Caligula (Tinto Brass - 1979)

[Ouf Je Respire]

tu voudrais dire par là que Mc Dowell s'est investi "physiquement" dans ces scènes pornos?

Les scènes pornos dans le film mettent uniquement en scène les filles de Penthouse apportées par Guccione. Qt à McDowell, il tripote bien mais ne "pénètre" jamais ses partenaires: d'ailleurs dans la fameuse scène de la cuisine, il y a un vase au premier plan qui permet de cacher ce qui gêne...

Bon, quant à l'investissement physique hors-tournage de McDowell, j'en sais rien.

Merci de tes lumières

[John Constantine]

Les scènes pornos dans le film mettent uniquement en scène les filles de Penthouse apportées par Guccione. Qt à McDowell, il tripote bien mais ne "pénètre" jamais ses partenaires: d'ailleurs dans la fameuse scène de la cuisine, il y a un vase au premier plan qui permet de cacher ce qui gêne...

Bon, quant à l'investissement physique hors-tournage de McDowell, j'en sais rien.

Merci de tes lumières

Précisons que pour cette fameuse scène de la cuisine, McDowell est censé pratiquer un fistfucking!

[Solaris]

Caligula (version longue) de Tinto Brass
Impressions bizarres mais globalement positives. Il y a un mélange entre cinéma et théâtre qui déroute au premier abord, puis qui s'apprivoise très rapidement pour devenir un élément d'interprétation essentiel: l'artificiel (les décors, le sang) va de pair avec la perpétuelle impression que chaque personnage se cache derrière un masque.
Le cinéaste montre un certaine facilité à composer des plans plutôt jolis et un savoir-faire dans la construction de scènes efficaces. L'emploi des couleurs et de la musique est également très juste.
Caligula est ici montré comme ressemblant au portrait qu'en faisait Vies des Douze Césars, le film insistant sur la folie, la cruauté du César. Cela dit, il n'approfondit pas quelques éléments qui me semblent importants, comme par exemple l'absurde, qui était un aspect essentiel du règne de Caligula (il voulait élever des plaines à hauteur des montagnes et raser les montagnes au niveau des plaines!!), tout comme ce que Camus avait suggéré dans sa pièce: Caligula était une sorte de héros nihiliste. Le film y fait quelquefois allusion, notamment avec le fameux "Qu'on me haïsse, pourvu qu'on me craigne".
Voilà quelques léger points qui auraient mérité d'être développés, mais dans l'ensemble, je reste impressionné par le jeu des acteurs (le regard de Malcolm Mc Dowell, la présence fatiguée de Peter O'Toole), et la démesure nécessaire pour raconter un épisode historique qui n'en manquait pas.

4/6

[Jordan White]

Caligula (version longue) de Tinto Brass
Impressions bizarres mais globalement positives. Il y a un mélange entre cinéma et théâtre qui déroute au premier abord, puis qui s'apprivoise très rapidement pour devenir un élément d'interprétation essentiel: l'artificiel (les décors, le sang) va de pair avec la perpétuelle impression que chaque personnage se cache derrière un masque.
Le cinéaste montre un certaine facilité à composer des plans plutôt jolis et un savoir-faire dans la construction de scènes efficaces. L'emploi des couleurs et de la musique est également très juste.
Caligula est ici montré comme ressemblant au portrait qu'en faisait Vies des Douze Césars, le film insistant sur la folie, la cruauté du César. Cela dit, il n'approfondit pas quelques éléments qui me semblent importants, comme par exemple l'absurde, qui était un aspect essentiel du règne de Caligula (il voulait élever des plaines à hauteur des montagnes et raser les montagnes au niveau des plaines!!), tout comme ce que Camus avait suggéré dans sa pièce: Caligula était une sorte de héros nihiliste. Le film y fait quelquefois allusion, notamment avec le fameux "Qu'on me haïsse, pourvu qu'on me craigne".
Voilà quelques léger points qui auraient mérité d'être développés, mais dans l'ensemble, je reste impressionné par le jeu des acteurs (le regard de Malcolm Mc Dowell, la présence fatiguée de Peter O'Toole), et la démesure nécessaire pour raconter un épisode historique qui n'en manquait pas.

4/6

On frôler certes pas le chef-d'oeuvre mais c'est un bon film qu'il faut voir en version longue et en VO comme tu l'as fait, la version courte ne présentant que peu d'intérêt. Ce ne sont d'ailleurs pas les inserts X tournés pour l'occasion par Guccione qui fit venir des actrices de Penthouse sur le plateau qui justifient la vision de la version longue car ils sont peu nombreux et bien intégrés au reste de la narration, mais pour l'ampleur de la mise en scène et la mise en avant de décors, de couleurs et d'une interprétation baroque, limite habitée par MacDowell. Un film riche, parfois inégal mais la séquence du bordel à la fin est très belle, mékange de kitsch absolu et de décadence, avec le montage en parallèle audacieux. Par contre je reste sceptique devant le rôle de Peter O'toole, pas trop concerné par un rôle il est vrai ingrat, même s'il conditionne une bonne partie de la mythologie et des paraboles autour du pouvoir, de la trahison et de l'aliénation développés pendant tout le film.

[Profondo Rosso]

J'ai découvert recemment ce film en version integrale
Un Peplum vraiment pas conventionnel puisque malgré le budget enorme, les decors, costumes somptueux et le casting haut de gamme (Malcolm Mc Dowell, Peter O Toole, Helen Mirren...) le film retranscris de maniere tres explicite la décadence, la luxure et la perversion de la Rome antique.
Tout y passe inceste, orgie, torture et on a parfois l'impression d'assister à un porno de luxe autant qu'à un peplum... De plus le film etant coproduit par le patron de la revue Penthouse on a parfois certaine scene de sexe totalement gratuite avec des bimbos qui s'oppose au reste du film qui est dans l'ensemble tres glauque et malsain.
Malcolm Mcdowell est totalement survolté dans le role de Caligula tour à tour paranoiaque, viciueux,cruel et le film comporte son lot de moment de folie pure : Caligula pris par une fievre mortelle allongé dans son lit avec son cheval Shocked , ou encore le moment où Caligula décide de créer un bordel avec les femmes des membres du sénat le tout se terminant en orgie dantesque...
On est loin du clinquant hollywoodien donc, une vrai curiosité aux images difficiles à oublier...

[Boubakar]

Ouah, la vache !!! Bien qu'étant averti par l'interdiction aux mineurs, j'ai été soufflé par tant de crudité, de folié... et d'audace !!
Comme Johnny Doe le précise, est-ce vraiment ce film-là qui montre le mieux la crudité du Rome Antique ? En tout cas, cette version de Caligula n'est vraiment pas à mettre entre toutes les mains, mais franchement, je ne sais pas trop quoi en penser...

Côté interprétation, ça ne m'étonnerait pas de savoir que Peter O' Toole était "bourré" pendant le tournage, car ça saute vraiment aux yeux pendant ses (courtes) apparitions (il est rouge, ou titube durant ces scènes)

http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd_caligula.htm

[Profondo Rosso]

Découvert ce film il n'y a pas longtemps aussi. Un Peplum vraiment pas conventionnel puisque malgré le budget enorme, les decors, costumes somptueux et le casting haut de gamme (Malcolm Mc Dowell, Peter O Toole, Helen Mirren...) le film retranscris de maniere tres explicite la décadence, la luxure et la perversion de la Rome antique.
Tout y passe inceste, orgie, torture et on a parfois l'impression d'assister à un porno de luxe autant qu'à un peplum... De plus le film etant coproduit par le patron de la revue Penthouse on a parfois certaine scene de sexe totalement gratuite avec des bimbos qui s'oppose au reste du film qui est dans l'ensemble tres glauque et malsain.
Malcolm Mcdowell est totalement survolté dans le role de Caligula tour à tour paranoiaque, viciueux,cruel et le film comporte son lot de moment de folie pure : Caligula pris par une fievre mortelle allongé dans son lit avec son cheval , ou encore le moment où Caligula décide de créer un bordel avec les femmes des membres du sénat le tout se terminant en orgie dantesque...

[joe-ernst]

Un sublime délire...

Les bonus de l'édition collector sont très intéressants.

[Lord Henry]

Tinto Brass surtout du vent.

[Nicolas Mag]

Mais si on veut parler principalement de Caligula, ne peut-on pas se servir de topic ?
J'ai une question concernant Caligula, donc : j'ai raté l'unique diffusion de la version longue diffusée samedi soir...cela vaut-il tout de même le coup de regarder la version "courte", apparemment édulcorée de scènes bien salaces et dégueulasses

voici sur mon site tout le detail des versions du film
http://versionsdefilms.xooit.com/t11-Caligula.htm
ma conclusion c'est qu'il n'existe pas de version préférable, car d'un coté l'intégrale présente les scènes hard de guccione et de l'autre on abandonne une partie du recit (oui une heure en moins)

[gnome]

Mais si on veut parler principalement de Caligula, ne peut-on pas se servir de topic ?
J'ai une question concernant Caligula, donc : j'ai raté l'unique diffusion de la version longue diffusée samedi soir...cela vaut-il tout de même le coup de regarder la version "courte", apparemment édulcorée de scènes bien salaces et dégueulasses

voici sur mon site tout le detail des versions du film
http://versionsdefilms.xooit.com/t11-Caligula.htm
ma conclusion c'est qu'il n'existe pas de version préférable, car d'un coté l'intégrale présente les scènes hard de guccione et de l'autre on abandonne une partie du recit (oui une heure en moins)

Tout à fait d'accord avec toi. Les scènes hard de Guccione détonent par rapport à l'esthétique brassienne. C'est du porno basique, quoi... Tandis que Brass (bien qu'auteur de scènes déjà pas mal salées...), s'est efforcé d'imprimer au film une esthétique décadente absolument formidable. L'idéal serait une version caviardée des scènes de Guccione... Elles ne participent en rien au récit. La version courte a l'avantage d'être visible de beaucoup plus de monde, mais perd pas mal de scènes à composantes dramatiques...
Au choix, il vaut quand même mieux voir la longue, même si la version courte comporte déjà pas mal de scènes trash...

[Frank Bannister]

[Je crois que c'est justement ces scènes salaces et dégueux qui font la valeur et l'excès du film... je ne sais pas jusqu'où ils ont coupé pour la version courte

la version courte n'a pas été coupé disons plutot que c'est la version longue qui à été rallongé. Les producteurs ont rajoutés les scènes porno avec les filles de Penthouse une fois que Tinto Brass ait fini son film, histoire d'attirer un peu plus de spectateurs...D'ailleurs ce n'est meme pas Tinto Brass qui à tourné ces séquences mais les deux producteurs.

[gnome]

la version courte n'a pas été coupé disons plutot que c'est la version longue qui à été rallongé. Les producteurs ont rajoutés les scènes porno avec les filles de Penthouse une fois que Tinto Brass ait fini son film, histoire d'attirer un peu plus de spectateurs...D'ailleurs ce n'est meme pas Tinto Brass qui à tourné ces séquences mais les deux producteurs.

Erreur, la version courte, comme on l'a déjà signalé a été coupée non seulement des ajouts de Lui et Guccione, mais aussi de nombreuses scènes de Brass...

Si la version longue est une oeuvre batarde, la courte est une oeuvre indéniablement censurée...

Très bon site sur le film avec photos sur le tournage... (ceux qui n'ont pas vu la version longue pourront avoir une idée de ce qu'ils manquent...)

[omnismundi]

Tinto Brass nous fera l'honneur d'être présent ce soir à la Cinémathèque Bercy, avec la projection de Vices et Caprices puis de Paprika
Je ne connais aucun de ces deux films. Quelqu'un pourrait-il m'en dire quelques mots ?

[Melmoth]

La Clé (...) une certaine esthétique mais rien de bouleversant non plus.

Je prosteste, Stefania Sandrelli nue c'est bouleversant.