Ho, vous savez, j'ai toujours un magnétoscope et visionne toujours des VHS trouvés ici ou là, au coin d'une brocante ou d'un dépot vente, surtout pour des films dont je sais qu'ils n'ont jamais été sortis en dvd.
J'enregistre toujours sur le câble même sur des chaînes pas toujours recommandables techniquement, du genre Action ou Ciné Polar, pour découvrir des films rares. Je ne compte plus le films asiatiques que je me suis enfilé sur cdv pixelisés, les films vus en tamoul non sous titré...
Je ne suis pas un nazi de la qualité de l'image dans l'absolu.
Mais le bluray nous offre la possibilité de découvrir les films dans des conditions exceptionnelles.
Et "Predator" n'est pas un obscur film découvert au gré d'une échoppe du 13ème. C'est un pilier du marché de la vidéo, maintes fois ressortis et revendus par un studio qui a largement les moyens de bien faire son travail.
L'écart entre la qualité de la projection en salle et la projection home cinéma démocratisée n'a jamais été aussi ténue. Quelle bonne nouvelle !
Les consommateurs et les sites de consommateurs (comme dvdclassik) sont aussi une voix pour permettre aux éditeurs de savoir ce que le public attend d'eux (le meilleur !) ainsi que de transmettre des notions simples d'exigences de qualité. J'espère que cette discussion aura au moins servi à quelque chose là-dessus, même à une toute petite échelle.
Il y a des disques HD qui ont été assez mal accueillis mais que je trouve globalement regardables : "Opération Dragon", "Le bon, la brute et le truand", le premier bluray "Predator" soit disant horrible.
Bref, je ne suis pas excessivement sévère !
Au moins, ils ressemblent à des films sur mon écran de 46 pouces.
Le problème d'un bluray avec beaucoup de DNR appliqué, c'est qu'il ne ressemble plus à un film de cinéma, et qu'on s'en rend compte durant TOUT le métrage - je pense à nouveau à "Le jour le plus long".
Par ailleurs, je ne prétend pas avoir une mémoire absolue de l'image et des projections que j'ai vues. Un film vu une fois il y a dix ans, sauf cas exceptionnel, je ne me souviens pas du tout de son image.
Un film comme "2001", c'est autre chose, je l'ai vraiment vu très, très souvent et régulièrement. Ce n'est pas mon record (Mort à Venise vu plus de 20 fois je pense...
), mais je pense l'avoir vu près de dix fois, le plus souvent au cinéma. Donc, oui, je l'ai dans l'oeil...
Je ne dis pas que tous les transferts devraient être "validés" par des réalisateurs ou des chef opérateurs. d'abord parce que certains sont morts, et qu'il y a des studios de restauration qui font très bien tout seul la plupart du temps.
Mais pour un cas litigieux comme "Predator", il faudrait commencer à y penser sérieusement !
Par ailleurs, pour ce genre de validation, les laboratoires sérieux travaillent sur des écrans calibrés excessivement soigneusement, selon des normes très sévères pour servir de référence totalement neutre.
Après, les écrans dont nous disposons proposent normalement un réglage "neutre" qui correspond à peu près à cette référence. Ce n'est pas toujours le cas... mais ça le devient de plus en plus tout de même. Parce que les consommateurs sont de plus en plus exigeants à ce sujet et que les fabricants les écoutent.
Certains lecteurs de bluray sont vendus avec des disques contenant des mires de calibrage de plus en plus élaborées et faciles d'usage (Oppo).
Il est aussi possible de se procurer des kits de calibrage avec des sondes du genre spyder pour calibrer son écran (c'est ce que j'utilise).
Avec un peu de patience et de persévérance on peut obtenir des bons résultats ; je vous recommande le logiciel mis gracieusement à disposition du public sur home cinema fr à ce titre :
http://www.homecinema-fr.com/colorimetre/
Bref, nous vivons à une époque privilégiée. Profitons-en !
Pour jacques2, je ne suis pas la personne qui t'as attaqué sur ton orthographe.
En effet, je n'attaque jamais les personnes sur leur orthographe ou la façon dont il parle.
C'est un principe.
J'étais juste curieux de savoir d'où tu sortais ton curieux "manichéiste" que je ne me souviens pas avoir lu ailleurs... Mais bon, tant pis.