Next of kin (Tony Williams - 1981)
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1981)
Joli ! Hâte de revoir tout ça en Blu-ray !
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1981)
Un entretien avec le réalisateur paru à la sortie du film...influences, technique et difficultés de financement:
https://issuu.com/libuow/docs/cinemapaper1982junno038
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1981)
Le blu-ray australien est prévu pour le 3 octobre.
La liste des bonus:
Audio commentary with Director Tony Willams and Producer Tim White
Audio commentary with cast members John Jarratt, Jackie Kerrin, Robert Ratti and Not Quite Hollywood Director, Mark Hartley.
Return to Montclare: Next of Kin Shooting locations revisited
Extended interviews from Not Quite Hollywood
Deleted Scenes
Original Theatrical Trailer
VHS Trailer
German Trailer
German Opening Credits
Before the Night is Out - Complete ballroom dancing footage from 1978
Image Gallery
Tony Williams shorts from 1971: Getting Together + The Day We Landed on the Most Perfect Planet in the Universe
La liste des bonus:
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1981)
Enfin !!!!!!!!! Très hâte de le découvrir (je savais ce qu'"il" en pensait donc... )
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Re: Montclare,rdv de l'horreur/Next of Kin (Tony Williams,19
Demi-Lune a écrit :SPOILERS. Après les gros enthousiasmes de mannhunter et Colqhoun, mon post risque de passer moyennement mais j'avoue quand même que c'est la déception qui prime concernant ma découverte de Montclare (en fait manny en parle tellement souvent que je me suis probablement fait de trop hautes attentes ). Je me demande si j'ai vu le même film que vous (il faut dire que c'était un rip de VHS moisie sans sous-titres...) parce qu'à part quelques jolis mouvements de caméra, quelques cadrages maîtrisés, quelques beaux ralentis et certains moments de tension (le chat et le dernier quart-d'heure essentiellement), je ne trouve pas franchement qu'il y ait de quoi s'en relever la nuit. Alors, Montclare est loin d'être mauvais ou raté : plusieurs points retiendront l'attention comme notamment le thème entêtant de Klaus Schultze, le fait d'installer l'intrigue dans une maison de retraite, ou le fait de privilégier l'atmosphère intérieure à la facilité d'effets choc. Il y a un effet visuel de travelling compensé pour créer un couloir qui s'étire qui fait forcément penser à la même scène dans Poltergeist ; il y a une ingénieuse et horrible énucléation, suivie d'un ralenti acrobatique en plongée totale, etc. Mais à côté de ça, le scénario m'a paru bien paresseux, c'est assez mou du genou et l'ambiance du film ne m'a pas semblé suffisamment forte pour qu'elle constitue la mécanique principale des séquences... résultat, le film paraît bien vide et comme l'indiquait déjà Colqhoun, tout repose sur les épaules d'une mise en scène qui ne suscitera pas chez moi de louanges démesurées sur l'ensemble. D'ailleurs, je me demande si Williams était dupe sur l'histoire qu'il avait à filmer, parce que plusieurs scènes donnent le sentiment qu'il "force" justement la mise en scène pour combler au maximum les faiblesses scénaristiques. Je pense spontanément, vers la fin, à cette lente construction d'une pyramide de morceaux de sucre qui devient un moment de tension et de suspense... sur le fait de savoir si la mignonne héroïne, traumatisée par ce qu'elle vient de vivre, parviendra à hisser les dernières pierres de son édifice !
Du même avis que Demi-Lune.
Un petit film exclusivement bâti -trop- sur la virtuosité de ses quelques effets, mouvements de caméra aussi virtuoses que vains, cache misère d’une écriture et direction d’acteurs déficients. Le scénario, une laborieuse enquête, se double ici d’une espèce d’introspection de l’héroïne, à coups de flash-back traumatiques, avec une couleur rouge que l’on décline tout au long du film, éléments dévoilant peu à peu un secret de famille tordu.
De grosses réserves aussi sur la tentative maladroite de synthèse entre le giallo et le style évocateur d’un certain cinéma australien, entre la combustion lente de ce dernier et un cinéma de « visions » qui s’inscrit mal dans l’économie générale du film. Reste quelques scènes sympas et une musique envoutante signée Klaus Schulze mais cela fait peu.
Un petit film exclusivement bâti -trop- sur la virtuosité de ses quelques effets, mouvements de caméra aussi virtuoses que vains, cache misère d’une écriture et direction d’acteurs déficients. Le scénario, une laborieuse enquête, se double ici d’une espèce d’introspection de l’héroïne, à coups de flash-back traumatiques, avec une couleur rouge que l’on décline tout au long du film, éléments dévoilant peu à peu un secret de famille tordu.
De grosses réserves aussi sur la tentative maladroite de synthèse entre le giallo et le style évocateur d’un certain cinéma australien, entre la combustion lente de ce dernier et un cinéma de « visions » qui s’inscrit mal dans l’économie générale du film. Reste quelques scènes sympas et une musique envoutante signée Klaus Schulze mais cela fait peu.
Dernière modification par G.T.O le 7 nov. 18, 11:31, modifié 1 fois.
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1982)
Si c"est un "giallo" je trouve qu'il lui manque la plupart des codes du genre...peu ou pas de meurtres à l'arme blanche, pas d'assassin ganté et/ou masqué, pas d'enquête policière, pas d'indice visuel/sonore à déchiffrer en fin de récit, etc. Je rejoins plus la définition de Francis Barbier dans sa chronique Devil Dead quand il évoque un croisement entre conte de fée, film de fantôme, thriller psychologique et récit initiatique.G.T.O a écrit :le giallo
Le film sera projeté sur grand écran au cinéma Max Linder à Paris début Décembre:
http://www.pifff.fr/2018/film-195-Next-of-Kin-fr
Dernière modification par mannhunter le 8 nov. 18, 11:12, modifié 1 fois.
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1982)
mannhunter a écrit :Si c"est un "giallo" je trouve qu'il lui manque la plupart des codes du genre...peu ou pas de meurtres à l'arme blanche, pas d'assassin ganté et/ou masqué, pas d'enquête policière, pas d'indice visuel/sonore à déchiffrer en fin de récit, etc.G.T.O a écrit :le giallo
Je ne trouve pas que le film soit si insituable que cela. Rien que le choix de l'héroïne, femme-enfant frêle aux prises avec une série de meurtres mystérieux, une initiation qui ressemble à une enquête sur un passé enfoui, l'ambiance onirique et érotique, l'hyper stylisation de la mise en scène, les mouvements de caméra, beaucoup de choses m'évoque les giallos d'Argento.
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1982)
Il y a une stylisation de la mise en scène chez les deux réalisateurs en effet mais le reste me parait moins évident
ça serait peut-être Argento qui évoquerait Williams alors, le côté "femme-enfant frêle" présent dans certains de ses gialli en effet mais après la sortie de "Next of kin" ("Trauma", "Opera")G.T.O a écrit :Rien que le choix de l'héroïne, femme-enfant frêle aux prises avec une série de meurtres mystérieux, m'évoque les giallos d'Argento.
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1982)
mannhunter a écrit :Il y a une stylisation de la mise en scène chez les deux réalisateurs en effet mais le reste me parait moins évident
ça serait peut-être Argento qui évoquerait Williams alors, le côté "femme-enfant frêle" présent dans certains de ses gialli en effet mais après la sortie de "Next of kin" ("Trauma", "Opera")G.T.O a écrit :Rien que le choix de l'héroïne, femme-enfant frêle aux prises avec une série de meurtres mystérieux, m'évoque les giallos d'Argento.
Enfin y avait déjà ça dans Suspiria que je sache, ce type d'héroïne chrysalide. D'ailleurs, les femmes, comme contrepoint vulnérable, est une constante de quelques gialli que j'ai pu voir. Pour moi, Next of Kin s'inscrit dans la lignée du genre, en plus de s'y attacher par le côté enquête sur un mystère. Il y a plusieurs points de connexion au genre.
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1982)
Mais "Suspiria" n"est pas un giallo justement , c'est un film fantastique, ces personnages de jeunes femmes dans le thriller via Argento n'apparaîtront qu'à partir d'"Opera", ses premiers essais dans le genre mettant en scène des enquêteurs masculins ("L'oiseau..", "Le chat..", "Quatre mouches...", "Ténèbres"...) Après si on doit comparer avec l'héroïne de "Suspiria", le personnage de Linda me paraît -un chouïa- plus incarné, on nous dévoile quelques légères bribes de son passé, elle a quelques attaches...le personnage principal de "Suspiria" est limite plus "abstrait", on ne sait rien de sa vie si ce n'est qu'elle débarque à l'aéroport pour venir étudier dans un pays étranger.G.T.O a écrit :Enfin y avait déjà ça dans Suspiria que je sache, ce type d'héroïne chrysalide.
Et aussi du slasher, et d'autres formes du cinéma de genre horrifique.G.T.O a écrit :D'ailleurs, les femmes, comme contrepoint vulnérable, est une constante de quelques gialli que j'ai pu voir.
...mais pas assez pour que je le considère comme un giallo.G.T.O a écrit :Il y a plusieurs points de connexion au genre.
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1982)
La question n’est pas de savoir si Suspiria est ou non un giallo mais plutôt d’affirmer que la présence féminine est une constante du genre et par extension d’Argento.mannhunter a écrit :Mais "Suspiria" n"est pas un giallo justement , c'est un film fantastique, ces personnages de jeunes femmes dans le thriller via Argento n'apparaîtront qu'à partir d'"Opera", ses premiers essais dans le genre mettant en scène des enquêteurs masculins ("L'oiseau..", "Le chat..", "Quatre mouches...", "Ténèbres"...) Après si on doit comparer avec l'héroïne de "Suspiria", le personnage de Linda me paraît -un chouïa- plus incarné, on nous dévoile quelques légères bribes de son passé, elle a quelques attaches...le personnage principal de "Suspiria" est limite plus "abstrait", on ne sait rien de sa vie si ce n'est qu'elle débarque à l'aéroport pour venir étudier dans un pays étranger.G.T.O a écrit :Enfin y avait déjà ça dans Suspiria que je sache, ce type d'héroïne chrysalide.
A la différence du slasher, le giallo est fortement érotisé et se présente comme une enquête policière, un whodunnit; ce qui est, une fois encore, le cas de Next of kin. En effet, les découvertes de Linda, les fouilles qu’elle effectue sur le passé de la résidence, les meurtres mystérieux, les faux suspects jusqu’à la révélation finale, difficile de le nier, tout cela procède du registre policier, relève d’une forme d’enquête policière. Pas besoin de maniaque ganté ou d’inspecteur; ces variations existent et ne se réfèrent pas ou peu à ce topoï.mannhunter a écrit :Et aussi du slasher, et d'autres formes du cinéma de genre horrifique.G.T.O a écrit :D'ailleurs, les femmes, comme contrepoint vulnérable, est une constante de quelques gialli que j'ai pu voir.
Et pourtant, il est sans doute plus proche d’un giallo que d’un film de fantôme ou un conte de fée qui déjà possède, soit dit en passant, une dimension initiatique. Le film superpose le whodunit à une introspection.mannhunter a écrit :...mais pas assez pour que je le considère comme un giallo.G.T.O a écrit :Il y a plusieurs points de connexion au genre.
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1982)
C'est présent mais ça me paraît, whodunit comme élaboration des meurtres, traité de manière plus secondaire que dans un giallo classique, comme je le disais plus haut, avec la plupart des ingrédients typiques du genre popularisé via Argento manquant à l'appel (les meurtres ritualisés alternant avec l'enquête des policiers, les paysages et architecture italiennes, la comptine, fétichisme de l'assassin, détail visuel/sonore qui trahira le coupable, etc) ...les faux suspects sont peu nombreux et les meurtres mystérieux ça se résume quand mêmeG.T.O a écrit :En effet, les meurtres mystérieux, les faux suspects jusqu’à la révélation finale, difficile de le nier, tout cela procède du registre policier, relève d’une forme d’enquête policière.
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Pourtant présents dans 90% des gialli mais pas dans "Next of kin"...qui n'est donc pas un giallo.G.T.O a écrit :Pas besoin de maniaque ganté ou d’inspecteur
Williams citait comme influences "les diaboliques" et "les innocents" de Clayton...le côté film de fantôme comme évoqué par Francis B sur Devil DeadG.T.O a écrit :un film de fantôme
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1982)
Une supposition qui ne fait pas long feu: les marques au cou dissipe très vite l’hypothèse d’un accident. C’est justement tout l’intérêt d’une enquête que de découvrir derrière l’arbitraire et les coïncidences, la préméditation.mannhunter a écrit :C'est présent mais ça me paraît, whodunit comme élaboration des meurtres, traité de manière plus secondaire que dans un giallo classique, comme je le disais plus haut, avec la plupart des ingrédients typiques du genre popularisé via Argento manquant à l'appel (les meurtres ritualisés alternant avec l'enquête des policiers, les paysages et architecture italiennes, la comptine, fétichisme de l'assassin, détail visuel/sonore qui trahira le coupable, etc) ...les faux suspects sont peu nombreux et les meurtres mystérieux ça se résume quand mêmeG.T.O a écrit :En effet, les meurtres mystérieux, les faux suspects jusqu’à la révélation finale, difficile de le nier, tout cela procède du registre policier, relève d’une forme d’enquête policière.
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Oui peut-être. Un giallo doté d’une ambiance fantastique alors, où les détails paraissent provenir de la tête de l’heroine. Une sorte de giallo mental maladroit et superficiel.Mannhunter a écrit : Williams citait comme influences "les diaboliques" et "les innocents" de Clayton...le côté film de fantôme comme évoqué par Francis B sur Devil Dead
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Re: Next of kin (Tony Williams - 1981)
Oui voilà par le côté mental de l'intrigue on est effectivement proche des "Frissons de l'angoisse", par les dix meurtres gores de kangourous de "Ténèbres", et par les couleurs pétantes et le fétichisme on est pas loin de "Six femmes pour l'assassin"...