Les films d'horreur

[Flol]

Content qu'il t'ait plu (même si j'avais peu de doutes, je t'avoue...).
En revanche, j'ai découvert par la suite son 1er film (Man with the Screaming Man)...et celui-là est malheureusement très mauvais, chiant et pas drôle.
Comme quoi, voilà une bien belle progression !

[Colqhoun]

Man with the Screaming Brain tu veux dire ?

[Flol]

Oui.
Tu l'as vu ?

[Colqhoun]

Absolument pas.

[Flol]

D'accord. T'es pas obligé.

[hellrick]

KRAKEN



J'aime bien les fims de grosses bêtes géantes, ça doit être freudien quelque part mais celui-là c'est le service minimum et en plus l'animal n'a qu'un rôle accessoire dans une histoire de chasse au trésor sans intérêt...Le film (télé) compte aussi ce qui est peut-être les pires (oui les pires!) sfx en cgi que j'ai vu (et j'en ai vu des daubes du sci-fi channel ou de Nu image)
2/6 quand même...parce que j'aime bien les grosses bêtes et que les calamars restent assez peu présent hors des mezze


Allez, ce week end je me fait MegaSnake...

[Boubakar]

Voilà un film qui fait du bien !
L'ami Bruce Campbell s'amuse et amuse le spectateur, en se moquant de lui (il y incarne un Bruce Campbell lâche, vulgaire et obsédé sexuel) et de sa filmographie, dans un joyeux bordel hyper référentiel et doté d'un humour très "monty-pythonesque" (avec notamment 2 gags qui m'ont littéralement fait pleurer de rire...et ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé).
Si l'on est fan du bonhomme et de son oeuvre pleine de navets (qu'il assume complètement), il est obligatoire de regarder ce film.

7/10

Le film est prévu en Mars chez M6 Vidéo.

[Flol]

Yeeaaahhh !!

[Colqhoun]

Carriers || Alex & David Pastor
Voilà l'exemple parfait du petit film de genre que l'on aimerait voir plus souvent sur les écrans. C'est intelligent, modeste, ça ne perd pas de temps sans pour autant expédier les passages importants, ça se repose d'abord sur ses personnages avant de foncer tête baissée dans les effets chocs à 2 francs et en plus c'est bien réalisé. Il y a un vrai sens de l'écriture, qui passe d'abord par une dramatisation intelligente de la situation et des personnages, amenant alors à l'horreur véritable (les quelques effets gores devenant, pour le coup, purement accessoires), celle du déchirement, du sacrifice de l'autre pour mieux survivre. Le film adopte, évidemment, un point de vue pessimiste. Il n'y a guère d'espoir dans cette situation. Les scientifiques ont été dépassés, l'armée n'est plus qu'un vague souvenir et les survivants pensent d'abord à leur gueule avant de se soucier de l'autre. Au final les porteurs (Carriers) du virus seront avant tout les porteurs de la déchéance de l'humanité. Mais ce pessimisme ne tombe pas comme un couperet opportuniste, typique des productions apocalyptiques de ces dernières années. Ici il se développe naturellement et tend progressivement vers une conclusion amère, où le maigre espoir qui subsiste sera bien vite remplacé par un flashback nostalgique.

En définitive Carriers peut se targuer d'être un beau film, doublé d'un film de genre efficace, chose plutôt rare à l'heure actuelle.

[hellrick]

Carriers || Alex & David Pastor
Voilà l'exemple parfait du petit film de genre que l'on aimerait voir plus souvent sur les écrans. C'est intelligent, modeste, ça ne perd pas de temps sans pour autant expédier les passages importants, ça se repose d'abord sur ses personnages avant de foncer tête baissée dans les effets chocs à 2 francs et en plus c'est bien réalisé. Il y a un vrai sens de l'écriture, qui passe d'abord par une dramatisation intelligente de la situation et des personnages, amenant alors à l'horreur véritable (les quelques effets gores devenant, pour le coup, purement accessoires), celle du déchirement, du sacrifice de l'autre pour mieux survivre. Le film adopte, évidemment, un point de vue pessimiste. Il n'y a guère d'espoir dans cette situation. Les scientifiques ont été dépassés, l'armée n'est plus qu'un vague souvenir et les survivants pensent d'abord à leur gueule avant de se soucier de l'autre. Au final les porteurs (Carriers) du virus seront avant tout les porteurs de la déchéance de l'humanité. Mais ce pessimisme ne tombe pas comme un couperet opportuniste, typique des productions apocalyptiques de ces dernières années. Ici il se développe naturellement et tend progressivement vers une conclusion amère, où le maigre espoir qui subsiste sera bien vite remplacé par un flashback nostalgique.

En définitive Carriers peut se targuer d'être un beau film, doublé d'un film de genre efficace, chose plutôt rare à l'heure actuelle.

Le papier dans Mad m'avait déjà bien donné envie, j'ai encore plus hate de le découvrir (ça va sortir - en Belgique ça m'étonnerait beaucoup - ou ce sera via PC?)

[nobody smith]

Depuis la découverte de son sympathique segment des masters of horror, j’ai tendance à relativiser le cas de William Malone. Avec la cave, j’avais été étonné de découvrir finalement quelqu’un de passionné avec de vrais connaissances du fantastique dans un réalisateur qui ne m’apparaissait guère inspiré jusqu’à présent. Il faut dire que sa passion pour l’horreur ne transparaissait alors que peu (le moyen la maison de l’horreur), voir pas (le pathétique creature) dans le reste de sa filmo. Voilà qui explique sûrement ma certain indulgence face à terreurpointcom pourtant guère réussi. Cette histoire de site internet qui tue s’apparente à un produit post-ring d’autant plus critiquable que son pitch laisse entendre qu’il s’agit d’une copie officieuse de kairo. Cela dit, point d’apocalypse dans terreurpointcom, le script préférant se perdre dans les méandres de son intrigue à base de serial-killer et de vengeance d’outre-tombe. Là où le film m’a néanmoins séduit, c’est par son visuel. Si je reprocherais au final son abus de CGI, le reste du film a une certaine gueule. La photographie est chiadée, les décors poisseux sont assez incroyables et la caméra est constamment à la recherche d’une idée étonnante. Même si j’accorde que les expérimentations ne sont pas toujours réussies, il y a véritablement de la bonne volonté dans l’illustration. Divertissement tout à fait regardable donc...



Là par contre, c’est la tolérance zéro. Il y avait pourtant quelque chose de réjouissant à l’idée de voir un serial killer s’immiscer dans un bal de promo pour zigouiller une bande de djeunz cons qui croient avoir tout compris à la vie. Et en fait, le film fait pratiquement tout l’inverse et se lance dans une véritable célébration de la superficialité la plus crasse avec son affolant casting de neuneu. C’est d’autant plus énervant que les auteurs de ce truc martyrisent complètement le genre du slasher. Outre son festival de violence hors champ et de jump-scare galvaudé, le film se perd dans une volonté dramaturgique aussi médiocre que déplacée où le tueur est circonscrit au rang de pauvre bouseux aucunement iconique. A part une image assez soignée (c’est le minimum pour une bande si honteusement friquée), ce prom night est bel et bien un produit d’un effrayant vide abyssale.

[Colqhoun]

Jeepers Creepers 2 || Victor Salva
Le premier étant déjà excellent, je me demandais de quoi il allait en retourner avec cette suite. Et en l'état c'est au moins tout autant bien. Salva maîtrise sa mise en place comme peu ont su le faire dans le cinoche de genre de ces dernières années. Son film distille un ton très premier degré tout en se permettant quelques notes d'humour noir bien placé. Et l'on se retrouve face à plusieurs séquences à la fois étranges et dérangeantes (ce moment où le creeper observe ses futures victimes, la tête à l'envers, à l'extérieur du bus)... le récit parallèle de Ray Wise et de son fils qui s'arment d'un harpon fait-maison amène un excellent contrepoint au "huit-clos" qui se déroule dans le bus. Et toujours cette ambiance du sud des états-unis, les prairies brûlées par le soleil et ce look monstrueux du Creeper, à mi-chemin entre un vieux cowboy et une gargouille infernale. Excellente découverte.

[Jordan White]

Là par contre, c’est la tolérance zéro. Il y avait pourtant quelque chose de réjouissant à l’idée de voir un serial killer s’immiscer dans un bal de promo pour zigouiller une bande de djeunz cons qui croient avoir tout compris à la vie. Et en fait, le film fait pratiquement tout l’inverse et se lance dans une véritable célébration de la superficialité la plus crasse avec son affolant casting de neuneu. C’est d’autant plus énervant que les auteurs de ce truc martyrisent complètement le genre du slasher. Outre son festival de violence hors champ et de jump-scare galvaudé, le film se perd dans une volonté dramaturgique aussi médiocre que déplacée où le tueur est circonscrit au rang de pauvre bouseux aucunement iconique. A part une image assez soignée (c’est le minimum pour une bande si honteusement friquée), ce prom night est bel et bien un produit d’un effrayant vide abyssale.

Je trouve les gens bien durs avec ce film. En général, donc pas que toi uniquement.
Il s'agit à mes yeux d'un petit divertissement du samedi soir qui ne dépareille pas trop dans ma collection. Le film met longtemps à s'installer, mais j'aime justement que l'exposition soit assez longue et qu'on échappe à des rebondissements toutes les dix secondes. C'est un peu l'inverse des épisodes de Souviens-toi l'été dernier qui dans mon souvenir (peut-être trop nébuleux ça remonte à plus de dix ans) démarraient pied au plancher et mollissaient ensuite méchamment. J'ai trouvé l'exposition et la première demi-heure de Prom Night plutôt bien ficelées. On sait fatalement comment ça va se terminer, et j'aime bien l'idée de voir des personnages faire exactement ce qu'il ne faut pas pour se jeter dans les griffes du tueur et s'y laisser entraîner joyeusement. Le casting est certes inégal, mais Jessica Stroup, découverte pour ma part dans La colline a des yeux 2 -un des films d'horreurs les plus démolis de ces cinq dernières années- est craquante de bout en bout. Peut-être trop d'explications dans le final, mais un petit film qui se regarde sans déplaisir pour ma part. Un peu comme Unborn de David S Goyer.

[Colqhoun]

Le film met longtemps à s'installer, mais j'aime justement que l'exposition soit assez longue et qu'on échappe à des rebondissements toutes les dix secondes.

Si tu aimes les expositions qui prennent leur temps, qui développent leurs personnages sans les plonger directement dans l'action, je te recommande l'excellent Wolf Creek. La première partie ne distille que très subtilement quelques détails qui annoncent le cauchemar à venir, pour ensuite y plonger très brutalement. Mais c'est l'un des rares films de genre où j'ai senti un réel attachement pour les personnages (avec le premier Jeepers Creepers, justement, qui nous faisait découvrir cette relation frère-soeur plutôt agréable), permettant par la suite de ne pas devoir en faire des tonnes pour nous faire ressentir l'horreur de la situation.

Maintenant, dans la mesure où nos goûts sont dramatiquement éloignés, je ne puis garantir que tu y trouves ton compte.

[Jordan White]

Si tu aimes les expositions qui prennent leur temps, qui développent leurs personnages sans les plonger directement dans l'action, je te recommande l'excellent Wolf Creek. La première partie ne distille que très subtilement quelques détails qui annoncent le cauchemar à venir, pour ensuite y plonger très brutalement. Mais c'est l'un des rares films de genre où j'ai senti un réel attachement pour les personnages (avec le premier Jeepers Creepers, justement, qui nous faisait découvrir cette relation frère-soeur plutôt agréable), permettant par la suite de ne pas devoir en faire des tonnes pour nous faire ressentir l'horreur de la situation.

J'ai vu Wolf Creek et je l'ai d'ailleurs beaucoup aimé. J'ai été très impressionné par l'affrontement final notamment. Tout le film tend vers cet épilogue géré de mains de maître. Le début est très classique, très posé et à l'instar de Massacre à la tronçonneuse les choses empirent dans le dernier quart d'heure. Je pense également que le film conserve son intérêt une fois le final dévoilé.

Maintenant, dans la mesure où nos goûts sont dramatiquement éloignés, je ne puis garantir que tu y trouves ton compte.

Dramatiquement me semble exagéré. Nous avons quelques goûts en commun et d'autres effectivement antinomiques. Nous nous sommes mis une fois d'accord par rapport à Flandres, mais il y a d'autres oeuvres sur lesquelles il peut y avoir compromis.