Je vous propose ici un petit découpage illustré d’une histoire qui court tout au long de La ligne rouge : le soldat Jack Bell (Ben Chaplin) se replonge, depuis Guadalcanal où il a été envoyé, dans les instants de bonheur vécus avec sa jeune épouse (Miranda Otto). J’essaie de restituer au mieux, au moyen de ces captures (mais voir la manière dont Malick filme ces scènes est autrement plus puissant), la nostalgie qui émane de ces petites bulles de subjectivité.
Je me rends compte en voyant ces images fixes, à quel point le mouvement, la légèreté de la caméra sont importants et beaux chez TerrenceMalick, et font vraiment partie de la réussite poétique et picturale de ses films.
Les images fixes en amoindrissent un peu l'impact.
Martin Quatermass a écrit :
Les images fixes en amoindrissent un peu l'impact.
C'est précisément ce que je dis en préambule. Mais je pense que toute personne ayant déjà vu le film est à même de faire remonter les souvenirs éprouvés au visionnage, en voyant ces images.
Roy Neary a écrit :Ces moments magiques, comme échappés du réel, donnent une vraie impression de plénitude. On aurait bien envie de les vivre à leur place.