Les Raisins de la colère (John Ford - 1940)
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+1Tuck pendleton a écrit :J'admire plus que je n'adore...le roman est dans mon souvenir beaucoup plus fort.
Le film est très fort, visuellement à tomber par terre (quel sens du cadre !). Les premières scènes, quasi-oniriques, montrant le retour de Tom Joad (Henry Fonda, excellent) dans une campagne dévastée, touchent au sublime.
Mais le bouquin de Steinbeck atteint une puissance émotionnelle rare, qu'hélas le film de Ford ne touche que par intermittence. J'ai le souvenir d'une fin un peu lourdingue.
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Je les avait loupé parceque France 3 avait eu la bonne idée de démarrer le film en avance . Heureusement c'est assez rare, la plupart du temps ils sont en retard à cause de l'émission de Fogiel (en direct) qui s'étire un peu trop. Par contre la semaine dernière ils ont commencé à 00h15 pile, j'ais été estomaqué par leur ponctualité (certainement dûe au best-of chronométré de Fogiel). Comme quoi les émissions en direct sont une horreur pour la ponctualité.Fanning a écrit :Les premières scènes, quasi-oniriques, montrant le retour de Tom Joad (Henry Fonda, excellent) dans une campagne dévastée, touchent au sublime.
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Alex Blackwell a écrit :je n'ai pas lu Steinbeck mais je suis convaicu que le film souffrirait énormément de la comparaison: tout cela n'est pas encore assez "cinématographique", beaucoup de discours à périr d'ennui...
Là je suis d'accord. C'est mon seul reproche.Fanning a écrit :Le discours de la mère sur le courage des petites gens, pour émouvant qu'il soit, reste un peu convenu et surligné.
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Les raisins de la colère de John Ford (1940) :
Ford est décidément un réalisateur qui me plaît de plus en plus. Je n'ai pour l'instant vu qu'un nombre restreint de ses films, mais je n'ai jamais été déçue. "Les raisins de la colère" donc, peut-être mon préféré pour l'instant.
Adaptation du roman de Steinbeck du même titre, le film décrit la condition miséreuse des paysans de l'Oklahoma durant la Grande Dépression. Obligée de quitter sa terre, la famille Joad embarque à bord d'un véhicule brinquebalant en partance pour la Californie, à la recherche d'un travail. Le film est dur et amer, désenchanté quant à l'avenir de ces pauvres gens. Cependant il ne néglige pas complètement l'espoir, prenant appui sur le courage et la détermination des Joad ou de leurs compagnons d'infortune. La fin est particulièrement poignante, lorsque tour à tour Tom, puis sa mère, expriment leur certitude que peu importe les épreuves endurées, ils comptent dans l'avenir du pays et continueront à lutter pour leur dignité (ce passage peut sembler légèrement grandiloquent ou exagéré, mais avec moi ça n'a pas manqué, j'en avais le souffle coupé et j'étais à deux doigts de sangloter).
Un film réellement magnifique, comptant une multitude de scènes à l'évidente beauté esthétique, mais qui n'oublie pas pour autant d'être chaleureux et émouvant grâce aux compositions enthousiasmantes de tous les interprètes. 9/10
Ford est décidément un réalisateur qui me plaît de plus en plus. Je n'ai pour l'instant vu qu'un nombre restreint de ses films, mais je n'ai jamais été déçue. "Les raisins de la colère" donc, peut-être mon préféré pour l'instant.
Adaptation du roman de Steinbeck du même titre, le film décrit la condition miséreuse des paysans de l'Oklahoma durant la Grande Dépression. Obligée de quitter sa terre, la famille Joad embarque à bord d'un véhicule brinquebalant en partance pour la Californie, à la recherche d'un travail. Le film est dur et amer, désenchanté quant à l'avenir de ces pauvres gens. Cependant il ne néglige pas complètement l'espoir, prenant appui sur le courage et la détermination des Joad ou de leurs compagnons d'infortune. La fin est particulièrement poignante, lorsque tour à tour Tom, puis sa mère, expriment leur certitude que peu importe les épreuves endurées, ils comptent dans l'avenir du pays et continueront à lutter pour leur dignité (ce passage peut sembler légèrement grandiloquent ou exagéré, mais avec moi ça n'a pas manqué, j'en avais le souffle coupé et j'étais à deux doigts de sangloter).
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+ 102 369.Sybille a écrit :Les raisins de la colère de John Ford (1940) :
Ford est décidément un réalisateur qui me plaît de plus en plus. Je n'ai pour l'instant vu qu'un nombre restreint de ses films, mais je n'ai jamais été déçue. "Les raisins de la colère" donc, peut-être mon préféré pour l'instant.
Adaptation du roman de Steinbeck du même titre, le film décrit la condition miséreuse des paysans de l'Oklahoma durant la Grande Dépression. Obligée de quitter sa terre, la famille Joad embarque à bord d'un véhicule brinquebalant en partance pour la Californie, à la recherche d'un travail. Le film est dur et amer, désenchanté quant à l'avenir de ces pauvres gens. Cependant il ne néglige pas complètement l'espoir, prenant appui sur le courage et la détermination des Joad ou de leurs compagnons d'infortune. La fin est particulièrement poignante, lorsque tour à tour Tom, puis sa mère, expriment leur certitude que peu importe les épreuves endurées, ils comptent dans l'avenir du pays et continueront à lutter pour leur dignité (ce passage peut sembler légèrement grandiloquent ou exagéré, mais avec moi ça n'a pas manqué, j'en avais le souffle coupé et j'étais à deux doigts de sangloter).
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Un film immense.Sybille a écrit :Les raisins de la colère de John Ford (1940) :
Ford est décidément un réalisateur qui me plaît de plus en plus. Je n'ai pour l'instant vu qu'un nombre restreint de ses films, mais je n'ai jamais été déçue. "Les raisins de la colère" donc, peut-être mon préféré pour l'instant.
Adaptation du roman de Steinbeck du même titre, le film décrit la condition miséreuse des paysans de l'Oklahoma durant la Grande Dépression. Obligée de quitter sa terre, la famille Joad embarque à bord d'un véhicule brinquebalant en partance pour la Californie, à la recherche d'un travail. Le film est dur et amer, désenchanté quant à l'avenir de ces pauvres gens. Cependant il ne néglige pas complètement l'espoir, prenant appui sur le courage et la détermination des Joad ou de leurs compagnons d'infortune. La fin est particulièrement poignante, lorsque tour à tour Tom, puis sa mère, expriment leur certitude que peu importe les épreuves endurées, ils comptent dans l'avenir du pays et continueront à lutter pour leur dignité (ce passage peut sembler légèrement grandiloquent ou exagéré, mais avec moi ça n'a pas manqué, j'en avais le souffle coupé et j'étais à deux doigts de sangloter).
Un film réellement magnifique, comptant une multitude de scènes à l'évidente beauté esthétique, mais qui n'oublie pas pour autant d'être chaleureux et émouvant grâce aux compositions enthousiasmantes de tous les interprètes. 9/10
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Excellent en effet. Un film magnifique, bien que l'histoire soit triste en fait...Sybille a écrit :Les raisins de la colère de John Ford (1940) :
Ford est décidément un réalisateur qui me plaît de plus en plus. Je n'ai pour l'instant vu qu'un nombre restreint de ses films, mais je n'ai jamais été déçue. "Les raisins de la colère" donc, peut-être mon préféré pour l'instant.
Adaptation du roman de Steinbeck du même titre, le film décrit la condition miséreuse des paysans de l'Oklahoma durant la Grande Dépression. Obligée de quitter sa terre, la famille Joad embarque à bord d'un véhicule brinquebalant en partance pour la Californie, à la recherche d'un travail. Le film est dur et amer, désenchanté quant à l'avenir de ces pauvres gens. Cependant il ne néglige pas complètement l'espoir, prenant appui sur le courage et la détermination des Joad ou de leurs compagnons d'infortune. La fin est particulièrement poignante, lorsque tour à tour Tom, puis sa mère, expriment leur certitude que peu importe les épreuves endurées, ils comptent dans l'avenir du pays et continueront à lutter pour leur dignité (ce passage peut sembler légèrement grandiloquent ou exagéré, mais avec moi ça n'a pas manqué, j'en avais le souffle coupé et j'étais à deux doigts de sangloter).
Un film réellement magnifique, comptant une multitude de scènes à l'évidente beauté esthétique, mais qui n'oublie pas pour autant d'être chaleureux et émouvant grâce aux compositions enthousiasmantes de tous les interprètes. 9/10
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Les Raisins de la colère (John Ford - Différents montages)
salut
j'ai revu Les raisins de la colère ce matin, enregistrement TCM. Or le film se termine sur les adieux de Tom et Ma Joad. Il n'y a pas le speech de Ma sur les "people". Et peut-être d'autres séquences dont je ne me souviens plus ( ? )
est ce que ce film a été exploité sous différents montages ou c'est juste un charcutage made in TCM ?
charcutage pas forcément honteux d'ailleurs dans la mesure où le métrage se termine sur le plus beau plan du film, donnant à la fin une tonalité plus désenchantée que celle induite par le discours plein de foi de Ma Joad.
j'ai revu Les raisins de la colère ce matin, enregistrement TCM. Or le film se termine sur les adieux de Tom et Ma Joad. Il n'y a pas le speech de Ma sur les "people". Et peut-être d'autres séquences dont je ne me souviens plus ( ? )
est ce que ce film a été exploité sous différents montages ou c'est juste un charcutage made in TCM ?
charcutage pas forcément honteux d'ailleurs dans la mesure où le métrage se termine sur le plus beau plan du film, donnant à la fin une tonalité plus désenchantée que celle induite par le discours plein de foi de Ma Joad.
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Re: raisins de la colère, différents montages
Pour être honnête, je n'ai pas la connaissance de différentes versions du film.Doug Quaid a écrit :salut
j'ai revu Les raisins de la colère ce matin, enregistrement TCM. Or le film se termine sur les adieux de Tom et Ma Joad. Il n'y a pas le speech de Ma sur les "people". Et peut-être d'autres séquences dont je ne me souviens plus ( ? )
est ce que ce film a été exploité sous différents montages ou c'est juste un charcutage made in TCM ?
charcutage pas forcément honteux d'ailleurs dans la mesure où le métrage se termine sur le plus beau plan du film, donnant à la fin une tonalité plus désenchantée que celle induite par le discours plein de foi de Ma Joad.
Lors de sa sortie, le fim a été salué et par la critique et par le public, devenant une référence instantanément.
Les producteurs avaient laissé le film en l'état, car ils étaient éblouis par la puissance émotionnelle et par la remarquble fluidité du récit, enchaînant les séquences saus aucun temps mort.
Donc il est étrange que des scènes soient enlevées.
Et d'ailleurs, j'avais revu ce (merveilleux) chef-d'oeuvre il n'y a pas si longtemps que cela sur TCM et je n'avais perçu aucune coupe.
Dernière modification par Watkinssien le 13 oct. 15, 12:25, modifié 1 fois.
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- Jean-Pierre Pernaut
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approximativement deux heures mais de toute façon, tout film qui passe à la télé dure moins longtemps que sa durée officielle à cause des différentes vitesse de défilement.Ann Harding a écrit :Le catalogue de l'American Film Institute indique que le film est sorti en 1940 avec une durée de 129 min (14 bobines). Quelle était le durée de la copie TCM?