Cinéma en salle : vous en êtes où ?

[Jean Hartog]

Une petite question qui a peut-être déjà été posée ici:
Où en sont vos rapports avec le cinéma en salle ? En quoi le fait de regarder beaucoup de films chez vous dans de bonnes conditions a-t-il changé votre rapport aux salles de cinéma et à leur public ?

En ce qui me concerne, je constate que le fait de regarder des films chez moi, dans des conditions qui me conviennent (silence total, ascétisme forcené, interdiction de mastiquer et de tousser ), n'a pas arrangé mon rapport aux spectateurs indélicats. A force de voir des films en parfait autiste, j'ai de plus en plus de mal à faire abstraction des nuisances que l'on rencontre (trop) souvent dans les salles: bavardages intempestifs, effluves de pop-corn, bruissements de sacs... Bref, le DVD a fait de moi un véritable sociopathe

Heureusement, ce n'est pas toujours la catastrophe et je connais encore plein de salles où le fait de voir un film en "communion" avec quelques dizaines d'inconnus est un bonheur sans égal Et vous ?

[Requiem]

J'ai le bon goût de ne fréquenter que des salles où l'on se retrouve entre gens bien élevés.

[Patrick Bateman]

J'y vais de moins en moins.

[Prodigy]

J'ai la chance d'avoir une salle labelisée "Arts et essai" dans ma ville, je vais donc voir un maximum de films en VO, et le public est tout de suite très différent. Mais j'apprécie toujours autant le cinéma en salles, même si j'aime le confort de mon petit combo canapé + DVD...

[Ouf Je Respire]

Je suis comme Jean Hartog. Je fais même en sorte de choisir les films ou de choisir les séances pour lesquels il y aura le moins de monde possible. Quand je suis dans une séance où nous ne sommes que trois spectateurs, je déguste mon plaisir.

Je suis devenu asocial, voire psychopathe.

[Cinetudes]

Ben j'en suis le premier honteux mais disons qu'entre le fait d'avoir un enorme et trés confortable canapé un écran de 3 m de diagonale, 200 kg d'enceintes et plus de 600 DVD ne m'necourage pas à aller au cinoche.

Comme de surcroit et malgré le fait qu'une petite ville comme Avignon posséde un cinéma d'art et d'essai de 5 salles l'actualité n'a rien proposé qui m'interesse vraiment j'avoue faire l'autiste et rester enfermé chez moi à regarder d'immenses films à l'heure que je veux et dans des conditions idéales.

Il est certain qu'entre le fait de faire la queue d'e^tre ennuyé par des chevelus dont la tête dépasse, des voisins qui puent,qui parlent ou qui bouffent, des copies rayées dans un état dégueulasse, un systéme son anémique et qui distord, plus de gros éclairages verts "Sortie de secours" juste en dessous de l'écran (ça fout en l'air le contraste) j'avoue que je préfère mon cinéma à moi.

Comme en plus les projections de classiques sont de plus en plus rares, j'avoue que je ne vais plus que rarement au cinéma.

J'en suis triste mais il faut bien reconnaitre que j'en ai marre de perdre bcpo de pognon à aller voir des films merdiques.

Stefan

[vic]

Pour moi, rien ne remplace l'expérience de la salle. Découvrir ou redécouvrir un film en salle est presque toujours source de jubilation et d'émerveillement.
La vidéo (que je pratique de manière bcp plus fréquente) reste un pis-aller.

[Mµ]

En ce qui me concerne, je constate que le fait de regarder des films chez moi, dans des conditions qui me conviennent (silence total, ascétisme forcené, interdiction de mastiquer et de tousser ), n'a pas arrangé mon rapport aux spectateurs indélicats. A force de voir des films en parfait autiste, j'ai de plus en plus de mal à faire abstraction des nuisances que l'on rencontre (trop) souvent dans les salles: bavardages intempestifs, effluves de pop-corn, bruissements de sacs... Bref, le DVD a fait de moi un véritable sociopathe

J'avoue que je suis un peu dans le même cas...

[mannhunter]

Je suis comme Jean Hartog. Je fais même en sorte de choisir les films ou de choisir les séances pour lesquels il y aura le moins de monde possible. Quand je suis dans une séance où nous ne sommes que trois spectateurs, je déguste mon plaisir.

Je suis devenu asocial, voire psychopathe.

pareil que vous deux!
je supporte de moins en moins le public quand il est trop bruyant,même si le plaisir de découvrir un film dans une bonne salle avec un grand écran et un son de qualité est quand même incomparable...

[tewoz]

Je suis comme Jean Hartog. Je fais même en sorte de choisir les films ou de choisir les séances pour lesquels il y aura le moins de monde possible. Quand je suis dans une séance où nous ne sommes que trois spectateurs, je déguste mon plaisir.

Je suis devenu asocial, voire psychopathe.

pareil que vous deux!
je supporte de moins en moins le public quand il est trop bruyant,même si le plaisir de découvrir un film dans une bonne salle avec un grand écran et un son de qualité est quand même incomparable...

Pareil aussi, et mon experience dde ce week end me conforte dans cette pensée. J'ai vu 2 films dans un nouveau complexe UGC pas loin de chez moi, les 2 films ont été pourri par des gens qui ont parlé tout le film non-stop.

[Jake Scully]

"En tant que cinéphile, je suis un fanatique de la vidéo"

Retrouvez Claude Berri citant les propos de François Truffaut dans notre édition des...



Et bien je n'ai malheureusement pas souvent le temps ni l'argent pour aller au cinéma. J'y 1 à 2 fois par emaine quabd j'ai de la chance. Le plus grand nombre? Quand KILL BILL était à l'affiche.

[Ubu]

Pareil qu'Hartog, Ouf, Manhunter et Tewoz.
Même dans les salles art et essai de mon patelin, en principe fréquentées par des gens plus civilisés, on subit de plus en plus les bavardages de ses tant-cons-porains, qui ont le toupet d'être outrés quand on leur demande poliment de se taire.
Dans l'absolu pourtant, je préfère découvrir un film en salles et le revoir en vhs ou dvd.

[Jean Claude Dus]

Je me débrouille pour trouver une séance où y'a pas grand monde.
Y'a pas longtemps, je me suis énervé contre un connard, qui en plus de bouffer son paquet de chips, parlait à son voisin comme s'il était à l'autre bout de la salle
Mais je prefere largement regarder un film en salle qu'en DVD.

[Prodigy]

J'ai vu 2 films dans un nouveau complexe UGC pas loin de chez moi, les 2 films ont été pourri par des gens qui ont parlé tout le film non-stop.

Moi maintenant je perds mon calme. Ca sert à quoi de payer 7€ pour papoter pendant 2 heures alors que tu peux le faire pour moitié moins cher à la terrasse d'un café ?

[Jean Hartog]

Je vais peut-être balancer un lieu commun, mais tout cela n'est-il pas principalement dû à la télévision et au rapport que nous entretenons avec elle ? Les spectateurs impolis ne font jamais que reproduire en salle le comportement qu'ils ont devant le poste. C'est un fond de bruits et d'images, devant lequel on peut papoter et grignoter, sans trop se concentrer sur ce qui défile... Les cinéphiles, quant à eux, ont pris l'habitude de regarder leurs films religieusement, dans un cocon silencieux et douillet et, du coup, ils ont de plus en plus de mal à se concentrer sur le film si le silence est rompu...
Attention, je ne renvoie pas dos-à-dos les spectateurs mal élevés et les cinéphiles qui exigent du calme pour voir un film. J'estime qu'au cinéma, le silence et la discrétion sont une base essentielle, sachant qu'il suffit d'un malotru bruyant pour saccager le plaisir de cinquante personnes... Mais je m'interroge autant sur l'impolitesse de plus en plus manifeste et fréquente des bavards impénitents que sur mon irritation de moins en moins raisonnée dès lors qu'on me casse mon trip