John Hughes (1950-2009)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
John Hughes (1950-2009)
[color=#FF0000][b]EDIT DE LA MODERATION:[/b][/color]
N'hésitez pas à consulter le topic consacré à
[url=http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... ohn+hugues]Breakfast Club (1985)[/url]
-----------------------------------------------------------------------------------
A la fin de Breakfast Club (1985), les personnages du film quittent le lycée où ils avaient passé tout un samedi en colle. Définitivement changés. Un avenir radieux semblait alors s'ouvrir devant eux.
L'âge des possibles ? Pas si sûr.
Il est amusant de faire un parallèle entre les personnages des films de John Hughes, tous en devenir et les acteurs qui les ont interprétés. Ils étaient promis à une brillante carrière cinématographique, faisaient la une de tous les magazines dans les années 80. Aujourd'hui, qui se souvient de Ally Sheedy, Judd Nelson, Justin Henry, John Cryer, Andrew Mc Carthy ou Molly Ringwald ?
Oh, bien sûr, on les a revus dans quelques obscurs téléfilms.
Mais dans l'ensemble, ils ont tous été utilisés puis jetés comme de vulgaires kleenex une fois fanée leur fraîcheur.
Prenons Molly Ringwald. Sacrée "reine des teen movies" dans les années 80, elle avait tout pour réussir au cinéma.
Et puis en fin de comptes, à part une apparition dans "Enfants de salauds" de Tony Marshall (co-production oblige), on l'a surtout vue en figurante ou en actrice de série Z dans le pitoyable Cut (Kimble Rendall, 2000).
Même Matthew Broderick (la Folle journée de Ferris Bueller, 1986) n'a plus fait ensuite que des navets où il est plus ou moins ridicule.
Sans parler de Macaulay Culkin (héros de la série des Mamans j'ai raté l'avion, dont Hughes était producteur et scénariste), bien mignon petit mais dont personne n'a plus voulu une fois apparus de vilains boutons d'acné.
Bien sûr, vous allez me dire : James Spader (qui a joué dans "Pretty in Pink", où il avait un second rôle) a réussi une carrière au cinéma. C'est sans doute l'exception qui confirme la règle.
"When you grow up, your heart dies", faisait dire John Hughes à Alison dans Breakfast club. J'suis bien d'accord.
N'hésitez pas à consulter le topic consacré à
[url=http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... ohn+hugues]Breakfast Club (1985)[/url]
-----------------------------------------------------------------------------------
A la fin de Breakfast Club (1985), les personnages du film quittent le lycée où ils avaient passé tout un samedi en colle. Définitivement changés. Un avenir radieux semblait alors s'ouvrir devant eux.
L'âge des possibles ? Pas si sûr.
Il est amusant de faire un parallèle entre les personnages des films de John Hughes, tous en devenir et les acteurs qui les ont interprétés. Ils étaient promis à une brillante carrière cinématographique, faisaient la une de tous les magazines dans les années 80. Aujourd'hui, qui se souvient de Ally Sheedy, Judd Nelson, Justin Henry, John Cryer, Andrew Mc Carthy ou Molly Ringwald ?
Oh, bien sûr, on les a revus dans quelques obscurs téléfilms.
Mais dans l'ensemble, ils ont tous été utilisés puis jetés comme de vulgaires kleenex une fois fanée leur fraîcheur.
Prenons Molly Ringwald. Sacrée "reine des teen movies" dans les années 80, elle avait tout pour réussir au cinéma.
Et puis en fin de comptes, à part une apparition dans "Enfants de salauds" de Tony Marshall (co-production oblige), on l'a surtout vue en figurante ou en actrice de série Z dans le pitoyable Cut (Kimble Rendall, 2000).
Même Matthew Broderick (la Folle journée de Ferris Bueller, 1986) n'a plus fait ensuite que des navets où il est plus ou moins ridicule.
Sans parler de Macaulay Culkin (héros de la série des Mamans j'ai raté l'avion, dont Hughes était producteur et scénariste), bien mignon petit mais dont personne n'a plus voulu une fois apparus de vilains boutons d'acné.
Bien sûr, vous allez me dire : James Spader (qui a joué dans "Pretty in Pink", où il avait un second rôle) a réussi une carrière au cinéma. C'est sans doute l'exception qui confirme la règle.
"When you grow up, your heart dies", faisait dire John Hughes à Alison dans Breakfast club. J'suis bien d'accord.
-
- Producteur Exécutif
- Messages : 7512
- Inscription : 14 avr. 03, 09:28
- Localisation : dans la tête d'Elgrog
- Contact :
la plupart de ces acteurs ont participé aux réalisations en vogue des années 80 : Mc Carthy, spader, estevez... On retrouvait régulièrement la même bande. Puis le black out pdt les années 90 ou alors de sombres productions de série B... Effectivement, ils n'ont pas réussi à passer le cap. Pour Broderick, je te trouve très dur, il a tout de même Glory, election, the freshman, cable guy, road to wellville, pas que des chefs d'oeuvre mais tout de même...
Mais sont-ce les héros de Hughes qui ont échoué ou bien Hughes lui-même... Il n'a plus rien filmé après les années 80 et s'est contenté d'écrire des scénarios souvent crétins mais qui sont - il est vrai - des succès public...
Mais sont-ce les héros de Hughes qui ont échoué ou bien Hughes lui-même... Il n'a plus rien filmé après les années 80 et s'est contenté d'écrire des scénarios souvent crétins mais qui sont - il est vrai - des succès public...

Re: L'adolescence, prémice de l'échec social chez John Hughe
Il a tout de même joué dans Cable Guy, Election, et You Can Count on Me... C'est pas des navets, ça !Carlotta Montay a écrit : Même Matthew Broderick (la Folle journée de Ferris Bueller, 1986) n'a plus fait ensuite que des navets où il est plus ou moins ridicule.

Sinon, je n'ai toujours pas vu ce fameux Breakfast Club !!!
- Zelda Zonk
- Amnésique antérograde
- Messages : 15844
- Inscription : 30 mai 03, 10:55
- Localisation : Au 7e ciel du 7e art
Re: L'adolescence, prémice de l'échec social chez John Hughe
Oh la honte !...Bob Harris a écrit :Sinon, je n'ai toujours pas vu ce fameux Breakfast Club !!!

-
- Producteur Exécutif
- Messages : 7512
- Inscription : 14 avr. 03, 09:28
- Localisation : dans la tête d'Elgrog
- Contact :
Re: L'adolescence, prémice de l'échec social chez John Hughe
ceci dit, je n'apprécie ce film que par rapport à une contextualisation 80's. Quand j'ai découvert ce film, j'avais le même âge que les personnages, j'adorais Simple minds et toute cette atmosphère particulière... Je pense que je serais déçu si je devais le découvrir aujourd'hui. C'est un peu court.Memento a écrit :Oh la honte !...Bob Harris a écrit :Sinon, je n'ai toujours pas vu ce fameux Breakfast Club !!!

Breakfast club tient encore la route, presque vingt ans parès. Bien sûr, il faut le voir en vo pour en apprécier toutes les subtilités (il y en a !).
Même si les personnages sont très stéréotypés (brain, basket case, geek, criminal etc.) et certaines scènes un peu datées, il en ressort une belle unité et on sourit par moments grâce à un humour potache (le pq accroché au pantalon du proviseur).
Pas un chef d'oeuvre, mais ça se laisse voir.
Même si les personnages sont très stéréotypés (brain, basket case, geek, criminal etc.) et certaines scènes un peu datées, il en ressort une belle unité et on sourit par moments grâce à un humour potache (le pq accroché au pantalon du proviseur).
Pas un chef d'oeuvre, mais ça se laisse voir.
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 14182
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Ben t'as pas dû souvent voir des films avec lui... en plus des 3 cités plus haut qui sont très bons (notamment Election qui avait été élu meilleur film de l'année 99 par la critique américaine), on pourrait citer l'excellent et nostalgique Biloxi Blues de Mike Nichols d'après Neils Simon où il y a un très bel affrontement avec Cris Walken, Glory d'E Zwick, seul bon film de son réalisateur, ou même Torch song trilogy d'après la pièce de Fiernstein, film drôle et émouvant à la Woody Allen. Il n'y a pas que Godzilla ou Inspector Gadget.Même Matthew Broderick (la Folle journée de Ferris Bueller, 1986) n'a plus fait ensuite que des navets où il est plus ou moins ridicule.
-
- Producteur Exécutif
- Messages : 7512
- Inscription : 14 avr. 03, 09:28
- Localisation : dans la tête d'Elgrog
- Contact :
-
- Producteur Exécutif
- Messages : 7512
- Inscription : 14 avr. 03, 09:28
- Localisation : dans la tête d'Elgrog
- Contact :
Re: L'adolescence, prémice de l'échec social chez John Hughe
N'écoutes pas ce vieux de Dave Garver. Le film tient encore bien la route aujourd'hui...Bob Harris a écrit :Sinon, je n'ai toujours pas vu ce fameux Breakfast Club !!!
Un autre John Hughes que j'aime bien : She's having a baby, avec un Kevin Bacon qui a encore aujourd'hui une carrière plus qu'honorable (pour ne pas dire passionnante, cf le dernier Eastwood) ainsi qu'Alec Baldwin dans le rôle de son meilleur pote. Et John Hugues n'est pas que le cinéaste de l'adolescence, il a donné aussi quelques beaux rôles à Steve Martin et feu John Candy dans Trains, planes and automobiles (avec déjà un p'tit rôle pour Kevin Bacon).
Enfin, Ferris Bueller, c'est aussi Alan Ruck, aujourd'hui rôle majeur dans la série à succès Spin City, le génial Jeffrey Jones, un petit rôle pour Charlie Sheen...
Sheen, Baldwin, Bacon, Broderick pour les plus jeunes, Steve Martin et Candy pour les plus vieux : pas que des impasses les films de John Hughes finalement

-
- The Virgin Swiss Hyde
- Messages : 6874
- Inscription : 22 févr. 04, 18:02
John Hughes
John Hughes commence sa carrière comme rédacteur pour le magasine National Lampoon avant de commencer à écrire pour le cinéma au début des années 80. Originaire de la banlieue de Chicago dans l'Illinois, il utilisera la ville et sa région comme cadre de presque tous ces films (la plupart de ses films ont pour cadre le lycée de Shermer).
C'est avec ses films sur l'adolescence que John Hughes se fait vraiment connaitre. Il dépeint cette période de la vie avec un certain humour et en mettant en avant certains problèmes importants de l'adolescence. Pour la première fois, un réalisateur considèrent les ados comme de jeunes adultes.
Toute une génération de trentenaire (ou presque) se sont retrouvés dans les films de John Hughes. On lui doit des classiques du films pour ado tels que la folle journée de Ferris Bueller ou encore Brekfast Club pour ne citer que ces deux là. Il réinvente un genre, le "teen movie", dans lequel les ados ont enfin la parole.
Devenu producteur dans les années 90, on lui doit des films populaire à succès tel que Maman j'ai raté l'avion ou Beethoven. John Hughes a vus ses films faire des dizaines d'émules qui fleurissent dans les salles de cinéma, d' American Pie à The girl next door en passant par Sex Academy. Il n'est pas rare aujourd'hui dans ces films de voir un lycée ou une salle porter le nom de John Hughes ou meme une séquence inspiré de l'un de ces films.
un rappel de sa courte filmographie:
Curly Sue (1991)
Uncle Buck (1989)
She's having a baby (1988)
Un ticket pour deux (1987)
la folle journée de ferris Bueller (1986)
Une créature de réve (1985)
Brekfast club (1985)
Sixteen Candles (1984)

C'est avec ses films sur l'adolescence que John Hughes se fait vraiment connaitre. Il dépeint cette période de la vie avec un certain humour et en mettant en avant certains problèmes importants de l'adolescence. Pour la première fois, un réalisateur considèrent les ados comme de jeunes adultes.
Toute une génération de trentenaire (ou presque) se sont retrouvés dans les films de John Hughes. On lui doit des classiques du films pour ado tels que la folle journée de Ferris Bueller ou encore Brekfast Club pour ne citer que ces deux là. Il réinvente un genre, le "teen movie", dans lequel les ados ont enfin la parole.
Devenu producteur dans les années 90, on lui doit des films populaire à succès tel que Maman j'ai raté l'avion ou Beethoven. John Hughes a vus ses films faire des dizaines d'émules qui fleurissent dans les salles de cinéma, d' American Pie à The girl next door en passant par Sex Academy. Il n'est pas rare aujourd'hui dans ces films de voir un lycée ou une salle porter le nom de John Hughes ou meme une séquence inspiré de l'un de ces films.
un rappel de sa courte filmographie:
Curly Sue (1991)
Uncle Buck (1989)
She's having a baby (1988)
Un ticket pour deux (1987)
la folle journée de ferris Bueller (1986)
Une créature de réve (1985)
Brekfast club (1985)
Sixteen Candles (1984)

-
- Laspalès
- Messages : 17834
- Inscription : 13 avr. 03, 11:05
- Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
- Contact :
Re: John Hughes
à noter que ces trois titres seront enfin dispos en zone 2 début Janvier!!Frank Bannister a écrit :un rappel de sa courte filmographie:
Une créature de réve (1985)
Brekfast club (1985)
Sixteen Candles (1984)

sinon,j'aime bien ses premiers films,surtout "she's having a baby,"Ferris Bueller" et "breakfast club".