Eros
3 Moyens-métrages assez inégaux par 3 réalisateurs qu'on ne présente plus entrecoupés par les magnifiques illustrations de Mattoti (bien mal filmées hélas).
Le dangereux fil des choses
Je m'attendais au pire et en fait non. C'est même assez beau et étonnant, avec de sympathiques cadrages et une certaine poésie chère au réalisateur (la scène de la cascade, la danse à oilpé sur la plage...). Seul problème : les dialogues pas toujours au top. Mais c'est quand même pas mal du tout au fond. Antonioni n'avait plus rien a dire sur la fin mais il le faisait encore remarquablement bien.
4/6
Equilibre
Le bidule de Soderbergh.
Gn'ai rien compris ni spécialement attendu. Pourtant il y a un traitement et une certaine beauté, des idées et de l'humour mais au final, ça se dégonfle bien sur la fin. C'est quoi le rapport avec eros ? La fille en bleu ? On est bête, voyons, c'était qu'un rêve. Surtout le rêve d'un employé américain trop stressé qui au fond ne fait qu'extrapoler sa vie quotidienne.
Pas mal vide la baudruche.
2/6
La main
Le sketch de Wong-Kar-Waï est le plus beau, le plus romantique, érotique (et contrairement aux deux autres, il fonctionne entièrement sur les non-dits. Bref ce n'est pas ici que vous verrez Gong Li nue
), hot mais aussi le plus triste et cruel. Histoire d'un amour qui ne va que dans un seul sens dans le Hong-Kong des années 60, fatalement tragique. Une histoire qui s'insère parfaitement dans l'univers de "In the mood for love" et "2046".
Terrible petit chef d'oeuvre bouleversant.
6/6 voire 7/6. Il les vaut.