considère ce film comme le meilleur film du cinéaste à ce jour. Jamais je n'aurais pensé qu'il aille aussi loin dans les expérimentations avec le montage et les ellipses, procurant un vertige incroyable. Bref, on est le 1er Mai et je tiens déjà mon film du mois :

Bad Timing de Nicolas roeg : 9,5 / 10
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Ps : C'est fou comme Art Garfunkel est convaincant dans se rôle de séducteur obsessionnel !
Pss : Nicolas Roeg rentre définitivement dans le cercle de mes réalisateurs préférés. A mes yeux un des plus grands cinéastes contemporains, encore et toujours en avance sur son temps. Son style basé sur la fragmentation des scènes et le délitement n'a à mes yeux jamais été égalé, faisant de Roeg un artisan unique et précurseur, Bad Timing étant sans aucun doute l'incarnation la plus radicale de cette démarche si atypique (j'espère retrouvé cette patte dans ses autres films) .... d'ailleurs, pour ceux qui l'ont vu, je ne sais pas vous mais j'ai pour ma part beaucoup pensé à Inception dans la composition du récit, avec tout ces flashback qui se superposent et se chevauchent. Le début et la fin se font aussi echo un peu comme dans Inception (et je dis ça car je sais que les frères Nolan sont très fans de Nicolas Roeg et s'inspirent de ses oeuvres depuis leurs premiers métrages).
Content que ce film de Roeg t'ait plu, Harkento :wink: ! La première fois que j'avais découvert Bad timing, ce fut un sacré choc !
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Message par Harkento »

locktal a écrit :Content que ce film de Roeg t'ait plu, Harkento :wink: ! La première fois que j'avais découvert Bad timing, ce fut un sacré choc !
Je confirme pour le sacré choc !! :D
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par manuma »

Harkento a écrit :
locktal a écrit :Content que ce film de Roeg t'ait plu, Harkento :wink: ! La première fois que j'avais découvert Bad timing, ce fut un sacré choc !
Je confirme pour le sacré choc !! :D
Choc identique, même si à l'époque - étant encore au lycée - j'étais certainement un peu jeune pour en apprécier pleinement le contenu. En revanche, javais été vraiment scotché par cette narration atypique, la bande-son et Theresa Russell.

Quel dommage que l’œuvre eighties de Roeg végète ainsi dans l'oubli... en France du moins. Même s'ils n'égalent pas Bad Timing, des films comme Track 29 ou Castaway mériteraient d'être découvert ou redécouvert.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flavia »

Premier candidat

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Message par semmelweis »

Un premier candidat du mois de mai :
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Message par cinéfile »

Le mois commence fort avec :

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Un plaisir de tous les instants.
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Message par Harkento »

Le top du mois d'Avril:


Caotica Ana (Julio Medem)
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Dersou Ouzala (Akira Kurosawa)
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L'étrangleur de Boston (Richard Fleischer)
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That cold day in the park (Robert Altman)
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The swimmer (Frank Perry)
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Les proies (Don Siegel)
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Un crime dans la tête (John Frankenheimer)
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4 mouches de velours gris (Dario Argento)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Supfiction »

C'est la première fois que je tente de lister en fin de mois les films que j'ai vu. Ne l'ayant pas fait au fil des jours, j'en ai donc surement oublié mais voici mon film du mois et les films d'Avril.

Film du mois d'Avril : The mortal storm
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Autres premières visions :

Get Carter (1971)
Fleur pâle (1964 Masahiro Shinoda)
J'aime regarder les filles (2011 Pierre Niney, Lou de Laage)
La Colline des hommes perdus (Sean Connery)
Le Point de non Retour
Madigan - Police Sur La Ville (1968 Widmark, Fonda)
Safety Not Guaranteed (2012 Aubrey Plaza)
Un justicier dans la ville
Against All Odds - Contre Toute Attente (1984 Jeff Bridges, Rachel Ward, Richard Widmark, Jane Greer)
Alice Doesn't Live Here Anymore (1974 Scorcese)
Nous ne Vieillirons pas Ensemble (1972 Jobert, Jean Yanne, Pialat)
Les Proies (1971 Eastwood), un rôle excellent de Clint, dans l'esprit de Clark Gable dans Le roi et les quatre reines
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Le pistonné (Claude Berri, Coluche, Bedos)
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James Bond Moonraker
Elvis Presley Jailhouse Rock
We Want Sex Equality - Made In Dagenham (2010 Andrea Riseborough)
Capone (1975 Stallone, Cassavetes, Ben Gazzara)
Bon à rien
Le convoi maudit
La loi de la prairie
Désirs humains
Blondie Johnson
Thin Man goes home
The wolf man (1931) : ennui.. surtout en repensant à la version Nicholson!
Thé et Sympathie
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Revus :
James Bond Casino Royal
James Bond Quantum of Solace
Batman returns
James Bond Dangereusement votre
James Bond L'espion qui m'aimait
Gran Torino
Postman

TV :
La grande évasion
Futures vedettes (Marc Allégret, 1955)

Cinéma :
Le temps de l'aventure
Oblivion
The Grandmaster
The place beyond the pines
Effets secondaires
11.6
Dernière modification par Supfiction le 2 mai 13, 11:28, modifié 3 fois.
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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

Harkento a écrit :Le top du mois d'Avril:


Caotica Ana (Julio Medem)
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Film du mois pour moi aussi celui-là, ce n'est pas son plus maîtrisé mais ça prend tellement de risque et le voyage est si envoutant qu'on est captivé du début à la fin. La scène d'arrivée dans la réserve indienne, le trip !
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