Ah non. Un échange de quelques répliques entre "les athés" (je caricature) devant le regroupement des fanatiques, sur la thématique "l'homme est un loup pour l'homme". Bon c'est vraisemblable de se jeter ce genre de réflexion en pareille situation mais dans un film ça surligne. C'était assez bien démontré par l'image.Colqhoun a écrit :Celui dans la remise, avec Thomas Jane, DeMunn, Laurie Holden et 1-2 autres encore, je suppose ?2501 a écrit :(jusqu'au dialogue un peu trop explicatif, je crois qu'on pense au même).
The Mist (Frank Darabont - 2008)
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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
En fait on parle du même dialogue... je vois tout à fait.2501 a écrit :Ah non. Un échange de quelques répliques entre "les athés" (je caricature) devant le regroupement des fanatiques, sur la thématique "l'homme est un loup pour l'homme". Bon c'est vraisemblable de se jeter ce genre de réflexion en pareille situation mais dans un film ça surligne. C'était assez bien démontré par l'image.
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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
J'y vais très, très prochainement !
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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
Pour ma part, je suis relativement déçu par ce film qui me laisse sur ma faim.
Je n'y retrouve pas le superbe style "classique" de "Les évadés" qui, avec "Stand by me" Rob Reiner, permettait de découvrir une autre facette de l'oeuvre de Stephen King.
Certes, il se situe dans le dessus du panier des films fantastiques mais reste quand même un film de terreur parmi tant d'autres...
Du coup, je peux comprendre finalement la frilosité des distributeurs français qui n'ont pas voulu prendre de risque avec un film de genre.
7/10
Je n'y retrouve pas le superbe style "classique" de "Les évadés" qui, avec "Stand by me" Rob Reiner, permettait de découvrir une autre facette de l'oeuvre de Stephen King.
Certes, il se situe dans le dessus du panier des films fantastiques mais reste quand même un film de terreur parmi tant d'autres...
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Du coup, je peux comprendre finalement la frilosité des distributeurs français qui n'ont pas voulu prendre de risque avec un film de genre.
7/10

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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
Vu cet après-midi au publicis...
--------------
The mist

Seulement 40 salles.
Seulement 40 salles dans toute la France dont 3 à Paris.
Mettons deux car voir un film à l'UGC Orient-Express relève du calvaire bien souvent.
L'une des deux autres salles c'est la courageuse Publicis (qui avait sorti la remastérisation de Suspiria aussi, sur Paris) avec ses sièges bien moelleux que si tu es fatigué, tu risque de t'y assouplir tellement t'y es bieeeeeen.
Avec un aussi peu nombre de salles, il fallait vraiment en vouloir pour le voir, au risque d'être déçu. Qu'on se rassure, la moisson est bonne. Après Cloverfield en février, la nouvelle "sensation-monstre" de mars c'est The mist.

Pire que la brume du Ch'Nord. En plus, ils ont pas leurs waïkas.
Le film, tout comme la nouvelle de Stephen King (qu'il respecte assez bien, seule la fin --sans entrer dans les détails-- change un peu) est placée sous les auspices de Lovecraft. Dans le genre, bêbête immense qu'on ne verra pas vraiment, on est en plein dedans, pour notre plus grand bonheur. L'autre référence, tout à fait assumée dans la représentation de l'innommable, c'est John Carpenter avec The thing (le poster-affiche au début du film dans la maison de David est immanquable pour tout fan de fantastique qui se respecte). Une dernière affiche sert de lien pour nous indiquer à la fois l'époque (en plein présent. 2007, voire 2008) mais aussi la question de la réalité qui navigue avec l'imaginaire, c'est le récent Labyrinthe de Pan de mr Del Toro. Sans détailler trop non plus, je subodore la question de la confrontation de l'imaginaire et de la réalité après une des phrases sur la provenance de ces créatures dans le brouillard dite par un des soldats (on est en pleine série B, ça passe très bien donc. Enfin, ça nous change des Ovnis ou des expériences nucléaires des militaires
) mais aussi les nombreux questionnements que se posent les pauvres gens dans le supermarché, le continuel "mais ces choses là n'existent pas".
Oui.
Du moins pas dans le monde réel tel qu'on le connait...

Certes The Mist n'est pas exempt de petits défauts. Les personnages risquent parfois d'être un peu vite expédiés dans leurs comportements mais diantre, on veut nos morts et avec un minimum d'ingéniosité siouplaît. On est servis, ça va du hors-champ (hurlement au loin. On imagine à peine), au à peine dévoilé (au tiens, il reste plus que la partie du bas de machin qui était encore vivant y'a deux secondes
), jusqu'au clairement dévoilé ou presque (pauvre Ollie...
). On échappe pas à la partie religion qui réapparaît en temps de peur (un peu trop ces temps-ci dans les films américain je trouve. non ?
). Mais là, la religion, elle nous gonfle et la folle vengeresse qui prêche un dieu sanglant finira dégommée (pour le plus grand bonheur des spectateurs qui ont applaudi. Moi de même.
) par ce qu'elle aura déclenchée. On est donc loin de la purge finale façon Je suis une légende où les américains réussissent à survivre, on est content pour eux, bla bla...
Même bien loin : plus le film avance, plus la tension monte et captive le spectateur qui se prend au jeu. Pour finir dans une fin qui n'est pas du tout un "happy-end".
Il fallait oser une fin noire et amère comme ça et je salue Darabont d'avoir eu le courage de s'y risquer dans cette série B qui dépasse bien son statut. Et au final, je crois que j'ai bien apprécié cette fin crépusculaire après les visions d'apocalypse (mais aussi d'une certaine poésie que n'aurait pas renié Fulci. Je pense à la maison dans les toiles, les bus scolaires, la créature finale
...) du film. Si il y avait eu une fin gentille avec le héros qui s'en sort vraiment, j'aurais sûrement tué quelqu'un dans la salle. Là c'est réaliste. Et comme dans la réalité, ça fait mal.
5/6.


--------------
The mist

Seulement 40 salles.
Seulement 40 salles dans toute la France dont 3 à Paris.
Mettons deux car voir un film à l'UGC Orient-Express relève du calvaire bien souvent.

L'une des deux autres salles c'est la courageuse Publicis (qui avait sorti la remastérisation de Suspiria aussi, sur Paris) avec ses sièges bien moelleux que si tu es fatigué, tu risque de t'y assouplir tellement t'y es bieeeeeen.

Avec un aussi peu nombre de salles, il fallait vraiment en vouloir pour le voir, au risque d'être déçu. Qu'on se rassure, la moisson est bonne. Après Cloverfield en février, la nouvelle "sensation-monstre" de mars c'est The mist.

Pire que la brume du Ch'Nord. En plus, ils ont pas leurs waïkas.

Le film, tout comme la nouvelle de Stephen King (qu'il respecte assez bien, seule la fin --sans entrer dans les détails-- change un peu) est placée sous les auspices de Lovecraft. Dans le genre, bêbête immense qu'on ne verra pas vraiment, on est en plein dedans, pour notre plus grand bonheur. L'autre référence, tout à fait assumée dans la représentation de l'innommable, c'est John Carpenter avec The thing (le poster-affiche au début du film dans la maison de David est immanquable pour tout fan de fantastique qui se respecte). Une dernière affiche sert de lien pour nous indiquer à la fois l'époque (en plein présent. 2007, voire 2008) mais aussi la question de la réalité qui navigue avec l'imaginaire, c'est le récent Labyrinthe de Pan de mr Del Toro. Sans détailler trop non plus, je subodore la question de la confrontation de l'imaginaire et de la réalité après une des phrases sur la provenance de ces créatures dans le brouillard dite par un des soldats (on est en pleine série B, ça passe très bien donc. Enfin, ça nous change des Ovnis ou des expériences nucléaires des militaires

Oui.
Du moins pas dans le monde réel tel qu'on le connait...

Certes The Mist n'est pas exempt de petits défauts. Les personnages risquent parfois d'être un peu vite expédiés dans leurs comportements mais diantre, on veut nos morts et avec un minimum d'ingéniosité siouplaît. On est servis, ça va du hors-champ (hurlement au loin. On imagine à peine), au à peine dévoilé (au tiens, il reste plus que la partie du bas de machin qui était encore vivant y'a deux secondes




Même bien loin : plus le film avance, plus la tension monte et captive le spectateur qui se prend au jeu. Pour finir dans une fin qui n'est pas du tout un "happy-end".

Il fallait oser une fin noire et amère comme ça et je salue Darabont d'avoir eu le courage de s'y risquer dans cette série B qui dépasse bien son statut. Et au final, je crois que j'ai bien apprécié cette fin crépusculaire après les visions d'apocalypse (mais aussi d'une certaine poésie que n'aurait pas renié Fulci. Je pense à la maison dans les toiles, les bus scolaires, la créature finale

5/6.


- Colqhoun
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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
Encore heureux, ça n'aurait absolument pas collé au film.Frank Einstein a écrit :Je n'y retrouve pas le superbe style "classique" de "Les évadés"
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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
Well, voici un film bien bancal (ce qui explique sûrement sa sortie technique).
On sent que Darabont a voulu faire plus qu'une simple nouvelle adaptation de Stephen King. Le discours sur la situation actuelle est clair même s'il n'est pas d'une grande subtilité.
Le film commence bien et les premières scènes dans le supermarché sont filmées de façon intrigante et plutôt intelligemment. Malheureusement dès les premières attaques, les contraintes d'un budget light se font sentir (on pense au calamiteux Dreamcatcher) et souvent dans le film, je me suis posé la question: "mais pourquoi sont-il si apeurés? Les inscrustations sont trop mal faites pour que ce soit vraiment effrayant." Seuls les moustiques sur la devanture du magasin ont une bonne bouille.
Il est clair que ce qui a attiré le réalisateur dans cette histoire est beaucoup plus lié à ce qui se passe dans le supermarché, cette métaphore d'un monde extérieur en proie à la peur et qui se replie sur lui-même et ses valeurs ancestrales.
Mais cela méritait-il d'être étiré sur plus de 2 heures, j'en doute.
L'ironie finale relève un peu la sauce mais dans l'ensemble, ça reste assez loin des meilleures adaptations de Stephen King.
Les Evadés reste, pour l'instant, une sympathique exception dans la filmo du réalisateur.
On sent que Darabont a voulu faire plus qu'une simple nouvelle adaptation de Stephen King. Le discours sur la situation actuelle est clair même s'il n'est pas d'une grande subtilité.
Le film commence bien et les premières scènes dans le supermarché sont filmées de façon intrigante et plutôt intelligemment. Malheureusement dès les premières attaques, les contraintes d'un budget light se font sentir (on pense au calamiteux Dreamcatcher) et souvent dans le film, je me suis posé la question: "mais pourquoi sont-il si apeurés? Les inscrustations sont trop mal faites pour que ce soit vraiment effrayant." Seuls les moustiques sur la devanture du magasin ont une bonne bouille.
Il est clair que ce qui a attiré le réalisateur dans cette histoire est beaucoup plus lié à ce qui se passe dans le supermarché, cette métaphore d'un monde extérieur en proie à la peur et qui se replie sur lui-même et ses valeurs ancestrales.
Mais cela méritait-il d'être étiré sur plus de 2 heures, j'en doute.
L'ironie finale relève un peu la sauce mais dans l'ensemble, ça reste assez loin des meilleures adaptations de Stephen King.
Les Evadés reste, pour l'instant, une sympathique exception dans la filmo du réalisateur.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
AtCloseRange a écrit :je me suis posé la question: "mais pourquoi sont-il si apeurés? Les inscrustations sont trop mal faites pour que ce soit vraiment effrayant."

Non mais tu réalises ce que tu écris ici ?
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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
Euh, c'était de l'humour.Colqhoun a écrit :AtCloseRange a écrit :je me suis posé la question: "mais pourquoi sont-il si apeurés? Les inscrustations sont trop mal faites pour que ce soit vraiment effrayant."![]()
Non mais tu réalises ce que tu écris ici ?
Mais à plusieurs reprises, je trouvais les cris d'effroi des comédiens sonnaient tellement à côté de la plaque, vu que ce qu'on nous montrait à l'écran. On aurait oublié d'incruster les monstres, ça m'aurait fait le même effet (notamment dans la scène du droguiste).
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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
The Mist est un film inégal animé de formidables idées couillues mais au traitement si lourd et maladroit qu'il parvient à en désamorcer quelques unes. Tout d'abord, ce qui cloche ce sont les personnages. Affreusement archétypales, il est difficile de croire en leur existence au delà de leur fonction scénaristique. L'encloisement dans un lieu où les rapports évoluent et les personnalités se révèlent ne fait que ressortir cette lacune. Et comme les acteurs sont loin d'être superbes, fades est le terme, une partie de la tension se dégonfle. Chose qu'avait parfaitement comprise Spielberg avec La Guerre des Mondes. Qu'est qui fait de The Mist un film séduisant ?
La cadre, non pas vraiment. Déjà vu cent fois, en mieux ailleurs. La mise en scène à la 24 chrono, non plus. Un peu chichiteux même si le choix d'une photo assez plate renforce en un sens la banalité du mal et le désespoir assez pregnant du film. Le récit: bof, bof. Les SFX: beurk ( oh putain les incrustations du départ !!!
) Les idées, sans aucun doute. En dépit du fait que Darabont n'est pas Carpenter, son film impressionne par son radicalisme, sa misanthropie et son désespoir un peu voyant mais qu'importe. On est chez Darabont, ne l'oublions pas. La montée quoique attendue du fondamentalisme, diagnostiqué par l'un des personnages, est saisissant. Il aurait juste fallu que Marcia Gay Hayden n'en fasses pas autant. Tout le problème est là: une bonne idée gachée en partie par un traitement et une direction appuyée, un peu trop incisif. Avait-il peur que nous ne comprenions pas le message ? Probable. La plupart du temps, ça marche correctement, ça se regarde gentiment...
Mais, ce qui réhausse particulièrement l'intérêt de ce film, c'est sa fin. On peut défendre un film pour sa fin. J'ai envie de défendre ce film pour sa fin. Maladroite, grandiloquente, qu'importe le traitement puisque l'ivresse du nihilisme, de la misanthropie sy font sentir. Rarement la fin d'un film fantastique ne nous fera sentir aussi bien toute l'horreur humaine. Il y a certains films qui se défendent pour une scène. Les 10 dernières minutes de The Mist font partie de ce que j'ai vu de plus médusant ces derniers temps. Dommage que le reste ne suive pas.
Et drôle d'état des lieux quand on y pense. Le ciné américain traverse une période étonnante: coup sur coup on voit débarquer des films avec des fins désesperantes, misanthropes, fatalistes...Retour à une cinéma plus adulte. Je m'en réjouis.
Bref, vous l'aurais compris, un The Mist avec toutes ses maladresses vaut mieux que tous les Klapish alignés !
La cadre, non pas vraiment. Déjà vu cent fois, en mieux ailleurs. La mise en scène à la 24 chrono, non plus. Un peu chichiteux même si le choix d'une photo assez plate renforce en un sens la banalité du mal et le désespoir assez pregnant du film. Le récit: bof, bof. Les SFX: beurk ( oh putain les incrustations du départ !!!

Mais, ce qui réhausse particulièrement l'intérêt de ce film, c'est sa fin. On peut défendre un film pour sa fin. J'ai envie de défendre ce film pour sa fin. Maladroite, grandiloquente, qu'importe le traitement puisque l'ivresse du nihilisme, de la misanthropie sy font sentir. Rarement la fin d'un film fantastique ne nous fera sentir aussi bien toute l'horreur humaine. Il y a certains films qui se défendent pour une scène. Les 10 dernières minutes de The Mist font partie de ce que j'ai vu de plus médusant ces derniers temps. Dommage que le reste ne suive pas.
Et drôle d'état des lieux quand on y pense. Le ciné américain traverse une période étonnante: coup sur coup on voit débarquer des films avec des fins désesperantes, misanthropes, fatalistes...Retour à une cinéma plus adulte. Je m'en réjouis.
Bref, vous l'aurais compris, un The Mist avec toutes ses maladresses vaut mieux que tous les Klapish alignés !

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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
N'importe quoi.G.T.O a écrit : Bref, vous l'aurais compris, un The Mist avec toutes ses maladresses vaut mieux que tous les Klapish alignés !

Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.
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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
Je trouve que l'on s'étale un peu trop sur les effets du début alors que ce qui suit est plutôt convaincant (toute la partie dans la pharmacie, la fuite finale).G.T.O a écrit :Les SFX: beurk ( oh putain les incrustations du départ !!!)
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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
J'ai sensiblement le même avis que G.T.O. (ne me mentez pas...je vais mal hein ?
) sur The Mist.
Loin d'être un chef d'oeuvre mais un panache et de l'audace.
Cet océan de noirceur dans lequel baignent de plus en plus de fictions américaines constitue une bien agréable surprise. Une vague de spleen submerge jusqu'aux films de studio, envoyant par le fond happy end et autre considération tiédasse sur l'état du monde. La fin de The Mist (comme celles de Cloverfield, There will be blood - quel titre programmatique, No country for old men...) est emblèmatique. Coïncidence ? Aléa de la distribution ? Ou véritable nouvelle tendance ? En tout cas en arrêtant de s'adresser exclusivement aux ados et en multipliant les projets "adultes" et ambitieux, ça faisait longtemps que le cinéma américain ne m'avait pas autant passionné.


Loin d'être un chef d'oeuvre mais un panache et de l'audace.
Cet océan de noirceur dans lequel baignent de plus en plus de fictions américaines constitue une bien agréable surprise. Une vague de spleen submerge jusqu'aux films de studio, envoyant par le fond happy end et autre considération tiédasse sur l'état du monde. La fin de The Mist (comme celles de Cloverfield, There will be blood - quel titre programmatique, No country for old men...) est emblèmatique. Coïncidence ? Aléa de la distribution ? Ou véritable nouvelle tendance ? En tout cas en arrêtant de s'adresser exclusivement aux ados et en multipliant les projets "adultes" et ambitieux, ça faisait longtemps que le cinéma américain ne m'avait pas autant passionné.
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
+ 100Cosmo Vitelli a écrit :La fin de The Mist (comme celles de Cloverfield, There will be blood - quel titre programmatique, No country for old men...) est emblèmatique. Coïncidence ? Aléa de la distribution ? Ou véritable nouvelle tendance ? En tout cas en arrêtant de s'adresser exclusivement aux ados et en multipliant les projets "adultes" et ambitieux, ça faisait longtemps que le cinéma américain ne m'avait pas autant passionné.
Moi aussi, je suis d'accord avec ce que tu dis. Merde...

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Re: The Mist/Brume (Frank Darabont-2008)
A vous lire, on dirait que le pessimisme est synonyme de maturité...
A mon sens, la fin de The Mist est passionnante parce qu'elle fait écho
Mais je crois qu'on peut craindre une floppée de films pessimistes tout aussi mauvais que les films optimistes qui nous agaçaient tant hier encore...
A mon sens, la fin de The Mist est passionnante parce qu'elle fait écho
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Mais je crois qu'on peut craindre une floppée de films pessimistes tout aussi mauvais que les films optimistes qui nous agaçaient tant hier encore...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell