En voyant le topic remonter, j'ai moi aussi cru à une intervention de mannhunter.Borislehachoir a écrit :Je suis en train de psychoter tout seul devant mon PC, craignant que le débonnaire mannhunter vienne reposter pour la 47 ème fois la vidéo de Philippe Caubère.
Panorama du polar à la française
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Re: Panorama du polar à la française
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Re: Panorama du polar à la française
Ratatouille a écrit :En voyant le topic remonter, j'ai moi aussi cru à une intervention de mannhunter.Borislehachoir a écrit :Je suis en train de psychoter tout seul devant mon PC, craignant que le débonnaire mannhunter vienne reposter pour la 47 ème fois la vidéo de Philippe Caubère.
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Re: Panorama du polar à la française
Marrant de voir comment Schoendorffer est toujours là malgré un succès commercial limité (il se rattrape à l'étranger?) et la perte de crédibilité dûe à Truands. Jolie affiche en tout cas, je me surprends à vouloir y croire.
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Re: Panorama du polar à la française
Le nouveau Alexandre Arcady en salles le 30 Avril:
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Re: Panorama du polar à la française
Ça a l'air catastrophique.
Je préfère me contenter de lire le bouquin de Morgan Sportès sur le même sujet, Tout, tout de suite, que je suis d'ailleurs en train de lire en ce moment même.
Je préfère me contenter de lire le bouquin de Morgan Sportès sur le même sujet, Tout, tout de suite, que je suis d'ailleurs en train de lire en ce moment même.
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Re: Panorama du polar à la française
Nouvelle tentative de polar à la française avec "le serpent aux mille coupures" d'Eric Valette qui sort aujourd'hui sur 38 copies!:
Dernière modification par mannhunter le 6 avr. 17, 17:11, modifié 1 fois.
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Re: Panorama du polar à la française
L'ancienne team de Mad Movies a adoré. Mais comme ils sont potes avec Valette, je me méfie...
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Re: Panorama du polar à la française
La Proie était très bien, j'espère que ce sera aussi réussi.mannhunter a écrit :Nouvelle tentative de polar à la française avec "le serpent aux mille coupures" d'Eric Valette qui sort aujourd'hui sur 380 copies!:
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Re: Panorama du polar à la française
Très fan de Maléfique et surtout Une affaire d'état, moins convaincu par La proie (qui n'en reste pas moins compétent), je suis assez curieux sur ce Serpent... même si le bouquin d'origine ne m'a pas retourné. A l'inverse de mettons Jan Kounen (qui a une signature visuelle très marquée, et ne parlons même pas de l'approche shamanique de Blueberry) Valette a tout du faiseur au service du projet, le genre de mec à la Henri Verneuil qu'on aurait pu/dû avoir il y a 30 voire 40 ans, mais je ne suis pas sûr qu'il ait encore sa place aujourd'hui... La preuve, Le serpent aux mille coupures, sans doute plombé par son interdiction aux moins de 16 ans, sort sur 38 (et non 380) copies et devrait connaître un destin similaire à Nuit blanche, déjà avec Tomer Sisley, avant qui sait d'avoir son remake US avec Jamie foxx. Quand je pense aux vieilles couvertures de Studio sur Dobermann et l'éclosion d'un nouveau cinéma de genre rentre-dedans... 20 ans déjà...
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Re: Panorama du polar à la française
Au contraire, je ne trouve pas inintéressant d'avoir ce genre de faiseurs compétents. Puisque tu prends l'exemple, cela m’intéresse bien plus que ce que fait un Jan Kounen, qui est pour moi l'exemple même d'une stylisation inutile et non maîtrisée. (Bon, on va être clair c'est un mauvais hasard, je ne supporte pas Kounen, 99F m'a saoulé et j'ai même arreté Doberman avant la fin, ce qui à du m'arriver 3 fois dans ma vie devant un film. Pour moi le cinéma de Kounen est vide et vain. ) Le polar à souvent été mis à l'honneur par des faiseurs, pourquoi pas aujourd'hui également. Il n'est pas seul d’ailleurs, je pense à un Julien Leclercq qui est un bon faiseur aussi, et d'autres noms qui m'échappent. Cela me semble une bonne chose pour qu'un polar à la française existe. D'ailleurs à l'époque et puisque tu prends l'exemple, Verneuil à fait de très belles choses.Shin Cyberlapinou a écrit :A l'inverse de mettons Jan Kounen (qui a une signature visuelle très marquée, et ne parlons même pas de l'approche shamanique de Blueberry) Valette a tout du faiseur au service du projet, le genre de mec à la Henri Verneuil qu'on aurait pu/dû avoir il y a 30 voire 40 ans, mais je ne suis pas sûr qu'il ait encore sa place aujourd'hui...
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Re: Panorama du polar à la française
Ah mais il n'y aucun jugement de valeur là-dedans, je suis moi aussi fan de l'approche de "l'honnête artisan", je citais Kounen pour illustrer la différence de démarche entre le gars dont la personnalité illustre tous les plans par opposition au professionnel "discret" au service de son film. Nicolas Boukhrief rentre je pense aussi dans cette catégorie, par opposition à Gans avec sa cinéphilie exacerbée et son style léché, Kassovitz et son côté frondeur ou Olivier Marchal et son trip "j'ai puisé dans mon expérience de flic usé par la vie".
Ce sont des gens qui ont des "personnalités" et tiennent surtout à le faire savoir, j'ai d'ailleurs toujours trouvé bizarre que la génération disons post Starfix se soit construite en opposition au fameux cinéma made in FEMIS pour bobo parisianiste trustant l'avance sur recettes (à la limite ça peut se comprendre, mais c'est absolument caduque en termes de public visé) alors que le concurrent de Haute tension était Saw, pas le dernier Christophe Honoré. Avant de faire oeuvre d'auteur (une approche très française, tant pour les cinéastes que pour la critique) il faut déjà faire un *film*, Valette l'a très bien compris et merci à lui, je compte bien voir son dernier film dans les jours qui viennent, mais je doute hélas qu'il reste longtemps à l'affiche...
Ce sont des gens qui ont des "personnalités" et tiennent surtout à le faire savoir, j'ai d'ailleurs toujours trouvé bizarre que la génération disons post Starfix se soit construite en opposition au fameux cinéma made in FEMIS pour bobo parisianiste trustant l'avance sur recettes (à la limite ça peut se comprendre, mais c'est absolument caduque en termes de public visé) alors que le concurrent de Haute tension était Saw, pas le dernier Christophe Honoré. Avant de faire oeuvre d'auteur (une approche très française, tant pour les cinéastes que pour la critique) il faut déjà faire un *film*, Valette l'a très bien compris et merci à lui, je compte bien voir son dernier film dans les jours qui viennent, mais je doute hélas qu'il reste longtemps à l'affiche...
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Re: Panorama du polar à la française
Nous sommes en phase, et cette conclusion résume bien ce que je voulais dire pour ce type de cinéma. Le succès ne sera surement pas au rendez-vous, effectivement, mais tant qu'il y a une production de bons polars en France (et on en voit quelques-uns chaque années depuis quelques temps) c'est déjà bien.Shin Cyberlapinou a écrit : Avant de faire oeuvre d'auteur il faut déjà faire un *film*, Valette l'a très bien compris et merci à lui, je compte bien voir son dernier film dans les jours qui viennent, mais je doute hélas qu'il reste longtemps à l'affiche...
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Re: Panorama du polar à la française
en effet, 1117 entrées sur 34 copies hier...à moins que le bouche à oreille soit très favorable il fera quoi, 20 000 entrées en deuxième et dernière semaine d'exploitation?Rick Blaine a écrit :Le succès ne sera surement pas au rendez-vous
oui 20 ans déjà avec les sorties quasi simultanées du "Cinquième élément", "Dobermann" et "Assassin(s)"...une autre époque!Shin Cyberlapinou a écrit :Quand je pense aux vieilles couvertures de Studio sur Dobermann et l'éclosion d'un nouveau cinéma de genre rentre-dedans... 20 ans déjà...
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Re: Panorama du polar à la française
A l'époque on n'avait aucun film de genre, maintenant on en a plein, le problème c'est qu'ils ne sont pas bons c'est tout
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Panorama du polar à la française
C'est un vieux débat longuement, euh, débattu ici et ailleurs, mais je ne trouve pas l'offre si mal, au moins qualitativement (Evolution, Grave et La forêt sont pour moi des réussites synthétisant avec un certain talent une approche d'auteur à la française avec les exigences du genre, pas sûr en revanche que leur audience porte au delà des acharnés), c'est juste que le marché ne suit pas, Le pacte des loups, Le convoyeur et même Amélie Poulain ont ouvert la porte aux traumatisants (au moins sur le plan comptable) Blueberry, Atomik circus et autres Bee Movies, si bien que même quand un film est financé il est bien souvent largué en salles sans les moyens de se défendre et se vautre, validant du coup l'a priori des décideurs.
Le Nuit blanche de Frédéric Jardin (qui vient de la comédie d'auteur, pas vraiment un geek énervé donc) est un excellent petit film du samedi soir laminé par Intouchables qui trustait tous les écrans et a malgré tout été remaké par les américains (le film n'a pas marché fort mais devrait à terme être rentable), preuve qu'il y avait au moins une viabilité commerciale théorique, mais la volonté d'y croire y est de moins en moins, Besson se concentre sur ses productions anglosaxonnes, Fred Cavayé fait plus d'entrées avec sa Danyboonerie qu'avec ses 3 polars réunis, idem pour Pascal Laugier sur The secret (film à l'emballage "américain") comparé à Martyrs (pourtant très buzzé), Maury et Bustillo (A l'intérieur est pour moi l'archétype du film-fantasme de geek français ruant dans les brancards sans se soucier du public qu'il vise) sont partis aux USA, même topo pour Alexandre Aja, une vraie méfiance locale -et pas toujours illégitime- s'est installée et je pense qu'on a raté le coche pour un moment. Resteront les coups de pot ponctuels...
Le Nuit blanche de Frédéric Jardin (qui vient de la comédie d'auteur, pas vraiment un geek énervé donc) est un excellent petit film du samedi soir laminé par Intouchables qui trustait tous les écrans et a malgré tout été remaké par les américains (le film n'a pas marché fort mais devrait à terme être rentable), preuve qu'il y avait au moins une viabilité commerciale théorique, mais la volonté d'y croire y est de moins en moins, Besson se concentre sur ses productions anglosaxonnes, Fred Cavayé fait plus d'entrées avec sa Danyboonerie qu'avec ses 3 polars réunis, idem pour Pascal Laugier sur The secret (film à l'emballage "américain") comparé à Martyrs (pourtant très buzzé), Maury et Bustillo (A l'intérieur est pour moi l'archétype du film-fantasme de geek français ruant dans les brancards sans se soucier du public qu'il vise) sont partis aux USA, même topo pour Alexandre Aja, une vraie méfiance locale -et pas toujours illégitime- s'est installée et je pense qu'on a raté le coche pour un moment. Resteront les coups de pot ponctuels...