La Ronde (Max Ophüls, 1950) édition UK
Bon ayé : c'est visionné.
Côté image, c'est un BLU élevé en plein air et nourri au bon grain. Les gens qui préfèrent les disques élevés en batterie et lavés à l'eau de javel peuvent passer leur tour. Vu du canapé, c'est impec (moi : c'est 2,70 mètres de recul). Mais si vous collez le nez sur l'écran, gniiiiiiii !
Globalement, le master est très propre. L'échelle de gris est belle. Côté "outrages du temps" résiduels, il y a essentiellement des choses négligeables (quelques tout petits points blancs sur deux ou trois plans, une fine ligne verticale noire et deux secondes de pompage sur le sketch de Danielle Darrieux, un poil de nez en bas du cadre sur le sketch d'Odette Joyeux... rien de grave). Le seul gros défaut d'image, c'est cette marque verticale plus ou moins translucide qui vient polluer le quart droit du cadre pendant quelques secondes sur le sketch Odette Joyeux / Jean-Louis Barrault (avec -- je crois -- une rechute lors du sketch de Gérard Philipe... mais là je ne suis plus très sûr).
Le gros HIC (car il y a un "hic") : c'est le son... C'est vraiment pas bien. Et comme il n'y a pas de sous-titres français, ben... on est mal. En gros, on a en permanence l'impression d'une prise sur le vif de gens parlant au fond d'une pièce, avec des aigus, des graves, mais pas des masses de médium (je pense). Parfois, on a aussi l'impression d'avoir du coton dans les oreilles. Quand les personnages susurrent, on augmente spontanément le son, mais dès qu'il y a des graves ou de la musique, ça "gueule". Bref : c'est un disque à visionner en journée (pas la nuit à deux heures du mat'... sauf si vous habitez en maison individuelle à la campagne).
C'est bien simple : après, j'ai zappé le DVD de "Chien Jaune" de René Chateau et la bande son de 1932 était carrément plus compréhensible.
Sinon : zéro suppléments. Il y a des sous-titres anglais optionnels (tout petits... je n'ai jamais vu ça... même en Suède

).
