"A l'intérieur" :
"Le défi était de taille: donner au cinéma français son premier vrai film d'horreur (ce que
"Haute tension" n'avait pas réussi à faire).
Loin de n'être qu'un
"shocker" gore où le sang gicle à flot,
"A l'intérieur" est avant tout une histoire, un conte pour adultes d'une tristesse impressionante où la souffrance règne en maîtresse absolue.
Le ton est donné dés le début: un accident de la route, un père qui meurt avant de voir naître son enfant, tandis que Sarah (Alysson Paradis), sa femme, seule survivante du crash, se retrouve seule et traumatisée, enceinte d'une petite fille. Quelques mois plus tard, alors que Sarah est sur le point d'accoucher, elle reste seule chez elle, en attendant qu'on vienne la chercher pour se rendre à la clinique. C'est alors qu'une femme (Béatrice Dalle) sonne à la porte: elle veut arrracher le bébé que porte Sarah...
Dés que cette dernière entre dans la maison, le rythme s'emballe, faisant place à un vrai
"survival", où la violence est inouïe, sur un tempo qui n'autorise aucun répit, si ce n'est celui apporté par des actions extérieures qui finissent toujours par un bain de sang.
Les personnages sont hallucinants de crédibilité, incarnés par deux actrices incroyables. Béatrice Dalle est une ogresse sanguinaire terrifante, quelque part entre la Barbara Steele du
"Masque du démon" et le Pinhead de
"Hellraiser". Quant à Alysson Paradis, dont c'est ici son premier grand rôle, elle porte littéralement le film sur ces épaules, passant de la victime térrorisée à la guerrière sanguinaire."
Source: Mad movies numéro 198
Conclusion:
"A l'intérieur" 
(G)